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Le juste équilibre du sommeil

Le Dr Jiu-Chiuan Chen et ses collègues de l’Université de la Caroline du Nord ont démontré que les femmes dormant plus de neuf heures par nuit voient le risque de souffrir d’un accident vasculaire cérébral (AVC) augmenter de 60 à 70 %, comparativement aux participantes qui roupillent sept heures par nuit.

Chez celles qui dorment moins de six heures quotidiennement, l’incidence d’AVC est de 14 %.

Les scientifiques croient que d’autres recherches devront être menées afin de déterminer les causes de ce phénomène. Pour le moment, ils avancent comme hypothèse que trop de sommeil n’est pas nécessairement réparateur, puisqu’il est entrecoupé de réveils fréquents.

Plusieurs recherches prouvaient que de longues heures de sommeil pouvaient augmenter le risque de maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle, mais c’est la première fois que la privation de sommeil est associée au risque d’AVC.

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Fumeurs, buvez du café et du thé!

Des chercheurs suédois de l’Institut Karolinska, à Stockholm, affirment que boire du café et du thé réduirait l’incidence d’accident vasculaire cérébral (AVC) chez les hommes qui fument.

L’auteure principale de cette étude, la Dre Susanna C. Larsson, croit que ce phénomène s’explique par les propriétés antioxydantes de ces boissons.

Durant 13 ans, 26 556 fumeurs ont participé à la recherche, au cours de laquelle on étudiait le lien entre le café, le thé et les différents types d’AVC, comme l’hémorragie cérébrale, l’hémorragie méningée ou encore l’accident ischémique, qui est causé par un caillot ou une déchirure de la paroi de l’artère.

Après avoir éliminé tous les facteurs de risque, les scientifiques ont découvert que les hommes qui buvaient 8 tasses de café et plus quotidiennement voyaient le risque d’AVC diminuer de 23 %, en comparaison avec les buveurs de café modérés. Ce taux était de 21 % chez les consommateurs de thé.

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L’optimisme, un puissant médicament

Selon une recherche dont les détails sont publiés dans le Psychosomatic Medicine, les personnes qui ont une attitude positive et ouverte s’en sortent plus facilement et deviennent autonomes plus rapidement à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

Pour le Dr Glenn V. Ostir de l’Université du Texas, il ne fait pas de doute que le moral peut jouer un rôle dans l’évolution de la convalescence après une maladie. « Nous avons un contrôle relatif sur notre état de santé, mais il vaut mieux voir la vie du bon côté que d’être pessimiste », a-t-il souligné.

Pendant trois mois, le Dr Ostir a observé 823 personnes âgées de 55 ans et plus, ayant souffert d’un AVC. Les sujets qui choisissaient de surmonter cette épreuve et de ne pas se laisser abattre par les évènements sont devenus autonomes beaucoup plus rapidement que ceux qui décrivaient leur état comme étant sans espoir.

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La musique adoucit les AVC

Selon une étude menée en Finlande et publiée dans la revue médicale Brain, écouter de la musique quotidiennement aiderait à mieux récupérer à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

En plus d’une convalescence grandement améliorée, les personnes qui écoutent une à deux heures de musique par jour ont aussi une mémoire verbale améliorée de 60 % et une plus grande capacité d’attention. Leur humeur est aussi plus positive, moins encline à la dépression que les personnes qui boudent la musique.

Les bienfaits de la musique ont déjà été prouvés pour atténuer l’anxiété, la dépression et la douleur, mais, selon Teppo Sarkamö, un des auteurs de l’étude, il s’agit d’une première en matière d’attaque cérébrale.

Le Dr Sarkamö suggère que l’on implante des thérapies musicales afin d’aider les personnes qui ont souffert d’un AVC.

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Les dommages d’un AVC

Des médecins de la Colombie-Britannique déboulonnent une théorie qui veut qu’une intervention dans les trois heures suivant un accident vasculaire cérébral (AVC) n’endommage pas de façon permanente le cerveau.

Selon le Dr Tim Murphy, auteur principal de l’étude, les dommages aux connexions synaptiques interviennent beaucoup plus rapidement que les scientifiques le pensaient. Il ne faut que trois minutes après une attaque pour que l’on observe des dommages, souvent irréversibles au cerveau.

Ce très court laps de temps laisse donc très peu de chances aux victimes d’appeler les secours et d’avoir une intervention efficace. C’est pourquoi le Dr Murphy mise davantage sur la prévention des accidents vasculaires cérébraux.

Le cerveau des souris, chez qui on a provoqué des AVC, a été analysé. Le Dr Murphy et son équipe ont ensuite observé une dépolarisation ischémique, sorte de décharge électrique qui endommage environ 6 % des connexions entre neurones.

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L’anémie en lien avec l’AVC chez l’enfant

Selon une étude de chercheurs de l’Hôpital pour enfants et de l’Université de Toronto, les enfants victimes d’un AVC ont plus de chances de faire de l’anémie dans le sang, et vice-versa. En effet, une carence en fer chez eux peut aussi favoriser un AVC soudain.

Les chercheurs ont pu constater que des 56 enfants de l’étude victimes d’un AVC, un sur deux, et même plus, souffrait aussi d’anémie causée par un taux de fer trop bas.

Selon la docteure Gabrielle de Veber, les travaux pourraient permettre de diminuer l’AVC infantile par la détection et le traitement de l’anémie ferriprive.