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Les garçons plus à risque d’être prématurés que les filles

L’étude a été menée par l’équipe dirigée par Dre Joy Lawn, de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, en collaboration avec 50 chercheurs de 35 instituts.

La cause de cette disparité est due au développement intra-utérin plus rapide des fœtus de sexe féminin. « Dans le cycle du développement, les filles sont toujours un peu en avance sur les garçons. Les fillettes marchent avant les garçons, elles parlent avant les garçons, et c’est aussi vrai au niveau du développement dans l’utérus », a rapporté la Dre Lawn au journal Wall Street.

Cependant, selon Science World Report, les chercheurs se demandent encore quelle est la raison qui prédispose les filles à moins de problèmes à la naissance. D’ailleurs, même lorsque les garçons naissent à terme, ils sont plus à risque que les filles de complications, entre autres des troubles infectieux ou la jaunisse.

Plusieurs théories ont été évoquées par les spécialistes, mais l’une d’entre elles prévaut. Selon la Dre Marianne Legato, les chercheurs croient que la femme développe une réponse auto-immune lorsqu’elle porte un garçon. Les tissus mâles causeraient une inflammation au placenta, entraînant un plus faible apport nutritionnel et une diminution de l’oxygène.

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Lien entre l’inflammation et les maladies coronariennes

Selon le Dr Christian A. Pineau et son équipe de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, la polymyosite et la dermatomyosite, deux maladies auto-immunes qui causent une l’inflammation des muscles, peuvent faire croître l’incidence de maladies cardiovasculaires.

« Nos résultats montrent que le risque de crise cardiaque est deux fois plus élevé chez ces personnes que chez le reste de la population. Chaque année, 1 personne sur 200 atteintes d’inflammation des muscles, ou myosite, succombe à des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et 1 sur 75, à une crise cardiaque », a expliqué la coauteure derrière ces résultats, la Dre Sasha Bernatsky.

Selon les scientifiques, les traitements immunosuppresseurs contre les deux maladies auto-immunes font diminuer le risque de maladies cardiovasculaires. « Ceci est une piste extrêmement intéressante pour les patients souffrant de ces maladies qui sont parfois hésitants à recevoir ce genre de traitement», a conclu le Dr Pineau.