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Risques d’autisme accrus pour les bébés de l’hiver

Selon Epidemiology, un enfant conçu durant l’hiver aurait plus de risques d’être autiste. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’UC Davis School of Medicine après avoir analysé les données de naissance de plus de 7,2 millions d’enfants.

Tous ces enfants étaient nés entre janvier 1990 et décembre 2002. Les données provenaient de statistiques de l’État de la Californie. Le mois de conception a été calculé en fonction des dernières menstruations que la mère avait eues avant de tomber enceinte, et deux semaines ont été ajoutées à cette date établie.
 
Il semble en fait que l’apparition de ce syndrome augmenterait progressivement au cours de l’automne jusqu’à la fin de l’hiver. Un bébé conçu en mars courrait donc 16 % plus de risque de recevoir un diagnostic d’autisme qu’un autre conçu en juillet.

Ce lien serait explicable par des facteurs environnementaux. Par exemple, la plus grande exposition à la grippe tiendrait un rôle important dans la plus grande prévalence de l’autisme chez ces enfants.

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Nouvel espoir pour les jeunes autistes

Selon MedCity, les enfants autistes pourraient utiliser un écran, au lieu du papier, pour communiquer et apprendre. Comme nous le savons, plusieurs de ces enfants ont recours à des images et des photos en tableaux pour entrer en communication avec les autres.

On apprend maintenant qu’une entreprise du domaine des technologies de l’information, AutismSphere, développe en ce moment une version électronique de ces tableaux, auxquels seraient ajoutées diverses options et fonctions.
 
Des prototypes de téléphones intelligents et cellulaires sont en cours d’évaluation dans une école de la Caroline du Nord.

John Eder a eu cette idée lorsqu’il étudiait à l’Université de la Caroline du Nord. Il se dit très motivé par son invention, car elle pourra servir à des gens dans le monde entier.

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Plus de risques d’autisme à cause des autoroutes

Une récente étude américaine a porté sur le lien entre la qualité de l’air et le développement de l’autisme.

Il semble que les enfants qui naissent à 300 mètres ou moins d’une autoroute courent 2 fois plus de risques d’être autistes. La pollution de l’air serait la raison de ce haut taux.

Les chercheurs de cette étude ont étudié le cas de 563 enfants âgés de 2 à 5 ans.

Dix pour cent d’entre eux vivaient à proximité d’une autoroute (ceux qui étaient doublement sujets à développer la maladie). Parmi tous les participants, 304 étaient autistes.

Rappelons que l’autisme touche en moyenne 1 enfant sur 110 dans la population en général. Ses premiers signes apparaissent vers l’âge de trois ans.

On reconnaît surtout les autistes à leur incapacité d’entrer en contact avec les autres et de s’adapter à un environnement social.

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Les bébés autistes peuvent être identifiés par leurs sons

Le journal Proceedings of the National Academy of Sciences fait part d’une nouvelle découverte concernant les enfants autistes.
 
Les bébés atteints d’autisme peuvent être identifiés très tôt simplement en écoutant les bruits qu’ils font.
 
Les récentes recherches démontrent que les bruits des bébés ayant ce désordre sont différents de ceux qu’émettent les enfants en bonne santé. Grâce à une technique d’analyse vocale automatisée, des chercheurs sont parvenus à repérer la différence dans 86 % des cas.
 
De plus, il a été possible de distinguer les enfants qui auront des difficultés dans le développement de leur langage.
 
Selon le professeur Steven Warren, expert dans le domaine de l’autisme de l’Université du Kansas, cette découverte pourrait mener à des traitements extrêmement précoces.
 
L’autisme se caractérise par une incapacité à communiquer et à entrer en relation avec les autres. Il y a donc un manque de compétences sociales, mais aussi une présence de traits obsessionnels et des comportements répétitifs.
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Une hormone pour aider les autistes

Pour la première fois, une étude française démontre les bienfaits de l’ocytocine sur les personnes autistes.
 
Selon les comptes-rendus de l’Académie des sciences américaines, l’ocytocine est une hormone qui favorise l’accouchement et la lactation et qui joue un rôle primordial dans les liens sociaux et comportements émotionnels.
 
Par le passé, les chercheurs ont noté que cette hormone était à un bas niveau dans le sang des personnes atteintes d’autisme. Voilà qu’en l’administrant par voie nasale, on améliore les contacts des autistes.
 
Pour ce faire, une équipe du Centre de neuroscience cognitive de Lyon, en France, a testé cette hormone sur 13 autistes sévères. Ces patients ont ensuite été observés lors de jeux de balles et soumis à un test de reconnaissance visuelle avec des images de visages exprimant différentes émotions.
 
