Publiée dans le journal Human Reproduction, l’étude soutient que plus une femme pratique d’interruptions volontaires de grossesse (IVG), plus elle risque de donner naissance à un enfant avant terme.
En fait, les femmes qui ont subi trois avortements ou plus sont susceptibles d’avoir un bébé né avant 28 semaines, soit un bébé très prématuré.
Les chercheurs ont déterminé que sur 1000 femmes n’ayant jamais eu d’avortement, seulement trois bébés seraient susceptibles de naître très prématurément. Sur ces femmes, quatre naissances prématurées auraient lieu chez celles ayant eu un avortement ou plus, six auraient lieu chez les femmes ayant été avortées deux fois et onze auraient lieu pour celles en ayant eu trois ou plus.
Cela inquiète le professeur de médecine néonatale de l’Université de Bristol, Andrew Whitelaw, qui affirme que « la naissance avant 28 semaines expose l’enfant à un risque considérablement accru de décès, de lésions cérébrales et d’invalidité permanente ».
Rappelons que l’avortement répété est en hausse depuis le début des années 2000. Il concerne surtout les femmes de 35 ans et plus.