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Carey Price offre une soirée mémorable à un groupe de jeunes hockeyeurs de Kahnawake

Le 25 mars dernier, le Canadien tenait sa deuxième Soirée de célébration des peuples autochtones, alors qu’ils affrontaient les Blue Jackets de Columbus au Centre Bell.

Or, des organismes et des membres de diverses communautés autochtones du Québec étaient présents pour cette soirée où la richesse et la diversité des cultures des Premières Nations et des Inuits étaient à l’honneur.

Pour l’occasion, le gardien de but du Tricolore, Carey Price, était présent sur place pour accompagner un groupe de jeunes hockeyeurs de Kahnawake. 

« Carey Price a rendu la Soirée de célébration des peuples autochtones mémorable pour un groupe de jeunes joueurs de hockey de Kahnawake! » 

Canadiens de Montréal, Twitter

Comme à son habitude, Price a été très généreux de son temps en rencontrant ces jeunes qui voient en lui, un idole. Il a d’ailleurs profité de l’occasion pour livrer un vibrant message d’espoir. 

« Cette question me rappelle un rêve que j’ai fait quand j’avais à peu près votre âge. Je me souviens… Je me souviens de me réveiller un matin après avoir fait un rêve très réaliste où je marchais dans un corridor, puis je levais les yeux et Patrick Roy était là. Et je me rappelle qu’il portait tout son équipement et il paraissait immense. Et, je ne sais pas pourquoi, mais pour une raison quelconque, je me souviens de ce rêve et de toutes les étapes de ma vie qui m’ont mené jusqu’ici. Je trouve juste que c’est – je ne sais pas si c’est spirituel ou quoi, mais pour une raison quelconque, j’en garde un vif souvenir.

Il y a eu des moments difficiles dans ma carrière, vous savez? Tout le monde se retrouve devant des situations difficiles auxquelles il doit faire face. Et je crois qu’on définit qui l’on est par notre façon de gérer ces situations, et non par les situations dans lesquelles on se trouve. »

Carey Price, Canadiens de Montréal

Un moment magnifique qui restera gravé à jamais dans la mémoire de ces jeunes.

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Safia Nolin brise son silence des réseaux sociaux

Alors qu’elle annonçait en août dernier qu’elle prenait une pause des réseaux sociauxSafia Nolin a décidé de briser temporairement son silence ce week-end afin d’émettre un puissant discours en lien avec le décès tragique de Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans décédée en septembre dernier à l’hôpital de Joliette sous les commentaires racistes des infirmières qui auraient dû prendre soin d’elle.

Dans une vidéo de quelques minutes déposée sur son compte Instagram dimanche, Safia revient sur ce terrible événement, mais également sur les réflexions qui se sont creusé une place chez elle par la suite, tant aux niveaux sociétal que personnel. « Justice pour Joyce. Je sors de mon silence pour une seule raison, il faut que les choses changent et je veux partager ma façon de devenir une bonne alliée », décrit l’autrice-compositrice-interprète en entrée de jeu.

« Je dois accepter et j’invite tout le monde à accepter ça aussi, que l’on, en tant que communauté, a fermé les yeux sur ça [le racisme envers les Autochtones] pendant des années. C’était la même chose pour Black Lives Matter. Et je pense que la meilleure façon de vraiment devenir une alliée – en tout cas, pour moi, c’est comme ça que je le vois -, c’est d’accepter le sentiment dégueulasse qu’est la culpabilité. […] J’ai vécu un énorme débat intérieur cet été, quand je me suis rendu compte que, hey, ce n’est pas vrai que je suis mieux que tout le monde. Je ne pensais pas ça non plus, mais je veux dire que j’ai mené des combats, oui, et j’ai milité pour des trucs, mais qui ne concernaient que moi-même, qui concernaient les causes qui me rejoignent concrètement, comme le body positivity, le poil, les femmes, les queers et tout. Mais, je ne me suis jamais posé la question et je n’ai jamais décidé de prendre mon énergie et de la mettre dans autre chose que mes combats à moi. Quand je me suis rendu compte de ça, cet été, j’ai vraiment trouvé ça difficile », avoue Safia.

« Je me suis dit que c’était l’heure de changer ça. Et je me suis mise à essayer de faire des choses concrètes, de remonter aux sources, d’y réfléchir et de contacter des productions pour leur mentionner qu’elles manquaient de représentativité, de me renseigner, de m’éduquer… Là, c’est l’heure de faire ça avec les Premières Nations, les Autochtones, les Innus. C’est l’heure de changer […] et de se remettre en question », a-t-elle affirmé.

« La seule chose que tous ces gens ont besoin, c’est que l’on fasse notre travail nous-mêmes pour devenir de bons alliés », a conclu Safia à la fin de son discours.

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Je sors de mon silence pour une seule raison, il faut que les choses changent et je veux partager ma façon de devenir une bonne alliée.

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L’artiste québécoise en a également profité pour partager ses plus sincères condoléances aux proches de Joyce Echaquan.

En coulisses

La semaine dernière, Elisapie livrait une percutante performance en hommage à Joyce Echaquan à Tout le monde en parle.

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Santé des enfants : le Canada ne fait pas si bonne figure

Le 10 janvier dernier, la Société canadienne de pédiatrie a dévoilé un rapport intitulé En faisons-nous assez?, question à laquelle elle répond non, en ce qui concerne la santé des enfants et des adolescents, et surtout des autochtones.

Des 30 pays les plus riches du monde, le Canada arrive au 20e rang pour ce qui est de la pauvreté des enfants. Le gouvernement devrait davantage aider les quelque 639 000 enfants vivant sous le seuil de pauvreté.

Pour le volet psychique, l’accès aux soins psychiatriques est nettement insuffisant au pays, alors que 14 % des Canadiens de moins de 20 ans ont un problème de santé mentale.

D’ailleurs, la Société canadienne de pédiatrie déplore également le manque de pédiatres, ce qui engendre dès le départ un mauvais suivi auprès des enfants.

Par contre, la bonne couverture vaccinale des enfants, le dépistage des problèmes auditifs chez les nouveau-nés et la lutte contre le tabagisme sont, quant à eux, des éléments qui permettent d’améliorer la réputation du pays.

Selon les auteurs du rapport, des lois devraient être mises au point, au Québec, pour empêcher la cigarette en voiture lorsqu’un jeune de moins de 16 ans s’y trouve, et le port du casque de vélo devrait être obligatoire. Les accidents de vélo provoquent la mort d’une vingtaine de jeunes Canadiens annuellement.