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Salon de l’auto 2020: Dévoilements et présentations spéciales

La 77ieme édition du Salon International de l’Auto de Montréal est lancée et c’est avec beaucoup d’effervescence que les gens des médias ont eu droit aux multiples dévoilements et premières canadiennes ainsi que nord-américaines.

La Zone Électrique qui se trouve au niveau 7 du Palais des Congrès a pris de l’expansion et comprend maintenant plusieurs modèles autant électriques que hybrides ainsi qu’à pile combustible. On y retrouve également une grande variété de bornes de recharge  produites par différentes compagnies. La section des vélos électriques est maintenant plus concentrée et offre aux visiteurs un grand choix pour tous les budgets. Plusieurs conférences sur l’électromobilité seront offertes tout au long de la semaine et on pourra même faire l’essai de certains modèles présents tel que la BMW i3, Chevrolet Bolt EV, Ford Escape Hybride, Hyundai Ioniq et Kona électrique, Kia Soul EV, Mitsubishi Outlander PHEV et la Volkswagen e-Golf.

Parmi les constructeurs présents, BMW est celui qui a présenté le plus de nouveautés avec 5 modèles dont la BMW Gran Coupe 2020, une voiture d’un grand raffinement.

Pour les amateurs de supercars, et pour ceux qui veulent rêver un peu, vous serez gâter puisqu’elles sont toutes regroupées dans le même secteur au niveau 5; McLaren avec la GT, la 600LT MSO (l’unique modèle pour l’instant) et la Senna; Lamborghini et Lotus nous dévoilent la EVO Coupe et décapotable et la Lotus GT Evora.

Les amateurs de Porsche pourront finalement admirer les fins détails de la toute nouvelle Porsche Taycan Turbo entièrement électrique.

Un dévoilement tout spécial était celui de la Genesis Mint, une voiture électrique de gabarit citadin pour deux personnes qui offre un niveau de luxe raffiné et des particularités comme les hayons composé de deux portes à ciseau latérales qui lèvent vers l’arrière

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que les gens des médias ont pu assister à la présentation de la nouvelle Corvette complètement redessiné et on peut dire qu’elle est très réussie du point de vue esthétique. Une autre présentation importante était celle de la nouvelle Mustang Mach-E chez Ford.

Nissan a présenté sa toute nouvelle Sentra « révolutionnaire » qui est effectivement un modèle avec une toute nouvelle plateforme mais la grande annonce est venu de François Dumontier qui était en compagnie du promoteur de cette série, Jacques Deshaies, qui a confirmé que la Coupe Nissan Micra sera de retour pour le weekend du Grand Prix du Canada les 12, 13 et 14 juin prochains.

C’est donc un totale de 52 dévoilements et présentations spéciales, 37 premières Canadiennes et 3 premières Nord-Américaines que ce premier salon du calendrier 2020. 

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L’heure juste sur ces fameuses «Belles Américaines» de Cuba

En cette période hivernale, nombreuses sont les personnes au Québec qui rêvent du chaud soleil de Cuba. C’est pourquoi plusieurs d’entre elles se retrouveront à bord d’un avion en direction de Varadero pour y vivre de belles vacances. Il y aura aussi dans cet avion des amateurs de voitures anciennes qui seront impatients de voir ces fameuses «Belles Américaines» des années cinquante. Surtout que leur intérêt aura été piqué par des émissions de télé sur le sujet.

Il y a un adage qui va comme suit : «Tout ce qui brille n’est pas or». Il s’applique si bien aux fameuses voitures de Cuba. Selon plusieurs publications, il y aurait encore quelque 60 000 exemplaires de ces Chevrolet, Ford, Buick et Dodge de l’époque toujours en état de marche sur l’île. Mais peu sont vraiment belles. En fait, il y a déjà quelques années, Gilbert Bureau, président des Voitures Anciennes du Québec (VAQ) qui passe la majeure partie de ses hivers à La Havane, me disait qu’il y avait plusieurs autos encore plus belles qui sont cachées au pays car les gens n’ont pas les moyens de les assurer et encore moins de les rouler!

De nos jours, de nombreux propriétaires cubains d’anciennes américaines utilisent leur voiture pour faire du taxi, un moyen sûr de vivre une vie plus agréable grâce à un revenu plus élevé. Incidemment, cette industrie du taxi pour touristes est maintenant gérée par le gouvernement cubain.

Sachez que le Cubain moyen fait environ 40 Pesos CUC soit 51 $ CA par mois. L’essence se vendait autour des 1 Peso CUC (1,29 $ CA) le litre en décembre 2019. Faites le calcul, remplir un réservoir d’une quarantaine de litres demande plus d’un mois de salaire! Et surtout avec une Américaine de la fin des années cinquante dont le V8 fait au moins 15 litres aux 100 kilomètres en ville!

On comprendra alors pourquoi les Cubains les plus débrouillards sortiront ce V8 de sous le capot pour le remplacer par un quatre cylindres diesel issu d’une des voitures soviétiques qui leur ont été imposées au début des années soixante après la Révolution ou encore par celui d’un petit camion européen ou asiatique dont le vie utile est dépassée. Ces belles Américaines ont alors de la difficulté à se déplacer et surtout, leurs conducteurs ne vont pas vite afin d’économiser le plus possible le carburant.

