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Prédire la dépression postnatale

C’est dans le Journal of Psychiatry Research qu’ont été publiés les résultats fort prometteurs d’une nouvelle recherche concernant la prédiction de la dépression postpartum. Le nombre de femmes en souffrant est estimé à 1 sur 7.

Lors de leurs recherches, les spécialistes de l’Université de Warwick en Angleterre et des hôpitaux du NHS ont trouvé deux gènes identifiés comme étant impliqués dans la réponse au stress, GE et CRH-R1.

Les prélèvements sanguins de 200 femmes enceintes ont révélé deux modifications génétiques dans ces gènes, et il a été déterminé que les femmes portant ces mutations avaient un risque élevé de souffrir d’une dépression postnatale.

Lors de l’accouchement, il se produit un changement du taux de corticotrophine, une hormone produite par le placenta. Le tout vient déséquilibrer l’axe HHS, un réseau biologique constitué de glandes et d’hormones liées au stress.

Ce type de déséquilibre peut alors causer des symptômes dépressifs tels que l’anxiété, l’irritabilité, des pleurs sans raison et des difficultés relationnelles.

Heureusement, moyennant des recherches plus approfondies, une simple prise de sang pourrait déterminer les risques d’une future maman de souffrir de ce trouble malheureusement très commun.

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Le baby blues

Environ 40 à 80 % des nouvelles mamans vont vivre un baby blues, c’est-à-dire une courte période de dépression causée par tous les bouleversements physiques, hormonaux et psychologiques liés à l’arrivée d’un nouveau bébé.

Le premier symptôme est souvent un sommeil perturbé. Il y a aussi une attitude hypervigilante et hyperactive, des problèmes d’alimentation (de la mère et du bébé), le sentiment d’être complètement dépassée par la situation (l’allaitement, les pleurs et les cris du bébé), une tristesse prononcée, le sentiment de doute constant…

Le baby blues peut durer de quelques heures à quelques jours, et peut être plus ou moins sévère. Certaines femmes s’en tireront avec une seule bonne crise de larmes, alors que d’autres se sentiront presque paralysées. Au-delà de 10 jours par contre, il est possible que la mère souffre plutôt de dépression post-partum, qui demande un suivi médical et possiblement psychologique.

Pour passer à travers le baby blues, il faut en parler, parce que mettre des mots sur ces émotions difficiles peut réellement aider. N’hésitez pas à avoir recours à un professionnel, qui vous procurera de l’écoute, des soins et une orientation.

Si possible, demandez également l’aide d’un proche qui pourra prendre soin de bébé, ne serait-ce que pour quelques heures, ce qui vous permettra de vous reposer et de vous retrouver au moins un peu.

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Les dépressions postnatales pourraient être évitées par des visites à domicile

Selon le Daily Mail, une recherche effectuée par une équipe de l’Université de Leicester auprès de 2 000 nouvelles mamans en Angleterre a permis de mettre en évidence que la fameuse dépression postnatale pourrait être évitée dans certains cas.
 
Des infirmières formées spécialement pour repérer les premiers symptômes de dépression postnatale en visite chez les nouvelles mamans de trois à quatre fois après la naissance de l’enfant réduiraient de 30 % les risques de développer une dépression.
 
Une femme sur cinq est touchée par la dépression. Ces nouvelles mères sont tristes, manquent d’appétit et se sentent souvent inutiles. Dans les cas les plus graves, ces symptômes peuvent persister pendant plus d’un an.
 
Les visites d’une infirmière à domicile après la naissance du bébé auraient des effets grandement bénéfiques. Les professionnels de la santé peuvent donner des conseils et répondre aux questions des femmes. Elles s’assurent également de savoir comment les nouvelles mamans se sentent réellement.
 
Comme les médecins généralistes passent souvent trop peu de temps avec leurs patientes, c’est une suggestion à laquelle les experts demandent de réfléchir sérieusement.
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Pleins feux sur la dépression postnatale

Selon le site Info bébés, une recherche de chercheurs du Canada met l’accent sur une nouvelle cause potentielle de la dépression postnatale.

Ainsi, la nouvelle responsable serait une enzyme dont le nom est MAO. Étant présente en grande quantité dans l’organisme, elle favoriserait le déclenchement des perturbations de l’humeur.

En fait, le taux de cette enzyme des femmes qui viennent de donner naissance est vraiment plus élevé que la normale. Généralement, le taux arrive atteint son sommet lors de la cinquième journée après l’accouchement de bébé.

