Catégories
Automobile

WRX : Ce n’est qu’une question de temps pour Subaru

La concurrence a répondu à Subaru ces dernières années. Comme la WRX et sa déclinaison plus agressive, la STi, ont dominé ce créneau pendant des années, il semble que certains concurrents aient découvert un certain attrait pour cette catégorie. Mais voilà, vaut mieux attendre la concurrence et répondre par la suite.

C’est ce que Subaru s’apprête à faire sous peu. Mais ce n’est pas pour 2018. L’introduction  d’une nouvelle plate-forme plus rigide va aider la cause. Et, en passant, espérons qu’elle va se distinguer beaucoup plus de l’Impreza, telle que promis lors du dévoilement de la génération actuelle.

De toute façon, le modèle vendu depuis 2015 est toujours dans le coup. La WRX est une belle entrée en matière tandis que la STi n’a pas à rougir face aux concurrentes. Chez Honda, la Civic Type R n’offre pas le rouage intégral tandis que la Golf R ne profite pas de la même réputation en matière de fiabilité. Il y a bien la Focus RS mais elle est plus dispendieuse.

Pour 2018, nos deux sportives accueillent quelques modifications dans l’habitacle, une calandre revue, une suspension encore plus efficace et de nouvelles jantes. Tout ça n’est qu’un rafraîchissement avant la grande transformation.

Sur le plan mécanique, deux moteurs sont proposés. La WRX dispose du moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres pour 268 chevaux. Si la boîte manuelle à six rapports est de série, une boîte CVT est également disponible. Cette version peut tout de même atteindre les 100 km/h en moins de six secondes. Si vous désirez encore plus puissance et une voiture au style plus agressif, la version STi est la vôtre. Elle s’équipe du moteur quatre cylindres turbo de 2,5 litres pour 305 chevaux. Dans ce cas-ci, seule la boîte manuelle est proposée.

Si vous êtes amateur de performances, peu importe les conditions, ces deux Subaru sont au sommet de la catégorie.

Pour :

  • Performances relevées
  • Rapport prix/performances
  • Silhouette agressive (STi)

Contre :

  • Changements imminents
  • Boîte manuelle imprécise
  • Consommation élevée

Catégories
Automobile

Subaru Outback : La super familiale

De nos jours, une majorité d’acheteurs n’en a que pour les VUS qu’ils soient authentiques ou non. En effet, on retrouve sur le marché une multitude de modèles qui semblent émuler les véhicules utilitaires sport, mais qui n’en n’ont pas nécessairement les caractéristiques. Pire encore, leur comportement routier n’est pas vraiment impressionnant. Pour sa part, Subaru se défend honorablement dans cette catégorie avec le Forester, mais son modèle Outback est la preuve qu’une familiale peut aussi bien répondre aux besoins d’individus ou de familles.

Plusieurs constructeurs tentent de faire passer une familiale pour ce qu’elle n’est pas, soit un VUS. L’Outback pour sa part ne fait pas de cachettes, c’est une familiale avec une silhouette en harmonie avec cette catégorie. Il en résulte un véhicule qui n’est pas nécessairement spectaculaire au chapitre de l’apparence, mais qui possède une élégance discrète qui devrait bien résister à l’épreuve du temps. Et le plus intéressant, c’est la capacité de charge de sa soute à bagages qui qui en impose parfois à certains VUS supposément plus spacieux.

 

Bien entendu, on a l’esprit pratique chez Subaru et on a concocté un véhicule dont la garde au sol est suffisamment élevée pour affronter des routes en mauvais états ou encore des chemins enneigés. Ce qui permet de pouvoir profiter davantage du rouage intégral qui est offert de série sur toutes les Subaru. En outre, l’habitacle a vu sa finition et la qualité des matériaux s’améliorer au fil des années et la version 2018 bénéficie encore une fois de quelques retouches et améliorations.