Évidemment, un si beau pays avec un si beau climat, c’est plus invitant de s’y promener en cabriolet! Oui, mais, malgré le nombre imposant de cabriolets qui y ont été vendues à l’époque, plusieurs propriétaires actuels de voitures des années cinquante y coupent littéralement leur toit pour les transformer en «convertibles». C’est possible avec ces voitures car leur carrosserie repose sur un châssis rigide mais ce ne le serait pas avec nos autos actuelles avec caisse autoporteuse. Toutefois, l’effet n’est pas toujours des plus élégants. Souvent, ces bricoleurs de l’auto laissent une partie du toit à l’avant pour y installer des agrafes pour la capote «rapportée» très bricolée (et surtout pas belle). Ironiquement, il n’y avait plus de cabriolet à quatre portes chez les constructeurs de Detroit à cette époque. Mais, vous en verrez beaucoup à Cuba.

En dehors des régions touristiques du Parque Central de La Havane ou de la région de Varadero, ces «belles» américaines sont plutôt des épaves rafistolées ou des drôles de véhicules hybrides comme, par exemple, un devant de Dodge du début des années cinquante sur un châssis de camionnette Mercedes avec une carrosserie maison faite pour transporter le plus de passagers possible (un taxi payant!). D’autres véhicules auront des ornementations greffées provenant d’autres marques d’autos. Et ce n’est pas toujours élégant. Les pare-chocs seront repeints en couleur argent. En ce qui a trait aux peintures, ne vous attendez pas à voir des chefs d’?uvre de maîtres carrossiers! Pire encore, plusieurs autos sont peintes en rose (surtout les Cadillac!), une couleur qui n’était pas nécessairement disponible à l’époque.

Enfin, si vous rêviez d’en acheter une là-bas et de l’importer chez nous, détrompez-vous! Tout d’abord, si l’on se fie à l’émission sur ces autos qui passe à la télé, les animateurs ont cru pouvoir négocier le prix d’un cabriolet Chevrolet 1956 et ils ont vite déchanté! Le vendeur demandait plus de 25 000 $ CA et la voiture n’était certes pas un bijou! Puis, il y a toutes les lois à faire face pour la sortir du pays?Mieux vaut en acheter une chez nous!

Cet article n’est pas pour discréditer ce qui est un trésor national cubain, au contraire. Toutefois, je m’attends à ce qu’il «survivre» encore bien des années!

Note : si vous allez à Cuba, il y a des chances que vous y voyiez des camionnettes GMC toutes récentes ou des tracteurs poids lourd nord-américains de notre époque. Sachez que ces véhicules appartiennent à des compagnies canadiennes qui opèrent à Cuba. D’autres véhicules américains plus ou moins récents peuvent aussi venir du Mexique ou d’autres pays sud-américains?

Les Chevrolet 1955 sont très populaires à Cuba.

À Varadero, vous avez le choix entre les vieux taxis et les plus neufs.

Vu à Cardenas, une familiale Chervolet 1952 et une Oldsmobile 1958, la première fonctionnant avec un moteur diesel au carburant de provenance douteuse?

Toujours à Cardenas, deux Ford, une de 1948, l’autre de 1957.

Cette Jeep vue à Cardenas est en fait un véhicule indien de Mahindra qui possède toujours une licence pour fabriquer des Jeep d’après la Deuxième Grande Guerre.

Ce véhicule a un devant de Dodge 1950 avec carrosserie faite maison, le tout reposant sur un châssis de camionnette Mercedes-Benz!

Cette Ford 1952 a été croquée sur le vif face au bar La Floridita, établissement préféré de l’écrivain Ernest Hemingway à La Havane.

Une Cadillac 1957 au Parque Central de La Havane.

À l’intersection du Parque Central, une Chrysler de la fin des années quarante, un camion Ford de la même époque et une Chevrolet 1956.

Une MG-A «restaurée» vue à La Havane.

Une Chevrolet 1948, une Buick 1956 et une Ford 1953 vues de l’arrière à La Havane.

Un beau cabriolet Buick 1959 à La Havane.

La Chevrolet 1956 est fort possiblement la voiture la plus recherchée des Cubains. Ce fut aussi la voiture la plus vendue au pays durant les années cinquante.

Mon livre de référence préféré, il est très rare!

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SEMA 2019 : Détroit toujours en vedette

Chaque année, à Las Vegas, se tient le salon SEMA regroupant la majorité des fournisseurs EN  ACCESSOIRES de l’industrie automobile et de l’après marché. On n’y retrouve des jantes, des accessoires moteur, des pièces de rechange, bref tout ce qui peut intéresser les amateurs d’automobiles modifiées. Depuis quelques années, les constructeurs automobiles se sont intéressés à cet événement en exhibant des versions modifiées de leurs modèles. Puisque les camionnettes et les V US sont très populaires, il n’est pas surprenant que les constructeurs de Détroit s’intéressent à ce genre de modèle sans oublier certains véhicule plus sportifs.

Voici donc que sans aucune explication préalable, les quelques véhicules qui étaient en vedette à cet événement réservé aux professionnels de l’industrie automobile, donc interdit au public.

Goodguys Rod & Custom Mustang Convertible

RTR Scrambler Ford Ranger

RTR Scrambler Ford Ranger

Ford Poolvorde Racing

Ford Poolvorde Racing

Ram 1500 Rebel

CTS Motorsports Baja Forged

Goodguys Rod & Custom Mustang Convertible

Ram 1500 Rebel

CTS Motorsports Baja Forged

Mopar Challenger Drag Pack

Mopar Challenger Drag Pack

BDS Suspension Ford F-350 Superduty

BDS Suspension Ford F-350 Superduty

2020-Chevrolet-COPO-Camaro

SEMA-Chevrolet-Silverado-RST-OffRoad-Concept

Chevrolet e10 Concept

2020-Chevrolet-COPO-Camaro

Chevrolet Silverado Street Force

SEMA-Chevrolet-Silverado-RST-OffRoad-Concept

2020-Chevrolet-COPO-Camaro

Chevrolet e10 Concept

Chevrolet Silverado Street Force

Jeep Wrangler Rubicon Mopar

Jeep Wrangler Rubicon Mopar

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Polestar 2, des débuts québécois

Pour l’instant, la marque Polestar est pratiquement inconnue aussi bien au Québec qu’ailleurs en Amérique du Nord. Cela se comprend puisque cette marque était à l’origine une compagnie se spécialisant dans la modification des voitures Volvo afin de les rendre plus sportives sans oublier une série de courses de monotypes Volvo disputées en sol suédois. Puis, en 2015, Volvo s’est porté acquéreur de la compagnie et on a offert des versions de certains modèles Volvo sous cette bannière.

