Les bébés qui voient le jour à l’automne et durant l’hiver ont plus de risques de devenir allergiques. Une étude sur le sujet a été publiée dans le Journal of epidemiology and community health.
Des chercheurs de l’Institut des sciences de la santé de l’Université d’Oulu, en Finlande, ont suivi 6 000 enfants. Ces poupons étaient nés entre le 1er avril 2001 et le 31 mars 2006.
Il en est ressorti que les enfants conçus en début d’année avaient plus souvent des allergies. Les chercheurs finlandais ont même pu en cibler quelques-unes.
Ainsi, une maman qui termine son premier trimestre de grossesse en avril ou en mai a trois fois plus de chances que son poupon soit allergique au lait et aux oeufs qu’une autre l’ayant complété en novembre ou décembre.
La raison en serait que l’exposition à certains pollens, comme celui du bouleau ou de l’aulne par exemple, pourrait engendrer le développement d’allergies durant les trois premiers mois de grossesse.
À la fin de cette étude, parmi les bébés observés, 9,5 % de ceux nés en automne ou à l’hiver présentaient une allergie à des aliments. Seulement 5 % des nouveau-nés du printemps et de l’été avaient un tel problème.