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Les enfants autistes ont trop de synapses cérébrales

Des chercheurs du Centre médical de l’Université Columbia à New York affirment que le surplus de synapses du cerveau, c’est-à-dire les terminaisons nerveuses responsables de la communication entre les cellules, serait l’un des facteurs responsables de la maladie.

Ils expliquent cependant qu’ils ont bon espoir de développer un traitement pour contrer ce surdéveloppement. Les scientifiques croient fermement que ce sont des anomalies du genre dans la structure cérébrale qui entravent le fonctionnement de ce dernier.

Les résultats publiés dans la revue Neuron sont expliqués par la Dre Guomei Tang. Elle a observé les synapses du cerveau de 26 enfants autistes et les a comparées à celles de 22 autres d’enfants en parfaite santé.

Tang a réalisé que chez les enfants sans trouble autistique, le nombre de synapses avait diminué de près de 50 % vers la fin de l’enfance. Celles des enfants autistes n’avaient diminué que de 16 %.

En parallèle, on a découvert que le Sirolimus, aussi appelé Rapamycine, un médicament de la catégorie des immunosuppresseurs, avait inversé le processus chez des souris.

En supprimant le surplus de synapses, indique Medical News Today, celui-ci avait également diminué les comportements autistiques des rongeurs.

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Une nouvelle définition pour le diagnostic de l’autisme?

Selon des experts, la définition révisée du diagnostic pour l’autisme pourrait affecter de manière significative la proportion de personnes qui sont admissibles à un diagnostic de trouble du spectre autistique.

Des chercheurs ont constaté que sur un groupe d’enfants sans déficience intellectuelle qui avaient été évalués en 1994, la moitié environ pourrait ne pas bénéficier d’un diagnostic de l’autisme aujourd’hui, si la nouvelle définition proposée était en fonction.

Pour ce faire, il faudra poursuivre les études, établir et approuver davantage les nouveaux critères décrivant l’autisme.

En 2013, les modifications proposées à la définition du diagnostic pourraient être publiées dans la cinquième édition de l’American Psychiatric Association (APA) Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5).

Bien que les résultats soient encore préliminaires, les scientifiques tiennent à mentionner que leurs affirmations concernent uniquement les enfants qui ne sont pas atteints d’un handicap avancé ou grave.

Lors d’une réunion de l’Association islandaise des médecins, l’École de médecine de Yale a rendu publics les résultats des études de ses chercheurs. Leurs conclusions seront publiées dans l’édition imprimée d’avril du journal américain de l’Académie de pédopsychiatrie.

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Un traitement qui pourrait être prometteur pour les enfants atteints d’autisme

Bien que les recherches se poursuivent à l’Agence de recherche des soins de santé et de qualité aux États-Unis, il semblerait qu’un traitement médical soit prometteur pour les enfants atteints d’autisme.

La mise à jour de la recherche a été publiée dans le journal Pediatrics, apprend-on sur Health News. L’étude porte principalement sur les effets de deux médicaments, la rispéridone et l’aripiprazole, communément utilisés pour traiter le trouble du spectre autistique (TSA).
 
Les résultats sont concluants quant à la diminution de certains comportements, dont la détresse émotionnelle, l’agression, l’hyperactivité et l’automutilation. Néanmoins, les effets secondaires sont importants, consistant en une prise de poids rapide et de la somnolence. D’autre part, aucun des médicaments utilisés n’agit à la fois sur le comportement général et les aptitudes sociales, ce qui pose problème.
 
L’opinion des scientifiques est mitigée, puisque la recherche comporte trop de limitations. Chaque cas de TSA étant différent, il est impossible d’obtenir des résultats probants sur une base régulière ou d’affirmer que l’un des traitements est plus efficace qu’un autre. 

Ainsi, l’efficacité dépend du degré de gravité d’autisme, de la phase à laquelle l’enfant est pris en charge et de la combinaison du traitement médical au traitement comportemental.

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Le syndrome d’Asperger lié à une hormone?

Selon des chercheurs de l’Université de Bath, en Angleterre, un faible taux de cortisol pourrait causer le syndrome d’Asperger, un trouble envahissant du développement.

L’équipe du Dr Mark Brosnan a remarqué que les enfants atteints de ce syndrome présentaient un taux plus faible de cette hormone à leur réveil et que le niveau de cortisol ne cessait de baisser au cours de la journée.

« Nous croyons que la différence dans cette hormone liée au stress pourrait être significative pour expliquer le syndrome d’Asperger chez les enfants qui sont moins capables de gérer les changements imprévus », a expliqué le Dr Brosnan.

Selon le chercheur, les symptômes de cette maladie sont exacerbés par le stress et l’hypothèse du cortisol pourrait être explorée davantage comme piste de solution.

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L’autisme, lié à la température?

Le chercheur Michael Waldman et ses collègues de l’Université Cornell se sont penchés sur les effets de la météorologie sur le développement de l’autisme chez les enfants.

En analysant le taux d’autisme chez les bambins de la Californie, de l’Oregon et de l’État de Washington entre 1978 et 1999, ils en concluent que ceux qui habitent dans les états les plus au nord des États-Unis sont plus touchés par cette maladie.

Selon eux, la prévalence d’autisme augmente dès que le taux de précipitation est en hausse.

Ces résultats ne font toutefois pas l’unanimité au sein de la communauté scientifique, comme en témoigne le Dr Michael Fitzpatrick, un spécialiste en la matière, qui affirme que l’on ignore encore ce qui cause cette maladie.

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L’autisme et les prématurés

Des chercheurs de l’Université McGill, de l’Hôpital pour enfants de Boston, du Brigham and Women’s Hospital et de l’École de médecine de Harvard démontrent que les grands prématurés risquent plus d’être atteints par l’autisme que les poupons nés à terme.

En effet, 25 % des bébés dont le poids à la naissance est très bas comparativement à la moyenne présenteront à la longue des symptômes de ce trouble envahissant du développement.

La Dre Catherine Limperopoulos, auteure principale de l’étude, affirme : « On sait que les nouveau-nés extrêmement prématurés affichent une prévalence élevée de difficultés d’apprentissage, d’attention et de comportement. »

Celle-ci suggère d’ailleurs que des tests de dépistage précoce de l’autisme soient effectués chez cette population à risque.

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Les troubles autistiques toujours en hausse

Une recherche publiée dans l’édition de janvier du journal Archives of General Psychiatry démontre que les cas d’autisme augmentent sans cesse depuis 2001, ce qui laisse entrevoir que l’abolition du thimérosal dans les vaccins serait sans effet. Cette substance a longtemps été associée aux troubles autistiques.

Selon certains scientifiques, l’exposition au thimérosal, à base de mercure, pouvait causer des troubles de socialisation, un des symptômes liés à l’autisme.

Pour les fins de cette étude, on a évalué la prévalence de l’autisme, égale à 0,3 cas pour 1 000 enfants âgés de 3 à 12 ans en 1993. Or, ce taux a augmenté à 1,3 cas pour 1 000 en 2003.

Cette découverte vient toutefois confirmer que cette maladie n’est pas causée par la vaccination chez les jeunes enfants. Selon le Dr Éric Fombonne, un spécialiste de l’autisme à l’Hôpital de Montréal pour enfants, ces résultats ne révèlent « aucune preuve d’empoisonnement au mercure dans l’autisme ».