Puis, Volvo et le constructeur chinois Geely qui détient la majorité des actions du constructeur suédois se sont associés pour fonder la compagnie Polestar qui se spécialisera au cours des années à venir dans la conception et la production de voitures 100 % électriques. D’ailleurs, elles seront fabriquées dans des usines situées en Chine. Cependant, Volvo continuera à offrir certains modèles à vocation sportive portant l’appellation Polestar Engineering. Souhaitons que cette dichotomie ne soit pas source de confusion chez les consommateurs.

Pour l’instant, deux modèles seront offerts ici quelques mois aux consommateurs nord-américains. Il s’agit de la Polestar 1 et du Polestar 2 tandis que dans un avenir rapproché, un VUS 100 % électrique sera commercialisé et sera identifié comme étant le Polestar 3. Mais pour l’instant, ce sont les modèles 1 et 2 qui seront disponibles.

Pour l’instant, la marque Polestar est pratiquement inconnue aussi bien au Québec qu’ailleurs en Amérique du Nord. Cela se comprend puisque cette marque était à l’origine une compagnie se spécialisant dans la modification des voitures Volvo afin de les rendre plus sportives sans oublier une série de courses de monotypes Volvo disputées en sol suédois. Puis, en 2015, Volvo s’est porté acquéreur de la compagnie et on a offert des versions de certains modèles Volvo sous cette bannière.
Puis, Volvo et le constructeur chinois Geely qui détient la majorité des actions du constructeur suédois se sont associés pour fonder la compagnie Polestar qui se spécialisera au cours des années à venir dans la conception et la production de voitures 100 % électriques. D’ailleurs, elles seront fabriquées dans des usines situées en Chine. Cependant, Volvo continuera à offrir certains modèles à vocation sportive portant l’appellation Polestar Engineering. Souhaitons que cette dichotomie ne soit pas source de confusion chez les consommateurs.

Pour l’instant, deux modèles seront offerts ici quelques mois aux consommateurs nord-américains. Il s’agit de la Polestar 1 et du Polestar 2 tandis que dans un avenir rapproché, un VUS 100 % électrique sera commercialisé et sera identifié comme étant le Polestar 3. Mais pour l’instant, ce sont les modèles 1 et 2 qui seront disponibles.

Le premier

Lorsque Volvo et Geely ont annoncé la création de cette nouvelle marque, ils ont également dévoilé le premier véhicule qui sera offert sur cette bannière. Désigné comme étant le Polestar 1, il s’agit d’un élégant coupé basé sur la plate-forme SPA (Scalable Product Architecture) déjà utilisée par Volvo sur plusieurs de ses véhicules. Mais contrairement aux autres modèles annoncés, ce coupé aux lignes spectaculaires est un véhicule hybride rechargeable doté d’un moteur avant transversal et de deux moteurs électriques situés sur l’essieu arrière. Il en résulte une combinaison de puissance de 600 chevaux et un couple de 738 livres pieds.

Avec une suspension développée par la compagnie Ohlin, cette voiture est une sportive offrant non seulement des performances impressionnantes, mais également un comportement routier à la hauteur de ses apparences.

Seulement 500 exemplaires seront produits la première année et son prix est d’environ 200 000$ de quoi limiter sa diffusion et créer une demande nettement supérieure à l’offre. Mais la compagnie Polestar compte surtout sur le modèle 2 pour se développer et s’imposer sur le marché des voitures électriques. Et on ne s’en cache pas, le modèle ciblé de la concurrence est le Tesla3.

Le second

Si le coupé de luxe se limite à quelques centaines d’exemplaires, les destinées du Polestar 2 sont plus ambitieuses alors que l’on vise une distribution dans plusieurs pays et notamment en Europe, en Chine, en Amérique du Nord, en Scandinavie et plusieurs autres marchés par la suite.

Il s’agit d’un hatchback cinq portes à la silhouette élégante, mais relativement conventionnelle. Détail à souligner, contrairement à plusieurs autres véhicules à propulsion électrique, les stylistes ont opté pour une grille de calandre comme s’il y avait un moteur conventionnel sous le capot. Bien au contraire, on y retrouve un moteur électrique à l’avant et un autre à l’essieu arrière. Il en résulte une puissance de 408 chevaux et un couple de 487 livres pieds, ce qui produit des accélérations de zéro?100 km en un peu moins de cinq secondes. Le rayon d’action sera d’environ 500 km.

Il sera également possible de commander une version « Performance Pack » qui améliore la dynamique de la voiture avec des amortisseurs Ohlin, des freins Brembo et des roues forgées exclusives à ce modèle. Sur le plan visuel, les étriers de freins sont de couleur or tout comme les ceintures de sécurité sur ce modèle. Soulignons que l’on a utilisé cette couleur or sur certains modèles Volvo Polestar Engineering.