La mécanique est plus ou moins similaire à celle de la berline Legacy, ce qui n’est pas surprenant puisque ces deux modèles se partagent la même plate-forme. Le moteur de série est le quatre cylindres 2,5 litres de 175 chevaux qui n’impressionne pas lorsque la voiture est lourdement chargée. Ceux qui prévoient transporter fréquemment passagers et bagages devraient se tourner vers le moteur six cylindres horizontal de 256 chevaux, plus performant et mieux adapté.

Sa tenue de route est sans surprise avec un bel équilibre dans les virages tandis que la direction recalibrée cette année rend les choses encore meilleures. Bref, une voiture bien conçue et fabriquée pour les personnes à la recherche d’un véhicule en mesure de faire face à toutes les situations hiver comme été.

Pour :

  • Habitacle spacieux
  • Rouage intégral efficace
  • Système EyeSight

Contre :

  • Insonorisation perfectible
  • Moteur 2,5 litres un peu juste
  • Silhouette anonyme

Catégories
Automobile

Subaru Legacy : Politiquement correcte

Cette Subaru répond à la lettre à ce que des publications de consommateurs apprécient : une voiture solide, fiable, d’une grande sécurité et proposant également un habitacle très spacieux. Si cette berline est bien cotée, pourquoi alors sa diffusion n’est-elle pas aussi importante? C’est bien simple, bien qu’elle déborde de qualités, cette japonaise possède certaines caractéristiques qui ne sont pas appréciées de certains acheteurs.

Il faut avouer que la présente génération du Legacy est élégante et respecte les canons esthétiques en vigueur. Mais cela n’a pas toujours été le cas et certains loustics ont même affirmé que le centre de design de ce constructeur se limitait à une boîte à suggestions à la sortie de la cafétéria de l’usine. C’est nettement exagéré d’autant plus que la voiture actuelle n’a rien à envier à la concurrence à ce chapitre. Toutefois, la planche de bord pourrait être un peu plus inspirante bien qu’elle soit pratique et d’une ergonomie de bon aloi. Vous l’avez deviné, le design vient au second plan après la technologie et l’efficacité.

 

Justement à ce chapitre, il est difficile de trouver à redire sur le plan dynamique. La tenue de route est bonne et sans surprise tandis que le légendaire rouage intégral de ce constructeur se moque des tempêtes de neige, des routes glacées et de toutes surfaces à faible coefficient d’adhérence. Il faut féliciter ce constructeur de l’offrir de série sur tous ses modèles. Toujours au chapitre de la sécurité, son ingénieux système EyeSight permet également de prévenir et d’éviter collisions.

Le moteur de série est un 4 cylindres de type Boxer avec rangées de cylindres horizontaux. Il faut admettre que sa puissance de 175 chevaux est un peu juste et ce moteur est passablement bruyant en accélération. Toutefois, rien à dire quant à la boîte de type CVT à variation continue. Cette même transmission est associée au moteur six cylindres à plat dont les 255 chevaux rendent la conduite nettement plus dynamique. Soulignons que la boîte manuelle n’est plus disponible cette année.

Pour :

  • Excellente habitabilité
  • Cotes de sécurité impressionnantes
  • Rouage intégral de série

Contre :

  • Insonorisation perfectible
  • Moteur six cylindre gourmand
  • Système d’info divertissement à revoir

Catégories
Automobile

Subaru Crosstrek : Et de deux!

La Crosstrek est une déclinaison de l’Impreza. Cette deuxième génération devrait connaître autant de succès que la première.

Elle offre l’avantage d’être plus haute sur patte pour une utilisation en mode hors route. Il suffit de regarder les publicités du constructeur pour ce modèle pour en comprendre sa vocation.

Comme l’Impreza, la Crosstrek profite d’une nouvelle plate-forme appelée SGP. Cette structure est beaucoup plus rigide. Les ingénieurs ont également ajouté des éléments de suspensions  qui contribuent grandement à la stabilité de cette Subaru. Elle permet maintenant une conduite plus sportive.

