Une récente étude parue dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology va à contre-courant de ce que l’on avait annoncé sur les fausses couches depuis quelques mois.
Si l’on considérait encore qu’une femme ayant vécu un avortement spontané n’était pas plus à risque que les autres quant à une nouvelle grossesse, cette nouvelle recherche donne une toute nouvelle perspective sur le sujet.
Ainsi, en regard des nouveaux résultats, une femme ayant fait une fausse couche courrait plus de risques, durant sa grossesse suivante, de souffrir de prééclampsie, de diabète ou d’hypertension.
De plus, pour tomber enceinte à nouveau, elle aurait plus souvent recours à un traitement de fertilité que les autres. Par la suite, son accouchement serait plus fréquemment prématuré, et la mortalité prénatale serait une plus grande réalité chez les femmes ayant vécu une fausse couche.
On soutient donc que les femmes qui subissent un avortement spontané devraient par la suite être suivies de près, afin que leur nouvelle grossesse se déroule bien.