Il est déjà possible de visiter le site Internet Polestar.com pour en savoir davantage et également pour y réserver son véhicule. Déjà, selon les responsables de cette nouvelle compagnie au Canada, les ventes anticipées dépassent de beaucoup les prévisions.

Soulignons au passage que ce véhicule est doté d’une application Android qui permettra aux développeurs de concevoir de nouvelles applications. Cette association ouvre d’intéressantes perspectives et en plus, la personnalisation de sa voiture est nettement facilitée. Le téléphone intelligent Android devient non seulement un outil de communication, mais un module de contrôle de différentes composantes. Incidemment, la voiture est en mesure de détecter qui prend place derrière le volant et d’effectuer les réglages de sièges de rétroviseur et même de climatisation cinq portes.

Un dirigeant jeune et doué

La responsabilité de gérer l’implantation de cette marque au Canada et son développement a été confiée au Québécois Hugues Bissonnette qui a connu une impressionnante feuille de route chez Volvo. Il a entre autres oeuvré en Suède au siège social de Volvo en tant que responsable de développement de nouveaux produits et jusqu’à tout récemment, il était le directeur des ventes, de la planification des produits et de la distribution des véhicules chez Volvo Canada.

Il aurait été pratiquement impossible de trouver quelqu’un de plus qualifié pour diriger les destinées de cette nouvelle marque au pays. Il faut souligner que pour l’instant, la direction de Polestar en Amérique est établie au New Jersey où Volvo il y a établi ses bureaux il y a plusieurs décennies. L’annonce des bureaux canadiens sera annoncée d’ici peu.

En entrevue, Hugues Bissonnette a confirmé qu’il y aura initialement trois centres de vente de la marque au Canada, soit Montréal, Toronto et Vancouver. De plus, le système d’entretien de ces voitures s’effectuera chez les concessionnaires Volvo dotés d’un service spécialement dédié à ces voitures fabriquées en Chine dans des usines ultramodernes.

L’avantage d’un Québécois pour diriger cette compagnie à l’échelle du pays s’imposait pratiquement non seulement en vertu des qualités de gestionnaire du gérant national, mais surtout parce que le Québec est le centre névralgique des ventes de voitures électriques au pays, du moins pour l’instant.

Débuts québécois

Au Canadas, c’est au Québec que les véhicules électriques son t les plus en demande C’est ce qui explique sans doute que le choix du premier concessionnaire Polestar au pays a été attribué au Groupe Park Avenue qui est une entreprise gérant de multiples concessions automobiles de plusieurs marques, et qui possède également une expérience reconnue dans la gestion de modèles de luxe et à vocation plus ou moins exclusive. Norman Hébert Jr est à la tête de ce groupe qui possède une expérience hors du commun dans la gestion de la commercialisation de véhicules sophistiqués et innovateurs, ce qui est le cas du Polestar.

La décision de choisir un concessionnaire québécois au tout début s’explique en plus par la grande popularité des voitures électriques dans cette province.

L’aventure de la marque Polestar est lancée au Canada et son développement sera intéressant à suivre.

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Officiellement, Ford retire sa GT des courses

En janvier 2015, Ford dévoilait au Salon de l’auto de Detroit une véritable surprise, une nouvelle

Ford GT. Personne ne s’y attendait. Et personne ne s’attendait à ce que Ford promette une victoire aux 24 Heures du Mans de 2016 afin de souligner le 50eanniversaire de la spectaculaire victoire des Ford GT MK II (premier, deuxième et troisième) à cet évènement légendaire. C’était en 1966 et Ford battait enfin Ferrari (le film Ford vs Ferrari qui sera présenté en première en novembre raconte cette histoire). Depuis ce temps, la Ford GT a également gagné 18 autres courses d’endurance depuis ce temps. Le but de cet exercice était de prouver le développement des technologies du constructeur américain (ironiquement, la Ford GT est construite chez Multimatic en Ontario!)

Et si vous ne le saviez pas, la Ford GT est mue par un V6 Ecoboost de 3,5 litres semblable à celui que l’on retrouve sous le capot des?pick-up F-150 de la marque. À ses débuts, la nouvelle GT ne semblait pas à la hauteur de la situation. Mais c’étaient des problèmes mécaniques (très prévisibles pour une nouvelle voiture de course) qui lui ont nui. Ces problèmes n’étaient pas reliés à la mécanique de Ford mais à des accessoires adjacents. La vraie première victoire de la nouvelle Ford GT arriva à Laguna Seca en mai 2016. Et un mois plus tard, la GT remporta la victoire de sa catégorie au Mans. Ferrari, l’éternel rival de Ford dans ce domaine, termina deuxième alors que les Ford GT finissaient aussi troisième et quatrième.

Tout récemment, Ford annonçait son retrait «officiel» des courses de la classe LMGTE laissant à des indépendants le loisir de continuer surtout en IMSA WeatherTech et en endurance mondiale (WEC) de la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile). Selon toute vraisemblance, Ford ne compte pas revenir en course automobile GT avant 2022 alors qu’il sera question de puissance hybride ou électrique. Entretemps, les Ford GT de rue continueront d’être produites chez Multimatic jusqu’au nombre limite de 1350 unités (à un prix avoisinant les 500 000$). Attendez-vous quand même à ce que les actuelles GT continuent de se distinguer en course tout comme les GT des années soixante le font toujours en courses «Vintage», surtout en Europe!

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Quelle direction prend la patronne de GM ?

Lorsque Mary Barra a été nommée à la tête de General Motors en janvier 2014, elle est devenue la première femme à diriger une entreprise de cette envergure dans le monde automobile. Elle est entrée en poste quelques années après les ennuis financiers de ce constructeur qui s’étaient traduits par un dépôt de bilan et une direction nommée par Washington. Son arrivée marquait un renouveau et l’optimisme était de mise.