Si l’Impreza offre un style moderne, mais plus générique, la Crosstrek propose un style plus aventurier. Sa garde au sol plus élevée s’accompagne de pourtours de roues accentués et de roues exclusives. Pour 2018, cette nouvelle Crosstrek arbore un bouclier légèrement revu et des phares plus effilés. À l’arrière, les feux sont redessinés.

Son habitacle est également transformé. Le tableau de bord est différent sous plusieurs aspects. La disposition demeure la même, mais le dessin général est différent. Selon la version choisie, vous aurez droit à un écran multimédia de 6,5 ou 8 pouces. Les applications Apple CarPlay et Android Auto sont maintenant de mise. Quand on parle de polyvalence, la CrossTrek en est un bel exemple. Les 588 litres en volume de chargement se transforment en 1565 litres une fois le dossier de la banquette arrière rabattue.

Au chapitre de la mécanique, cette Subaru profite du même groupe motopropulseur que l’Impreza. Le moteur quatre cylindres à plat de 2,0 litres extirpe 152 chevaux et 145 lb-pi de couple. Le tout se complète par soi une boîte manuelle à six rapports ou une boîte automatique à rapports continuellement variables, une CVT.

Sommes toutes, cette interprétation de l’Impreza est une belle réussite. Elle permet à plusieurs consommateurs de se payer une compacte polyvalente, agile et équipée du rouage intégral pour un prix de base avoisinant les 23 000 $.

Pour :

  • Structure rigide
  • Rouage intégral efficace
  • Polyvalente

Contre :

  • Boîte manuelle
  • Manque de puissance
  • Version hybride abandonnée

Catégories
Automobile

Subaru Impreza : Adapté à notre climat

C’est ce qu’on pourrait affirmer haut et fort pour tous les modèles de la marque. La marque offre aujourd’hui des voitures d’une grande efficacité en saison hivernale.

De plus, les stylistes se sont grandement raffinés. À preuve, cette Impreza revue l’an dernier.

Il fut une époque où les produits Subaru n’étaient pas très jolis. Mais je vous parle des années 80. C’est loin, très loin! Regardez maintenant le réseau de concessionnaires. Les établissements sont modernes et accueillants. Ces changements sont à l’image de la progression de la marque. La nouvelle Impreza est un reflet de ce renouveau.

Déclinée en berline ou en quatre portes à hayon, l’Impreza 2018 est vraiment réussie. Ce n’est pas le design du siècle, mais sa silhouette est moderne et dans le ton. Encore une fois, la berline est intéressante, mais nous préférons la version à hayon qui offre une plus grande polyvalence. Ses aptitudes dans la neige vont séduire les amateurs de sport d’hiver donc des acheteurs qui ont besoin d’espace.

À l’intérieur, l’espace pour les occupants est plus généreux. Réalisée sur une toute nouvelle plate-forme, cette Impreza millésimée est plus spacieuse. Les passagers arrière profitent également d’un gain d’espace avec un dégagement supplémentaire de 25 mm.

Le volume de chargement du coffre offre 589 litres et est facilité par un hayon plus large.

Sous le capot, le moteur quatre cylindres à plat de 2,0 litres libère 152 chevaux à l’aide de soit la boîte manuelle à cinq rapports ou une CVT.  Derrière le volant, l’on remarque que cette Impreza est plus rigide et que son comportement est encore plus rassurant. Le rouage intégral à prise constante demeure toujours ce qui se fait de mieux sur le marché. De plus, tous les produits de la marque profitent d’une excellente valeur de revente.

La nouvelle Impreza n’est peut-être pas éclatante, mais ses qualités routières, sa fiabilité et son prix de base en font un joueur plus que sérieux dans la catégorie. De plus, elle est la seule qui offre le rouage intégral.

Pour :

  • Rouage intégral efficace
  • Silhouette moderne
  • Excellent châssis

Contre :

  • Manque de puissance
  • Vivement une boîte manuelle 6 rapports
  • Insonorisation

Catégories
Automobile

Subaru Legacy : Politiquement correcte

Cette Subaru répond à la lettre à ce que des publications de consommateurs apprécient : une voiture solide, fiable, d’une grande sécurité et proposant également un habitacle très spacieux. Si cette berline est bien cotée, pourquoi alors sa diffusion n’est-elle pas aussi importante?

