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Patrick Roy vs Louis Domingue, cinq ans plus tard

Mike Babcock… Bill Peters… Marc Crawford… Toute cette vague de dénonciation (impliquant aussi des DG comme Ron Francis et Ken Holland) m’a ce matin rappelé une histoire ce matin : celle de Louis Domingue.

Merci à Danny Poirier, un lecteur qui a bonne mémoire.

En août 2014, alors qu’il se promène entre la Ligue Américaine et la ECHL (organisation des Coyotes), Louis Domingue a livré une entrevue choc avec Carl Tardif du Soleil. Le titre de l’article : Roy est de loin une des pires personnes que j’ai rencontrées.

Patrick Roy a coaché Louis Domingue chez les Remparts.

Deux ans plus tard, après avoir vu Patrick Roy le rabaisser publiquement suite à des matchs tenus dans la Q en 2012, Louis Domingue a tweeté tout son dégoût :

« Bravo à Patrick Roy encore une fois. Quel acte de classe. Je suis capable de prendre le blâme quand le chapeau me fait, mais de me faire dénigrer et attaquer publiquement pendant trois ans ainsi que de me faire intimider et humilier, fini le silence! Patrick Roy m’intimidait verbalement jour après jour, n’a jamais cherché à m’aider. De loin une des pires personnes que j’ai rencontrées. » – Domingue

Domingue a indiqué publiquement que Patrick Roy l’intimidait, le dénigrait, l’attaquait et l’humiliait publiquement à Québec.

« Quand on gagnait, c’était en équipe. Quand on perdait, c’était de ma faute. » – Domingue

À l’époque, Domingue s’était même permis d’envoyer une petite flèche envers Roy :

« Je n’ai jamais rien dit, ce qui se passait dans le vestiaire y restait. Je n’ai pas fait comme au Forum de Montréal contre Detroit, je n’ai pas abandonné mon équipe, ni les partisans et la ville. » – Domingue

Je me demande si cette entrevue-là aurait eu l’effet d’une bombe si elle avait été publiée en décembre 2019.

Ni la LNH, ni les Remparts, ni la LHJMQ n’avait fait quoique ce soit à l’époque.

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Mike Commodore insulte encore Mike Babcock

Mike Commodore a porté les couleurs des Bulldogs de Hamilton à l’époque où le club-école du Canadien était en Ontario. Il a disputé 17 rencontres sous les ordres de Sylvain Lefebvre… assez pour développer une drôle d’amitié avec Nathan Beaulieu.

Commodore a pris sa retraite un an plus tard, après avoir été passé quelques semaines à Vladivostok.

Mais avant tout ça, il est passé par le New Jersey, Calgary, la Caroline, Ottawa, Columbus, Detroit et Tampa Bay.

Durant son court séjour à Detroit (17 rencontres en 2011-12) a eu la chance de jouer sous les ordres de Mike Babcock. En fait, ce n’était pas une chance aux yeux de Commodore, si l’on se fie à quelques-uns de ses sorties publiques depuis.

Commodore a traité Babcock de piece of s*it en 2015, allant même jusqu’à le comparer à Adolf Hitler.

Deux ans auparavant, Commodore avait avoué qu’il aurait dû suivre son gut feeling et ne jamais signer avec les Red Wings. Babcock ne l’avait pas traité convenablement selon lui neuf ans auparavant, chez les Ducks.

En 2016, Babock est revenu à la charge en indiquant que Babock était la plus grosse t**ce de m**de sur le planète.

En 2017, Commodore a indiqué qu’aucun vétéran libre comme l’air allait accepter de jouer pour Mike Babcock. Pourquoi? Parce qu’il n’a même pas le respect de ses joueurs, qu’il est un loser et qu’il est trop arrogant selon Commodore.

Un an plus tard, Tavares a choisi Toronto, mais bon…

Eh bien, sachez que cette haine envers Babcock n’a pas diminué depuis.

L’entraîneur-chef des Maple Leafs a décidé de ne pas habiller Jason Spezza pour le premier match de la saison hier soir. Un premier match disputé à Toronto et face à la première équipe de Spezza, les Sens…

Spezza s’est dit triste de la situation.

Or, Commodore s’est permis un petit tweet hier soir…

À noter que Babcock avait aussi décidé de ne pas habiller Mike Modano un soir, lors du dernier mois de la saison 2010-11 (sa dernière dans la LNH)… et que Modano a donc terminé sa carrière avec 1499 matchs. Ça, Commodore ne l’a pas oublié.

Visiblement, Commodore et Babcock ne doivent pas se rencontrer en public… parce que ça pourrait mal se passer!