Et cette personne était fort bien équipée pour gérer une compagnie de cette envergure. En effet, cette ingénieure en génie électrique et détentrice d’un MBA, avait passé toute sa carrière au sein de cette compagnie occupant graduellement des postes de plus en plus importants, étant notamment responsable du développement des nouveaux modèles, de l’approvisionnement de pièces de la part des fournisseurs ainsi que la mission de réduire la prolifération des modèles et des usines de production.

À ses débuts, tout était au beau fixe. Et on a par la suite été impressionné par le fait qu’elle ait tenu tête au président Donald Trump qui tenait mordicus à ce que GM ferme ses usines au Mexique pour concentrer la production aux États-Unis. Elle a refusé d’agir de la sorte malgré les menaces présidentielles.

Sous sa gouverne, GM a accumulé d’importants profits. Mais depuis un certain temps, plusieurs de ces décisions ont été critiquées et plusieurs s’interrogent pour savoir si l’orientation annoncée est la bonne.

Bye-bye Opel

Son premier geste controversé a été la décision de vendre la filiale allemande Opel au groupe français PSA, permettant à cet acheteur de devenir le plus important producteur automobile en Europe. Cette vente comprend non seulement la marque Opel, mais également la marque britannique Vauxhall.

On a expliqué que cette décision avait pour but de colmater les pertes enregistrées année après année par cette filiale européenne et de pouvoir ainsi investir davantage dans le développement mondial des marques propres à GM. À première vue, ce raisonnement peut se défendre, mais on s’interroge doublement lorsqu’on sait que Opel participait à l’élaboration et au développement de certains modèles Buick, entre autres, destinés aux marchés canadien, américain et même chinois. C’est ainsi que la berline Regal vendue au Canada est une version nord-américaine de l’Opel Insignia. Il s’agit d’une voiture proposant un agrément de conduite relevé et possède toutes les caractéristiques permettant à cette marque de retrouver son prestige d’antan.

Parlant de Buick, il faut s’interroger quant à la sagesse des décisions prises par les dirigeants de cette division. En effet, au lieu de tenter de mousser la vente de berlines dont la popularité est en baisse partout sur le marché, on préfère ignorer celles-ci pour inciter les gens à se procurer l’un des nombreux VUS de la marque. C’est se tirer dans le pied si vous voulez mon avis. En plus, le modèle Regal TourX est une version familiale de la berline et c’est un véhicule exceptionnel. Pour des raisons que l’on ignore, ce modèle n’est pas distribué au Canada. Go Buick Go : droit dans le mur.

Et si les économies et l’accumulation de capital enregistré lors de la vente d’Opel devaient permettre des investissements en Chine par exemple, ça tombe mal puisque le marché chinois est en régression et plusieurs usines de différents constructeurs ont été fermées. Parlant de fermetures, Madame Barra y est allée de sa contribution en Amérique.

Pouf ! Un seul coup de baguette a suffi

L’an dernier, grande commotion dans l’industrie automobile alors que la patronne de GM annonçait d’un seul coup la fermeture d’usines en Amérique du Nord. Celles-ci sont : Oshawa (Ontario), -Hamtramck (Michigan), Lordstown (Ohio). De plus, on a sabré dans les effectifs des cols blancs de la compagnie tout cela afin de réorganiser la structure corporative.

Il est certain que les difficultés des négociations avec le syndicat des UAW, qui ne sont pas toujours conclues au moment d’écrire ces lignes, subissent les contrecoups de ces fermetures.

Mais l’incompréhension devient encore plus profonde, lorsqu’on apprend que GM est en négociation avec la compagnie Workhorse qui désire acheter l’usine d’assemblage de Lordstown en Ohio. Avant d’annoncer sa fermeture, on y fabriquait la Chevrolet Cruze qui jouissait pourtant d’une certaine popularité.

Si jamais Workhorse devient acquéreur de cette usine, il prévoit fabriquer des fourgonnettes et camionnettes 100 % électriques. Ce qui est quand même un peu ridicule puisque GM décide de fermer cette usine pour pouvoir mieux investir dans les véhicules électriques et la vend à une compagnie déjà en mesure d’en produire.

Il faut espérer qu’il y a une entente pour que les deux parties puissent se partager la production de ces véhicules.

Parlons-en des voitures électriques!

Les récentes décisions incluant le congédiement de milliers d’ouvriers, de fermeture d’usines, de vente de la filiale Opel, tout ça à un but, c’est de pouvoir bénéficier d’importantes sommes d’argent afin d’investir dans le développement de voitures autonomes et électriques.

De prime abord, cela se tient, mais pour l’instant, sur notre marché, seule la Chevrolet Bolt à propulsion électrique est offerte. On a trucidé la Volt que l’on avait améliorée pour 2019 parce qu’on a fermé l’usine où on la produisait. Pourtant, c’était le best-seller des voitures hybrides rechargeables et le taux de satisfaction était l’un des plus élevés de l’industrie. Si vous y trouvez une certaine logique, ce n’est pas mon cas.

En plus, alors que plusieurs constructeurs annoncent des nouveautés à brève échéance en matière de véhicules électrifiés, les annonces du constructeur de Détroit se font attendre. Volkswagen entre autres met les bouchées doubles pour électrifier la majorité de sa gamme de véhicules d’ici 2025. Et malgré les multiples annonces que Tesla ferait faillite, la compagnie d’Elon Musk est toujours le plus important producteur de voitures électriques au monde et jouit d’une très grande popularité sur le marché chinois, le plus important marché automobile au monde. Quant à GM, il faut souligner qu’il a dévoilé récemment la Buick Inspire, une voiture concept 100 % électrique qui devrait théoriquement être vendue en Chine.