Les patients ayant eu l’ocytocine ne relançaient la balle qu’à leur partenaire le plus coopérant, contrairement aux autres qui la lançaient aux trois. Pour les images, ceux ayant reçu l’hormone démontraient plus d’attention et regardaient plus les visages et les yeux, alors que les personnes n’ayant pas eu l’hormone regardaient la bouche ou encore à l’extérieur de la photo.
 
On souhaite donc poursuivre les recherches afin de connaître les effets à long terme de l’ocytocine.
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L’autisme associé aux maladies auto-immunes

Les mères ayant des maladies auto-immunes, comme le diabète de type 1, la polyarthrite rhumatoïde et les maladies cœliaques, auraient trois fois plus de risques d’avoir un enfant autiste.

Bien que des études précédentes démontraient une possible association entre le diabète de type 1, la polyarthrite et l’autisme, les chercheurs viennent d’ajouter les maladies cœliaques à la liste. Les personnes atteintes de ces maladies ne tolèrent pas le gluten, une protéine du blé, du seigle et de l’orge.

Ces récentes études réitèrent donc qu’il y aurait véritablement un lien entre l’autisme et les maladies auto-immunes. Toutefois, on mentionne également qu’il n’existe pas encore de preuves solides qui confirment ces résultats.

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L’autisme et la résolution de problèmes

Des chercheurs des universités d’Harvard et de Montréal déclarent que les autistes résolvent les problèmes 40 % plus rapidement que les non-autistes.

« Les deux groupes ont réussi le test des matrices avec la même précision, mais les autistes ont été plus rapides et semblent avoir utilisé des parties du cerveau traitant l’information visuelle. Certaines critiques prétendaient que les autistes seraient incapables d’effectuer le test Raven’s Progressive Matrices à cause de sa complexité. Or, notre étude démontre qu’ils le réussissent aussi bien et qu’ils ont une perception plus développée que les non-autistes », a expliqué l’auteure derrière ces résultats, Isabelle Soulières.

Madame Soulières a recruté 15 personnes autistes et 18 autres non-autistes pour mener sa recherche, dont les résultats sont publiés en détail dans la revue Human Brain Mapping.

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Pourquoi plus de garçons sont-ils autistes?

Une analyse d’ADN auprès de 1 046 sujets ayant deux cas d’autisme dans leur famille a permis au Dr Stanley Nelson et son équipe, de la Faculté de médecine de l’Université de la Californie à Los Angeles, de découvrir un gène qui pourrait expliquer la plus forte prévalence d’autisme chez les garçons.

Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait être attribué à la modification du gène CACNA1G, situé sur le chromosome 17, qui joue un rôle dans l’alimentation des cellules en calcium.

« Il s’agit d’une découverte importante. Jusqu’ici, personne n’avait réussi à démontrer le rôle du gène CACNA1G dans l’autisme », s’est félicité le Dr Nelson qui a expliqué que cette mutation génétique est plus fréquente quand il y a deux cas ou plus de la maladie dans la famille.

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Une ossature plus fragile pour les autistes

Une étude menée auprès de jeunes garçons démontre que certaines carences alimentaires nuisent au développement des enfants aux prises avec des problèmes d’autisme. Leur ossature s’affaiblirait davantage que celle des autres garçons.

Le mode de vie des autistes serait à la source du problème. Le manque d’exercice, une alimentation peu variée, des carences en vitamine D et en caséine (substances se trouvant dans les produits laitiers) et des problèmes digestifs contribuent à l’affaiblissement de l’ossature.

La Dre Mary L. Hediger, auteure de l’étude, avoue que des recherches plus larges doivent cependant être menées afin d’officialiser ces résultats. Selon la spécialiste, les parents d’enfants autistes devraient néanmoins demeurer vigilants et faire appel à une diététiste.

L’autisme perturbe l’activité cérébrale et génère des difficultés de communication et de socialisation chez l’enfant. Il touche davantage les garçons que les filles. Il n’existe toujours pas d’antidote à la maladie et les traitements demeurent limités.

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Une découverte sur l’autisme

Une équipe de scientifiques de l’Hôpital des enfants de Philadelphie a découvert que les zones du cerveau liées à l’empathie et l’apprentissage avaient chez les enfants autistes davantage de substance grise que chez d’autres bambins.

Par ailleurs, les chercheurs ont observé que cette même substance grise est déficitaire dans la région droite de l’amygdale, ce qui pourrait expliquer l’asociabilité des autistes.

Le docteur Manzar Ashtari, l’auteur principal de cette étude qui a utilisé une nouvelle technique d’imagerie pour en arriver à une telle conclusion, explique ce phénomène : « Notre observation laisse penser que l’incapacité des enfants autistes à établir des relations avec les autres et à faire face normalement à des situations de la vie courante pourrait résulter d’une anomalie dans le fonctionnement du système de neurones miroirs. »

Ce type de neurone est associé aux émotions et aux sensations perçues.

Aux États-Unis, on évalue à 1,5 million le nombre d’individus aux prises avec ce trouble envahissant du développement.