C’est bien simple, bien qu’elle déborde de qualités, cette japonaise possède certaines caractéristiques qui ne sont pas appréciées de certains acheteurs.

Il faut avouer que la présente génération du Legacy est élégante et respecte les canons esthétiques en vigueur. Mais cela n’a pas toujours été le cas et certains loustics ont même affirmé que le centre de design de ce constructeur se limitait à une boîte à suggestions à la sortie de la cafétéria de l’usine. C’est nettement exagéré d’autant plus que la voiture actuelle n’a rien à envier à la concurrence à ce chapitre. Toutefois, la planche de bord pourrait être un peu plus inspirante bien qu’elle soit pratique et d’une ergonomie de bon aloi. Vous l’avez deviné, le design vient au second plan après la technologie et l’efficacité.

Justement à ce chapitre, il est difficile de trouver à redire sur le plan dynamique. La tenue de route est bonne et sans surprise tandis que le légendaire rouage intégral de ce constructeur se moque des tempêtes de neige, des routes glacées et de toutes surfaces à faible coefficient d’adhérence. Il faut féliciter ce constructeur de l’offrir de série sur tous ses modèles. Toujours au chapitre de la sécurité, son ingénieux système EyeSight permet également de prévenir et d’éviter collisions.

Le moteur de série est un 4 cylindres de type Boxer avec rangées de cylindres horizontaux. Il faut admettre que sa puissance de 175 chevaux est un peu juste et ce moteur est passablement bruyant en accélération. Toutefois, rien à dire quant à la boîte de type CVT à variation continue. Cette même transmission est associée au moteur six cylindres à plat dont les 255 chevaux rendent la conduite nettement plus dynamique. Soulignons que la boîte manuelle n’est plus disponible cette année.

Pour :

  • Excellente habitabilité
  • Cotes de sécurité impressionnantes
  • Rouage intégral de série

Contre :

  • Insonorisation perfectible
  • Moteur six cylindre gourmand
  • Système d’info divertissement à revoir

Catégories
Automobile

Subaru Forester : Le gros bon sens

Chez Subaru on se concentre sur le caractère pratique d’un véhicule, son fonctionnement sans histoire sans oublier l’utilisation d’une traction intégrale sur tous les modèles.

Et le produit le plus pratique de la famille est sans aucun doute le Forester qui est en fait le seul authentique VUS chez ce constructeur. Des autres modèles peuvent être considérés comme des multi segment, mais ne possèdent pas les caractéristiques de la catégorie comme c’est le cas avec le Forester.

Cette année, il nous revient pratiquement inchangé à l’exception d’une pléthore de modifications et d’améliorations afin d’optimiser sa polyvalence, sa sécurité et son comportement aussi bien sur la route que hors route. Il y a quelques années, un loustic avait souligné que le département de design de ce constructeur était une boîte à suggestions placée à la sortie de la cafétéria des employés. 

Il est vrai que plusieurs modèles n’ont pas toujours été des réussites sur le plan esthétique. Mais, au fil des années, le produit s’est raffiné et le Forester est plus élégant que jamais avec sa grille de calandre traversée par une barre chromée sur laquelle on a accroché l’écusson tandis que les extrémités du pare-chocs, celui-ci étant assez imposant, sont dotées de cavités verticales donnant une allure plus sportive.

L’habitacle se démarque par une finition sans faille, des matériaux de qualité et un tableau de bord qui est relativement simple et pratique d’utilisation. En plus, sur la partie supérieure, il y a un centre d’information posé en relief qui affiche d’importantes informations, mais qui est difficile de consultation. Le meilleur choix à faire dans la gamme de ce modèle est la version avec le moteur boxer turbo 2,0 litres d’une puissance de 250 chevaux. 