Et si Madame Barra a l’intention d’investir des milliards pour le développement des véhicules autonomes, elle devra avoir les coffres bien remplis puisqu’on prévoit que ce secteur de l’automobile ne sera pas un fait accompli partout sur notre marché avant une décennie. C’est de la planification à très, très long terme !

Pendant ce temps, les négociations avec les travailleurs en grève piétinent toujours au moment d’écrire ces lignes et les experts affirment que GM a déjà perdu plus d’un milliard de dollars. Sans oublier que le manque d’approvisionnement de certains modèles leur fait perdre des ventes.

J’espère de tout c?ur, que Madame Barra a toujours les deux mains sur le volant et qu’elle ne conduira pas le géant américain droit dans le mur suite à de mauvaises décisions. Après tout, quand on gagne en salaire annuel plus de 25 millions de dollars canadiens, on n’a pas droit à l’erreur.

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GMC Sierra 1500 AT4, un surprenant moteur diesel

Lors de la présentation de sa nouvelle camionnette Sierra au Salon de l’auto de New York l’an dernier, GMC avait un as dans sa manche : la version AT4 dont la présentation extérieure et les caractéristiques techniques privilégient une utilisation hors route. Cette version, dans la hiérarchie du Sierra, se place directement sous le Denali, la version la plus luxueuse de la gamme.

Cette décision de proposer une version plus spécialisée a été couronnée de succès puisque celle-ci a connu beaucoup de succès, même auprès des gens qui n’ont pas nécessairement envie d’aller s’éclater hors route, mais qui apprécient la présentation de ce modèle.

Au chapitre technique, on retrouve des plaques de protection sous le véhicule, de même qu’une suspension dotée d’amortisseurs monotubes Rancho.

C’est ce modèle qui a été utilisé pour nous démontrer les qualités du nouveau moteur diesel turbo compressé qui est disponible sur ce modèle en plus des moteurs V8 de 5,3 litres et 6,2 litres. Tous les essais de conduite sur route et hors route ont été effectués au volant d’une Sierra AT4 propulsée par le moteur diesel.

Un impressionnant moteur diesel

Au cours des derniers mois, Ford, General Motors ainsi que la division RAM de FCA ont chacun dévoilé un moteur diesel en plus de se livrer à une guerre de chiffres concernant la puissance et le couple de leur moteur respectif. Au tout début, c’était le moteur Duramax de GM qui affichait le couple le plus important. Pour être ensuite dépassé par l’EcoDiesel de RAM. Mais, indépendamment de cette querelle de chiffres, il faut souligner que le moteur Duramax propose une architecture plus efficace, plus simple en même temps tout en étant plus puissant.

En effet, ce moteur 3,0 litres turbo compressé est un six cylindres en ligne, une configuration reconnue pour sa douceur, son nombre moins nombreux de pièces et également l’avantage de ne pas avoir recours à des arbres d’équilibrage. Sur le plan technique, le bloc moteur est en aluminium tout comme la culasse tandis que les cylindres sont à parois d’acier pour assurer une plus grande durabilité. Un turbocompresseur à débit variable est utilisé et l’entrée d’air est réglée électroniquement afin d’optimiser le tout.

Somme toute, cette combinaison de la version AT4 et du moteur Duramax 3,0 litres devrait connaître une rassurante popularité et permet ainsi à GMC être la marque de camionnettes la plus vendue chez ce constructeur.

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Les constructeurs allemands en force à Francfort

Nous sommes en Allemagne et il est tout à fait logique que le Salon de l’Auto de Francfort soit envahi par les constructeurs de ce pays.

Mais lorsqu’un conglomérat automobile est aussi grand que le groupe Volkswagen (VAG), vous pouvez être assuré qu’il a de nombreux nouveaux produits à présenter lors d’un événement aussi important que l’IAA. Bien que la popularité des salons automobiles traditionnels ait diminué ces dernières années, le Salon de l’auto de Francfort reste un événement important pour l’Europe, au même titre que le Salon de l’automobile de Paris et le Salon de l’automobile de Genève, organisés chaque mois de mars.

La 68ème IAA a officiellement ouvert ses portes avec la première journée de presse, mais comme ce fut le cas lors de précédents salons automobiles, VAG organise une «soirée de groupe» la veille de l’ouverture. L’aperçu d’une durée d’environ 30 minutes nous a permis de découvrir ce que VW et ses nombreuses marques ont préparé pour cette semaine.

En commençant par la marque principale, VW va présenter la version de production très attendue de l’ID.3. Présenté dans une campagne de « teasers » terriblement longue, l’ID.3 entièrement électrique sera le premier modèle routier du groupe à rouler sur la plate-forme MEB. Il remplacera la e-Golf dans la vaste gamme de produits de la société et introduira un nouveau logo.

Parlant de la Golf, la Mk VIII n’est pas à Francfort, VW ayant décidé d’organiser un événement autonome pour sa voiture la plus populaire. C’est prévu pour le mois prochain. La marque allemande veut que l’ID.3 soit sa vedette au IAA, ce qui est logique compte tenu de l’importance considérable du hayon compact à cinq portes. La singulière T-Roc Cabriolet sera également à Francfort en tant que multi segment plutôt original.

