La nouvelle a créé un état de choc dans le milieu culturel : l’humoriste Aziz Ansari, coscénariste de la série Master of None sur Netflix, a fait l’objet d’une lettre sur le site Babe, détaillant un rendez-vous troublant avec Grace*, une photographe de 23 ans dont le nom a été changé pour protéger son anonymat.
Dans cette lettre, Grace* détaille une soirée qui a tranquillement viré au cauchemar, où toutes ses tentatives d’indiquer un malaise croissant envers les agissements de l’acteur sont demeurées sans réponse. Les attouchements violents et insistants d’Ansari envers elle offrent un contraste troublant aux discours féministes que tient pourtant le scénariste dans ses numéros ou sa série, où il traite amplement de consentement sexuel. Un texto envoyé le lendemain du rendez-vous, l’année dernière, montre que l’auteure a tenté de faire comprendre son malaise à l’artiste à plusieurs reprises :
This is the text Grace* sent Aziz Ansari after their date which left her feeling ?violated?. She tells Ansari how uncomfortable he made her feel, saying ?you ignored clear non-verbal cues? and ?kept going with advances.?
Read the full story on https://t.co/FyMMG6uO1j. pic.twitter.com/lPOvW6tFTr
? babe (@babedotnet) 14 janvier 2018
En réponse aux allégations qui sont décrites dans cette lettre, celui qui a tout juste remporté un Golden Globe pour son rôle dans Master of None, la semaine dernière, dit ne pas avoir vu cette soirée de la même manière.
Aziz Ansari issues statement regarding sexual misconduct allegations https://t.co/LbNeLfXBNi pic.twitter.com/O06D93ZyOL
? Philip Lewis (@Phil_Lewis_) 15 janvier 2018
Beaucoup ont depuis reproché à l’acteur de 34 ans d’avoir publiquement supporté le mouvement Time’s Up alors qu’il pourrait lui aussi bénéficier d’un examen de conscience. Dans Master of None, un épisode similaire pose le dilemme de devoir réévaluer les personnalités connues qui nous sont sympathiques à la lumière de témoignages incriminant. Disons que la réalité n’est pas si éloignée de la fiction, cette fois.
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