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On peut recommencer à grimper sur l’Uluru en Australie

Situé en plein milieu du désert australien, Uluru, connu aussi sous le nom de Ayers Rock, cet immense rocher rouge qui sort de nulle part et qui est l’un des symboles forts de l’industrie touristique du continent, pourra de nouveau être escaladé après que le gouvernement ait levé, pour une période encore indéfinie, la restriction qu’il avait imposée en ce sens dans l’espoir de respecter les croyances des peuples aborigènes qui considèrent l’endroit comme sacré.

L’immense rocher, reconnaissable d’entre tous, fait 348 mètres de hauteur avec une circonférence avoisinant les 9,4 kilomètres. Située dans le Parc national Uluru-Kata Tjuta, cette immense formation rocheuse est le lieu de certains rituels importants de la culture aborigène. La popularité grandissante de l’endroit auprès des touristes et la liberté que ceux-ci prenaient à grimper à son sommet avait choqué les peuples natifs et le gouvernement avait alors jugé bon de mettre un terme à cette activité que près de 100 000 des 350 000 visiteurs annuels, dont la moitié d’outre-mer, pratiquaient.

Toutefois, les pressions exercées par le lobby touristique australien, déjà affaibli par la crise mondiale qui affectait l’affluence des visiteurs, semblent avoir momentanément eu raison de l’interdiction et on permettra de nouveau l’escalade du site.

Peter Garrett, ministre de l’Environnement australien et ancien chanteur de la formation Midnight Oil, imposera une réduction de 35 % à 20 % pour le nombre de personnes qui seront autorisées, pour l’instant, à se rendre au sommet de l’Uluru.

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Ascension interdite de l’Urulu

Depuis des années, les Aborigènes d’Australie s’opposent à ce que le monolithe Urulu, anciennement le Ayers Rock, serve à l’exploitation touristique, mais l’endroit attire annuellement près de 350 000 visiteurs.

Chaque année, 100 000 personnes entament l’ascension de cet emblématique rocher de 346 mètres de haut, malgré les panneaux des Aborigènes demandant de respecter ce lieu sacré de leur culture.

Toutefois, après 35 décès en raison de la montée abrupte et glissante dans une chaleur intense, le directeur australien des parcs nationaux vient de proposer l’interdiction de l’Urulu aux touristes.

Cela pourrait prendre plus d’un an avant d’avoir l’approbation du gouvernement et encore quelques mois pour fermer graduellement le site. La fermeture se ferait en différentes étapes pour ne pas perturber l’économie touristique du pays.