Audi se présente à l’IAA pour offrir deux produits phares: la RS6 Avant et la future RS7 Sportback. La gamme des Audi Sport sera rejoint par les modèles A4 et Q7 « revampé » ainsi que par le tout premier A1 Citycarver et Q3 Sportback. Le nouveau concept AI: TRAIL sera également exposé ainsi qu’un dérivé hybride rechargeable de l’élégante A7 Sportback, auquel s’ajouteront la SQ8 et la berline sport S8. Le manufacturier aux quatre anneaux n’a pas parlé de la nouvelle A3 Sportback et nous devrons donc probablement attendre un peu plus longtemps.

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Volvo : 2020, une année de consolidation

Honteusement pillée de ses technologies puis abandonnée par Ford, la compagnie Volvo ne cesse de progresser depuis qu’elle a été acquise par le constructeur chinois Geely. La gamme de produits ne cesse de se raffiner et de s’étoffer tandis que les chiffres de vente sont en progression constante depuis quelques années. Mieux encore, alors que le marché connaît un certain ralentissement, les ventes du constructeur sino-suédois sont toujours à la hausse.

C’est ainsi que les ventes ont progressé de 7, 3 % l’an dernier sur le marché global. Aux États-Unis, la progression a été de 4,7 % tandis qu’elle était de 6,2 % pour le marché canadien. Non seulement la qualité et les performances des voitures de la marque sont de nature à intéresser et convaincre les acheteurs, mais plusieurs programmes favorisant le renouvellement d’un modèle à l’autre et la facilité d’entretien sont autant d’éléments innovateurs qui sont de plus en plus populaires.

Si Volvo est en mesure de poursuivre sur sa lancée, c’est qu’on a réussi année après année à adapter les véhicules et leurs caractéristiques générales aux besoins en constante évolution du marché. Pour faire le point sur la cuvée 2020, Volvo a convoqué les journalistes à une présentation des principales modifications apportées à sa gamme de véhicules et à nous présenter la version Polestar du XC 60, une nouveauté sur notre marché. D’ailleurs, voici quelques renseignements additionnels sur ce modèle.

Polestar : c’est quoi?

En tout premier lieu, si le nom de Polestar ne vous dit rien n’en soyez pas inquiets puisqu’il s’agit d’une catégorie de modèles à vocation sportive réalisés en collaboration avec le metteur au point du même nom et qui est sur notre marché de façon quasiment confidentielle depuis quelques années. Autrefois, Polestar était une compagnie modifiant des Volvo afin de les rendre plus rapides et plus attrayantes. Puis, récemment, Volvo s’est porté acquéreur de cette entreprise et nous propose donc plus facilement ces modèles qui sont de plus en plus appréciés des conducteurs sportifs.

Pour l’année modèle 2020, la version Polestar commercialisée en Amérique est la XC 60, une version plus puissante et dotée d’une suspension plus sportive par rapport à la XC 60 plus « conventionnelle » qui est proposée dans les versions Momentum, R-Design et Inscription. Soulignons au passage que la gamme XC60 dans son entièreté est la plus populaire de ce constructeur.

Pour en revenir à notre modèle Polestar, il est propulsé par un moteur hybride rechargeable d’une cylindrée de 2,0 litres d’une puissance de 313 chevaux pour le moteur thermique et de 87 chevaux pour le moteur électrique pour une puissance totale de 400 chevaux. Cette motorisation est associée à une boîte automatique à huit rapports et au rouage intégral. Ce qui n’empêche pas la consommation d’être inférieure à 4,0 litres aux 100 km. Le temps de recharge est relativement rapide puisqu’il faut seulement trois heures sur une borne de 240 Volts pour recharger la batterie qui permet une autonomie en mode électrique seulement de 27 km.

Avec sa suspension modifiée, ses amortisseurs Ohlin, ses freins Akebono et plusieurs composantes de suspension exclusives à ce modèle, les performances sont au rendez-vous puisqu’il faut moins de cinq secondes pour boucler le 0-100 km/h sans oublier de mentionner que la suspension est confortable malgré la nature sportive de ce véhicule.

XC 90 : mise à jour

Puisque ce modèle a été le premier arrivé au début du renouvellement de toute la gamme de ce constructeur, il est donc normal qu’il bénéficie de plus d’attention et de plus de modifications par rapport aux autres modèles.

Les plus importants changements au chapitre de l’esthétique se situent à la partie avant alors que la grille de calandre est dorénavant concave, sa composition est également différente tandis que les pare-chocs avant et arrière ont été modifiés. Pour harmoniser le tout, les stylistes ont dessiné de nouvelles roues et choisi de nouvelles couleurs.

On a fait de même dans l’habitacle en optant pour de nouvelles couleurs, de nouveaux matériaux comprenant des tissus et des appliques en bois. Et pour souligner le caractère plus luxueux de ce modèle, le pommeau de levier de vitesse de la version T8 est orné d’un Crystal Orefors, marque suédoise mondialement connue pour la qualité de ses produits en Crystal.

Cependant, si des améliorations et des modifications sur le plan esthétique ont été effectuées, la mécanique demeure inchangée. Le modèle T5 est propulsé par l’incontournable moteur quatre cylindres 2,0 litres de 250 chevaux. Pour ceux qui préfèrent un peu plus de puissance, la version T6 et son moteur à double suralimentation, turbo compresseur et compresseur, nous propose 313 chevaux. Et le T8 PHED à motorisation hybride rechargeable met 400 chevaux à votre disposition associée à une boîte automatique à huit rapports.

La plus spacieuse des Volvo s’est modernisée, mais on note quand même certains éléments comme les buses de ventilation verticales et autres éléments semblables qui sont des indices d’origine plus lointaine que les plus récents modèles de la marque qui proposent entre autres des buses circulaires.