Les accélérations sont correctes, mais surtout les reprises qui sont assez vives. Seule la transmission de type CVT à variation continue est offerte et il faut souligner que Subaru maîtrise bien cette technologie. La version de base est dotée d’un quatre cylindres à plat 2,0 litres de 170 chevaux. Une transmission manuelle est offerte, mais mieux vaut opter pour la boîte CVT.

Possédant des cotes de sécurité très élevée, un rouage intégral efficace, une simplicité d’utilisation appréciée et une bonne fiabilité, le Forester à plusieurs arguments plaidant en sa faveur auprès des gens à la recherche d’un véhicule pratique et polyvalent.

Pour :

  • Moteur turbo
  • Rouage intégral
  • Excellente visibilité

Contre :

  • Boîte manuelle
  • Prix élevé
  • Insonorisation perfectible

Catégories
Automobile

Dévoilement du Ford Escape 2020

Dans la majorité des cas, lorsqu’il dévoile véhicule à première mondiale, la plupart des constructeurs automobiles se contentent de soulever le voile couvrant le véhicule et on accompagne le tout de quelques discours à saveur promotionnelle avant de passer aux petits-fours et au champagne.

Mais, chez Ford, la nouvelle génération de l’Escape est tellement importante qu’on a mis le paquet pour présenter ce nouveau véhicule aux membres de la presse.

Le tout s’est déroulé sur les terrains de la fondation Henry Ford à Dearborn dans le Michigan. Sur ces terrains, en plus du célèbre musée portant le nom du fondateur de la marque, on retrouve également un petit village constitué de différents édifices que Henry Ford a déménagé sur ces lieux. On y trouve entre autres l’atelier de Thomas Edison ainsi que le magasin de bicyclettes des frères Wright qui ont effectué le premier vol de l’histoire.

C’est dans ce contexte historique et fort bien aménagé qu’on a dévoilé la toute dernière génération de l’Escape.

On a mis en scène différentes situations tenant à souligner les caractéristiques principales du nouveau véhicule.

De plus, les journalistes présents à cet événement ont été conviés dans différents édifices pour assister à des présentations concernant les principales caractéristiques et technologies utilisées sur ce modèle, une belle expérience. 

Catégories
Automobile

Ford Escape 2020 : Entièrement renouvelé et plus homogène

Le marché des VUS compacts est en pleine progression. À titre d’exemple, lorsque Ford a dévoilé la première génération de son modèle Escape en 2001, le marché comprenait 11 modèles de cette catégorie.

Aujourd’hui, on en compte 22 et Ford prévoit que le marché comprendra 30 modèles d’ici peu.

Non seulement ce secteur du marché est important et ne cesse de se développer, mais pour le constructeur de Dearborn, il représente un de ses best-sellers alors qu’il en a vendu plus de 850 000 unités l’an dernier sur le marché américain.

Compte tenu de l’importance de ce modèle, inutile de dire qu’on a pris tous les moyens possibles pour proposer un véhicule fort compétitif, faisant appel aux dernières technologies. Il n’y a pas un élément qui a échappé aux concepteurs avec pour résultat que ce nouveau venu devrait permettre à Ford de conserver sa suprématie dans ce secteur. D’ailleurs, on a augmenté la capacité de production de l’usine de Louisville au Kentucky où on procède à son assemblage.

Avant tout, la nouvelle génération de l’Escape a été essentiellement conçue en tant que VUS urbain proposant une silhouette stylisée et sportive, une conduite assurant un bon feed-back de la route tandis que l’habitabilité a été optimisée.

La silhouette du juste milieu

Depuis le dévoilement du nouvel Explorer, on assiste à une intéressante évolution du design des utilitaires sport de ce constructeur. Auparavant, on tenait absolument à proposer une silhouette relativement carrée dont les angles relativement ronds des extrémités permettaient d’adoucir le tout. On insistait surtout sur le caractère de tout-terrain avec une pointe de contenu urbain.

Cette fois, les stylistes ont réussi à nous proposer une silhouette carrément sportive, du moins pour la catégorie, qui se place dans la même catégorie que les Mazda CX5 et Kia Sportage pour ne mentionner que ces deux modèles. Le côté urbain de l’Escape est accentué par une grille de calandre qui est inspirée de celle de la Mustang tandis que certains éléments de la partie inférieure avant sont empruntés au modèle GT.

