C’est dans le Journal of Psychiatry Research qu’ont été publiés les résultats fort prometteurs d’une nouvelle recherche concernant la prédiction de la dépression postpartum. Le nombre de femmes en souffrant est estimé à 1 sur 7.
Lors de leurs recherches, les spécialistes de l’Université de Warwick en Angleterre et des hôpitaux du NHS ont trouvé deux gènes identifiés comme étant impliqués dans la réponse au stress, GE et CRH-R1.
Les prélèvements sanguins de 200 femmes enceintes ont révélé deux modifications génétiques dans ces gènes, et il a été déterminé que les femmes portant ces mutations avaient un risque élevé de souffrir d’une dépression postnatale.
Lors de l’accouchement, il se produit un changement du taux de corticotrophine, une hormone produite par le placenta. Le tout vient déséquilibrer l’axe HHS, un réseau biologique constitué de glandes et d’hormones liées au stress.
Ce type de déséquilibre peut alors causer des symptômes dépressifs tels que l’anxiété, l’irritabilité, des pleurs sans raison et des difficultés relationnelles.
Heureusement, moyennant des recherches plus approfondies, une simple prise de sang pourrait déterminer les risques d’une future maman de souffrir de ce trouble malheureusement très commun.