Cependant, cette Suédoise n’a rien perdu de ses qualités de voitures de luxe et de grandes routières. Son confort est à souligner tout comme de nombreuses composantes assurant plus de sécurité aux occupants. Sans oublier la possibilité de commander une suspension pneumatique et ajouta la polyvalence et au confort.

La XC90 peut également être commandée en version six places, soit six sièges baquets, deux à chaque niveau. Ce sont les occupants de la troisième rangée qui gagnent au change alors que ces sièges baquets sont nettement plus confortables que la traditionnelle banquette utilisée par la concurrence.

La sophistication se poursuit

Curieusement, les succès de Volvo ne sont pas basés sur des performances hors du commun, à des suspensions à vocation sportive donc très fermes et à des réactions instantanées sur la route. En fait, toute la gamme nous propose un équilibre entre le confort, la tenue de route, le caractère pratique des modèles sans oublier une prime à la sécurité qui a toujours été la préoccupation première de ce constructeur suédois.

Il suffit d’ailleurs de regarder de plus près les sièges avant proposés sur chaque modèle pour réaliser que ce n’est pas uniquement le confort qui a préoccupé les ingénieurs, mais également les spécialistes de la sécurité puisque ces sièges sont conçus de manière à protéger son occupant et ce peu importe le type de collision impliquée.

Pour l’année modèle 2020, la quasi-totalité des modèles bénéficie d’améliorations techniques ou de modifications de l’équipement de série et des options. En outre, tous les modèles hybrides rechargeables sont dotés d’une batterie plus puissante de 11,6 kWh. De plus, tous les véhicules dotés du système d’alerte de trafic transversal et du système BLIS de protection d’impact latéral sont dotés du système de freinage automatique.

Finalement, parmi les modèles qui ont bénéficié d’améliorations, le V60 Cross Country est dorénavant légèrement plus large, plus bas et un peu plus long que le modèle précédent. La suspension est également modifiée afin d’optimiser la conduite hors route puisque le rouage intégral est de série.

Somme toute, le constructeur suédois a pris les moyens nécessaires pour que sa gamme de modèles soit toujours aussi compétitive et à la hauteur de la concurrence.

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Art de vivre

Comment survivre aux longues balades en auto

Le problème avec les destinations vacances merveilleuses, c’est qu’il faut s’y rendre.

L’été dernier, je me suis rendue avec chum et marmaille à l’Île du Prince-Édouard et j’ai trouvé ça pas mal aliénant de jouer à « Quand je vais au marché, je mets dans mon petit panier » à l’infini, sans compter que je n’en pouvais plus du seul CD de Carmen Campagne qu’on avait apporté.

Donc cette année, alors qu’un autre dix heures de route m’attend, et ça c’est s’il n’y a pas de trafic, j’ai demandé aux TPL Parents leurs trucs de survie.

1) Les tablettes

Nenon, lâchez vos tomates. Nous ne sommes pas des parents indignes qui ploguons nos enfants sur les tablettes; c’est les vacances, on a le doua, bon. Et puis après, ils vont s’épivarder sur la plage pendant des jours. Donc, on répète après moi: « Quand je vais, en vacances, je downloade sur ma tablette… »

– L’application Passe-Partout de Télé-Québec

– L’application de Ari Cuicui qui fait des recettes de Radio-Canada

– Des films et émissions Netflix à l’infini et plus encore

– Une appli de dessin avec les doigts comme Finger Paint

– Une appli de casse-tête comme Jigsaw

– Candy Crush, Tetris, Solitaire: si c’est utile sur le sofa, ça peut ben faire la job dans l’auto!

***Ne pas oublier ce qu’il faut pour recharger la tablette dans l’auto!

2) Des collations

Manger en voiture, ça occupe! On fait une razzia de barres tendres, fromages, fruits, on garde une bouteille d’eau pas loin.

3) De la toune

On apporte plein de CD ou on downloade plein de tounes pour faire sortir sa Céline intérieure. C’est l’occasion idéale de  transmettre notre culture musicale à nos enfants! Pour le meilleur et pour le pire.

4) Gérer l’horaire et les arrêts

– Plusieurs TPL Parents partent super tôt le matin pour que les kids finissent le dodo dans l’auto, genre Marie-Josée qui a écrit « on part à 4h du matin » mais, spoiler alert, ça ne sera pas mon cas! A contrario, je peux conduire pas mal tard, donc on peut faire un bon bout de chemin en dodo de nuit.

Spotter les McDonalds avec un parc: en route pour la Nouvelle-Écosse, on arrêtait toujours dans les McDo avec des parcs pour que les enfants se défoulent, beau ou mauvais temps. On y débarquait avec notre glacière, pas gênés de manger nos sandwichs et nos fruits. Bon, on s’achetait un café, juste pour dire.

– Faire de fréquentes pauses pipi, garder un ballon ou un frisbee pas loin.

– Visiter les aires de jeux pour enfants.

5) Les indémodables

– Crayons et papiers pour colorier.

– Jeux aimantés de Serpents et Échelles ou de Dames.

– Faire des devinettes: trouver quelque chose qui commence par « A » et faire ainsi tout l’alphabet.

– Les boules labyrinthes Perplexus.

– Le jeu Qui est-ce?

6) Jaser!

Tous les soirs, quand je couche mes enfants, je me dis que je devrais prendre le temps de jaser davantage avec elles, mais je n’ai jamais le temps ou j’ai juste hâte d’aller me coucher moi aussi. Une longue ride de char, c’est l’occasion idéale, pendant qu’elles sont captives (mouahaha!), de se raconter nos vies!

Bonne route et bonnes vacances!

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