Le résultat final est à la fois moderne et bien réussi sur le plan esthétique. En outre, les ingénieurs ont passé plus de 200 heures dans la soufflerie afin d’optimiser le coefficient de traînée et réduire ainsi l’indice de pénétration dans l’air. Pour ce faire, on retrouve des déflecteurs devant les pneus avant pour dévier l’air, la partie inférieure du véhicule est partiellement encapsulée afin d’offrir la moindre résistance au passage du flot d’air tandis qu’une attention particulière a été également appliquée aux rétroviseurs extérieurs. La section arrière comprend un déflecteur sur la partie supérieure du hayon spécialement étudié pour réduire les turbulences.

Somme toute, le nouvel Escape propose une silhouette moderne et équilibrée qui a de fortes chances de plaire à la grande majorité. On a conservé les credo esthétiques propres à la marque, mais on les a mis au goût du jour.

Motorisation tous azimuts

Le comité chargé du développement de cette nouvelle génération a pris tous les moyens nécessaires pour ne rater aucun créneau au chapitre de la motorisation. L’acheteur a le choix entre deux moteurs thermiques, un hybride régulier et finalement un moteur hybride rechargeable. C’est le seul VUS de sa catégorie à proposer un tel choix.

La motorisation de base est constituée par un tri cylindres de 1,5 litre EcoBoost de cylindrée variable d’une puissance de 180 chevaux. L’autre moteur conventionnel est un quatre cylindres 2,0 litres EcoBoost d’une puissance de 250 chevaux. Les deux sont associés à une boîte automatique à huit rapports contrôlée par un bouton de sélection placée sur la console.

Les deux moteurs hybrides de cycle Atkinson ont une cylindrée de 2,5 litres. L’hybride produit 198 chevaux tandis que la version rechargeable en produit 11 de plus. Les deux sont associés à une boîte à rapports continuellement variables. Tous ces modèles, à l’exception de celui à moteur hybride rechargeable, peuvent être commandés avec la transmission intégrale.

La version hybride propose quatre réglages:

  • VE automatique, le véhicule décide de fonctionner soit à l’essence, soit à l’électricité;
  • VE maintenant, les conducteurs peuvent conduire en mode entièrement électrique;
  • VE plus tard, les conducteurs peuvent passer à la conduite entièrement à essence pour conserver l’autonomie électrique pour plus tard;
  • VE recharge, les conducteurs peuvent continuer de charger la batterie pendant qu’ils conduisent et générer des kilomètres d’autonomie électrique à utiliser plus tard.

Chez Ford, on insiste sur le fait que la première génération d’un modèle Escape Hybride a été commercialisée en 2005 et il s’agissait du premier modèle du genre pour la catégorie. On est également fier de souligner qu’ils sont toujours utilisés de nos jours en tant que taxi dans la ville de New York, témoignage de leur robustesse.

Sur les versions à propulsion hybride, l’habitabilité du véhicule n’est nullement réduite en raison de la présence des batteries. Celles-ci sont beaucoup plus petites en raison de l’utilisation du refroidissement par liquide, ce qui permet de les placer sous le véhicule. Cette disposition permet de bénéficier d’une aire de bagages de plus de 1700 litres, lorsque la banquette arrière est repliée.

On n’a rien oublié

Les concepteurs de cette nouvelle génération de l’Escape se sont assurés d’offrir un véhicule plus que complet. Ils ont concocté un habitacle spacieux, comprenant une banquette arrière offrant un dégagement généreux pour les genoux et en plus cette banquette est coulissante. Et bien que le véhicule soit légèrement plus étroit et plus bas, le dégagement pour la tête, les coudes et les hanches est plus généreux que sur le modèle précédent. En plus, on a réduit le poids de 100 kg.

