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Comment aider ses enfants avec l’autorégulation

L’autorégulation, c’est-à-dire la capacité de contrôler ses émotions, de se calmer et de bien réagir face à différentes situations, est une compétence très importante pour les enfants, mais pas toujours facile.

Ne pas oublier la base : Les enfants doivent bien manger et dormir suffisamment. On oublie parfois à quel point ces éléments de base sont importants pour les petits. S’ils sont fatigués, qu’ils ont faim ou qu’ils n’ont pas les nutriments dont ils ont besoin, les enfants seront plus stressés, et ça rend l’autorégulation plus difficile.

Limiter les jeux vidéo : Ceux-ci ne posent pas vraiment de problèmes à petite dose, mais ils sont associés à de très mauvais effets lorsque les enfants jouent longtemps ou sur une base régulière. Faites particulièrement attention aux jeux vidéo le soir, avant le dodo.

Éliminer le stress de la période des devoirs : Essayez de ne pas être trop pressés, de mettre un peu de musique calme et de donner aux enfants une collation santé.

Passer du temps de qualité ensemble : Essayez d’accorder du temps et de l’attention à chacun de vos enfants tous les jours.

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Deux facteurs qui ont une influence sur les symptômes pendant l’enfance

Une nouvelle étude dessine un parallèle entre les symptômes fonctionnels somatiques (SFS) chez les enfants et des problèmes survenus durant les premiers mois de leur vie, en particulier des difficultés avec l’autorégulation ainsi que des problèmes psychiatriques maternels.

Les SFS sont des maux inexpliqués, par exemple des maux de tête, de la douleur aux bras, aux jambes ou au ventre, de la fatigue ou des étourdissements. Ceux-ci affectent de 10 à 30 % des enfants et adolescents, et correspondent à environ 2 à 4 % des visites chez le pédiatre.

Les auteurs ont étudié les dossiers de 1327 enfants âgés de 5 à 7 ans pour découvrir que 23,2 % d’entre eux souffraient de SFS. Il y avait une différence marquée entre les sexes, puisque les SFS affectaient 27,6 % des filles, contre seulement 18,8 % des garçons.

Selon les chercheurs, les enfants ayant subi ces problèmes durant leurs premiers mois de vie seraient beaucoup plus susceptibles de développer des SFS, c’est-à-dire sept fois plus dans le cas où leur mère avait subi un problème psychiatrique, et presque trois fois plus dans le cas de problèmes d’autorégulation (reliés au sommeil, à l’alimentation ou à une réactivité au toucher).

Selon PsychCentral, les experts avancent que l’anxiété ou la dépression maternelle peut exacerber les problèmes d’autorégulation chez le nourrisson, mais aussi qu’inversement, les difficultés du bébé peuvent influencer l’état psychologique des parents.

Le revenu familial a aussi été examiné, mais les données n’ont révélé aucune corrélation entre ce facteur économique et les SFS. Les résultats de cette étude menée au Danemark seront bientôt publiés dans The Journal of Pediatrics.

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Chirurgie cardiaque infantile : comment détecter les lésions cérébrales?

Pour chaque tranche de 1000 naissances aux États-Unis, environ huit bébés ont un certain type de malformation cardiaque, selon un communiqué de l’American Heart Association.

Les lésions cérébrales surviennent chez 30 à 70 % des nourrissons et des enfants qui subissent une chirurgie pour réparer des anomalies cardiaques congénitales.

Fréquemment, lorsque le médecin opère, des lésions cérébrales se produisent. Jusqu’à ce jour, il n’y avait aucun moyen pour les spécialistes d’être alertés ou d’identifier des lésions.

Voilà que deux techniques de suivi permettraient de remédier à la situation.

Il s’agit de l’autorégulation de surveillance, une technique non invasive qui peut déterminer le moment où le flux sanguin vers le cerveau peut être faible, et d’un test sanguin, où un petit échantillon de sang peut être utilisé pour découvrir des lésions dans les tissus du cerveau pendant la chirurgie.

Encore qualifiées de préliminaires, ces techniques ne pourront être reconnues que lorsqu’elles seront publiées dans une revue médicale.

Pour le moment, l’étude pilote a été présentée cette semaine à la réunion de l’American Heart Association.

Si le tout s’avère positif, les chercheurs ont également l’intention d’évaluer l’efficacité du test sanguin et de l’autorégulation pour vérifier s’il y a présence de lésions cérébrales 18 mois après une chirurgie cardiaque chez un petit.

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Jouer à « Jean dit » augmente les résultats scolaires chez le jeune enfant

Megan McClelland, experte en autorégulation chez l’enfant, a publié de multiples études sur l’importance de ces exercices versus les aptitudes scolaires et préscolaires.

Menée auprès de 800 enfants d’âge préscolaire (3 à 6 ans) aux États-Unis, mais aussi dans des pays tels que Taiwan, la Chine et la Corée du Sud, où les enfants sont reconnus pour leurs capacités supérieures, l’étude a démontré des résultats plus que concluants.
 
Ainsi, les enfants qui démontrent plus de facilité à jouer à des jeux d’autorégulation, notamment « Jean dit », obtiennent des résultats scolaires beaucoup plus élevés que leurs camarades de classe en mathématique et en français. Aux États-Unis, les résultats démontrent une avance de 3 mois sur les autres enfants, alors que dans les pays orientaux, c’est de 4 mois d’avance qu’il est question.
 
Professeure associée du département du développement humain et de la science familiale de l’Université d’Oregon, McClelland est à l’origine du test d’autorégulation « Tête-Orteils-Genoux-Épaules ». L’étude a été développée à l’aide de son analogue à l’Université de Pittsburgh, Shannon Wanless.
 
L’objectif est de prouver que l’autorégulation chez l’enfant, donc la capacité à écouter, se concentrer sur des consignes, les appliquer à la tâche et se rappeler les instructions, est d’une importance majeure quant au développement scolaire de l’enfant.
 
N’hésitez donc pas à jouer à « Jean dit » avec votre bambin, et ce, le plus tôt possible.