L’habitacle est relativement classique, mais dispose de tous les derniers raffinements. C’est ainsi qu’un écran numérique de 12 pouces qui en plus d’afficher le compte-tours et l’indicateur de vitesse propose également des graphiques en trois dimensions pour indiquer la sélection du mode de conduite. Et sur les modèles Titanium, un affichage tête haute, une première pour Ford en Amérique du Nord, projette de nombreuses informations sur un écran de six pouces. Enfin, peu importe la version, le type de moteur et de propulsion, le pilote peut choisir entre les modes suivants : Normal, Éco, Sport, Slippery et Snow/Sand.

Bien entendu, on retrouve tous les systèmes d’assistance à la conduite pratiquement standards de nos jours. En plus, Ford inclut un système d’évitement avec assistance de la direction afin de contourner un obstacle placé sur notre route. Et bien entendu, le système de stationnement automatique perpendiculaire ou parallèle est offert.

Reste à voir…

Sur papier, et suite à une observation statique lors du dévoilement, le nouvel Escape semble posséder tous les éléments aussi bien esthétiques, mécaniques que pratiques pour connaître plus de succès que le modèle actuel.

Mais, le verdict final ne pourra être livré qu’après un essai routier.

Mais il est possible sans trop se tromper, d’affirmer que la concurrence a de sérieuses raisons de s’inquiéter!

Catégories
Automobile

Volkswagen Passat GT 2018 vs Wolfsburg 2019 : Bonne voiture et astuce marketing ?

Les décisions du constructeur allemand sont parfois décevantes et même inquiétantes. À certaines occasions, on se demande si on est vraiment intéressé à satisfaire les attentes et les besoins de certaines catégories d’automobilistes.

Nous nous en avons encore la preuve avec la décision de Volkswagen de ne proposer qu’un seul modèle Passat pour l’année 2019. En effet, vous aurez beau chercher partout, si vous désirez une Passat 2019, vous devrez vous rabattre sur la version Wolfsburg.

Ce n’est pas que ce modèle soit une mauvaise voiture, mais c’est un peu comme une solde de fin de série. En effet, au Salon de l’auto de Genève, la nouvelle génération de la Passat fait officiellement ses débuts et en attendant l’arrivée de cette nouvelle venue sur notre continent, on a décidé de ne pas trop se préoccuper du sort de ce modèle pour les mois à venir en faisant appel à une vieille recette qui a toujours eu du succès par le passé, une édition Wolfsburg.

Ce faisant, on a abandonné la production de la version GT qui était offerte l’an dernier. Je sais pertinemment, que les berlines de cette catégorie, toutes marques confondues, connaissent un net déclin de popularité, et Volkswagen en subit également les contrecoups. De plus, l’arrivée des nouveaux modèles de VUS Tiguan et Atlas ont certainement influencé les acheteurs. Comme solution mitoyenne, un seul modèle pour 2019 est un compromis qui leur a paru acceptable.

Bref, on s’est contenté de grimer un modèle doté d’une appellation qui a connu du succès afin de répondre à certaines exigences de marketing, tout en laissant de côté les amateurs de conduite un peu plus pointue.

Voici ce qu’on perd

L’an dernier, en réponse à des demandes de personnes qui désiraient se retrouver au volant d’une Passat plus performante et plus agréable à conduire, on avait proposé la GT.

Dévoilée au Salon de l’automobile de Toronto en 2018, la nouvelle GT était une version à production limitée proposant plus d’une vingtaine de changements destinés à doter l’acheteur d’un véhicule plus exclusif et également plus agréable à conduire. Pour ce faire, on retrouvait à l’avant des feux de route et des phares de jour à diodes électroluminescentes, son pare-chocs était emprunté au modèle R-Line tandis que la grille de calandre était à motifs d’alvéoles. En plus, un écusson GT et des accents rouges permettaient de s’associer aux modèles performants de la marque, dont la légendaire Golf GTI.

Les roues Tornado de 19 pouces étaient garnies de pneus plus performants tandis que des étriers de freins de couleur rouge soulignaient encore une fois la vocation de cette voiture.

À l’arrière, les feux à DEL étaient plus foncés et le bouclier doté d’une présentation exclusive. Il faut également noter l’échappement double émettant une sonorité plus sportive.

Mentionnons un volant garni de cuir, un siège du conducteur réglable en huit modes, les sièges avant chauffants, un système de climatisation à double zone et des rétroviseurs extérieurs chauffants.

Au chapitre de la motorisation, on retrouvait sous le capot l’incontournable moteur VR6 3,6 litres produisant 280 chevaux et 258 lb-pi de couple. Détail intéressant pour une voiture de marque allemande, c’est que ce moteur s’abreuve en essence régulière. Signe évident que cette automobile a été développée pour le marché d’Amérique du Nord alors que les gens ne sont pas tellement entichés de se procurer du carburant super. La transmission était une boîte automatique à six rapports à double embrayage et qui peut être contrôlée par des palettes placées derrière le volant.

Il faut également souligner que la suspension avait été modifiée afin de tirer profit de cette cavalerie relativement imposante.

Au chapitre de la conduite, il ne faut pas se leurrer. Le GT possédait tous les attributs d’une berline sport, mais ce n’était pas une sportive à tout cran pour la simple et bonne raison qu’il s’agit d’une automobile aux dimensions passablement généreuses, ce qui aurait nécessité beaucoup plus de CV sous le capot pour porter raisonnablement le nom de sportive. En revanche, c’était une voiture d’un bel équilibre et agréable à conduire en toutes circonstances.

À son volant, on avait vraiment l’impression d’être celui ou celle qui conduit la voiture et non pas la voiture qui nous conduit. Cette sensation était quelque peu atténuée en raison surtout des dimensions plus généreuses de cette berline, mais on était toujours maître à bord.

Somme toute, la Passat GT était plus qu’un simple exercice de style, c’est une authentique routière, offrant de bonnes performances.

Maintenant, le marketing

Avec le modèle Édition Wolfsburg, on revient à la proposition initiale de la Passat soit une grosse berline d’une grande habitabilité et essentiellement conçue pour répondre aux goûts et aux besoins des consommateurs américains. Nos voisins du Sud qui apprécient surtout les voitures confortables et surtout spacieuses qui se débrouillent avantageusement lors de grandes randonnées sur les autoroutes.

Cette Allemande « Made in America » est dotée d’une silhouette sobre, mais élégante dont l’esthétique a su résister à l’épreuve du temps. Il faut également souligner un assemblage soigné et un comportement routier rassurant. Cependant, cette voiture proposait une conduite plutôt placide, ce qui a poussé la direction à concocter le modèle GT.

Malgré ces qualités de base fort appréciables, si vous aimez conduire, il est fort possible que le seul moteur disponible, un quatre cylindres 2,0 litres turbocompressé de 177 chevaux, vous laisse sur votre appétit au chapitre de la conduite. Bref, cette berline est celle de la raison et non pas de la passion.

Pour intéresser les acheteurs, l’édition Wolfsburg tente de compenser la diminution de l’agrément de conduite avec les sièges en cuir, un système audio Fender de 400 W, un écran couleur multifonctions, des manettes de passages des rapports au volant, des roues de 19 pouces et un régulateur de vitesse adaptatif. Et bien entendu, quelques autres babioles, dont l’écusson Wolfsburg afin de vous démarquer du lot.

Personnellement, je déplore la disparition du GT, mais si une conduite un peu plus pointue ne vous intéresse pas, que vous appréciez les qualités indéniables de tous les modèles de cette marque ainsi que le niveau de luxe un peu plus élevé de l’Édition Wolfsburg, Volkswagen espère que vous allez apprécier leurs propositions pour 2019. Mais il ne faut pas oublier que cette version sera remplacée par un modèle tout nouveau nettement plus sophistiqué et dont la silhouette est un peu plus percutante.

Au moment d’écrire ces lignes, après vérification, il reste quelques modèles GT neufs chez quelques concessionnaires du Québec. Avis aux intéressés.