On reconnaît généralement une jeune mère dépressive à son envie récurrente de pleurer, parce qu’elle a peur de ne pas y parvenir. Ce syndrome dépressif atteint près de 70 % des jeunes mères.

Au cours des prochaines années, cette découverte pourrait aider à l’élaboration d’un traitement qui parviendrait à restreindre l’impact de cette enzyme sur le moral des mamans.

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Bientôt un médicament contre la dépression post-partum

Les Archives of General Psychiatry rapportent que des psychiatres élaborent en ce moment un complément alimentaire qui pourrait prévenir les dépressions post-partum.
 
Cette petite pilule serait entièrement composée de produits naturels et serait totalement compatible avec l’allaitement, ce qui n’est pas le cas avec les antidépresseurs. Elle aiderait à stabiliser l’humeur de la nouvelle maman.
 
La dépression postnatale touche 13 % des nouvelles mères. Celles-ci deviennent tristes, irritables, manquent d’appétit et se sentent inutiles. Dans les cas les plus graves, ces symptômes perdurent jusqu’à un an après la naissance.
 
On a découvert que la dopamine et la sérotonine, des substances qui équilibrent l’humeur dans le cerveau, sont diminuées par l’enzyme MOA-A (monoamine-oxydase A). Les femmes qui viennent d’accoucher ont un taux de MOA-A jusqu’à 43 % supérieur aux autres femmes. On souhaite donc réduire cette enzyme qui absorbe trop de dopamine et de sérotonine.
 
Rappelons que le manque de soutien et l’isolement sont les principaux facteurs des dépressions post-partum.
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Un espoir contre la dépression post-partum

Les dépressions post-partum sont courantes chez les nouvelles mamans. Naturellement, leur cerveau est en rééquilibrage des hormones et l’adaptation à leur nouvelle vie n’est pas toujours de tout repos.
 
Près de 13 % des nouvelles mères souffrent de dépression après l’accouchement.
 
Des chercheurs du Centre for Addiction and Mental Health sèment toutefois l’espoir avec leur récente découverte. Ils ont mis en évidence une enzyme qui, comme le Pac Man, engloutit les hormones du cerveau qui font que nous nous sentons bien, comme la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline.
 
Après des essais cliniques auprès de 150 femmes, on croit que l’ajout d’acides aminés, comme le tryptophane et la tyrosine, dans l’alimentation pourrait freiner l’action de l’enzyme problématique. Ces acides aminés se transforment en sérotonine, dopamine et noradrénaline dans le cerveau, ce qui permettrait aux nouvelles mères d’éviter une dépression post-partum.
 
Des recherches plus approfondies sont maintenant nécessaires pour confirmer les résultats.
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Le « baby-blues » n’affecte pas seulement les mères

Une nouvelle étude américaine révèle que les pères aussi peuvent souffrir de baby-blues.
 
En fait, selon ce que rapporte le Journal of the American Medical Association, 10 % des pères sont affectés par une dépression prénatale ou postnatale.
 
Bien que les femmes aient toujours deux fois plus de chances de souffrir d’une dépression après leur accouchement (42 % des femmes sont touchées de trois à six mois après la naissance), les pères sont aussi affectés.
Après avoir analysé 43 enquêtes totalisant 28 000 participants, les chercheurs affirment que si une femme souffre de dépression post-partum, l’homme a souvent tendance à devenir dépressif également.
 
Trois à six mois après la naissance, 25 % des pères présentent ainsi des symptômes de dépression.
 
Les spécialistes rappellent qu’il est grandement important de déceler les premiers signes d’une dépression, autant chez la mère que chez le père, car on constate de plus en plus que cela affecte également l’état émotif du nouveau bébé.
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Le baby-blues touche aussi les parents adoptifs

Le baby-blues ne touche pas seulement les mères biologiques, mais aussi celles qui viennent d’adopter un enfant. Cette dépression peut également affecter certains nouveaux pères adoptifs.
 
Plusieurs raisons sont invoquées, notamment le fait que cela ne se déroule pas comme ils l’avaient prévu, les attentes des parents étant souvent irréalistes au sujet de leur enfant. De plus, ils sont souvent déçus par leurs proches et parfois même par la société.
 
Les 21 parents adoptifs interrogés pour la recherche publiée dans le Western Journal of Nursing Research mentionnent qu’ils n’ont jamais pensé au fait qu’ils devraient construire une relation avec leur enfant et que cela serait difficile. Aussi, ils croyaient que leur famille et leurs amis leur offriraient plus d’aide et de support, mais ces derniers auraient tendance à être moins présents dans le cas d’enfants adoptés.
 
La dépression postadoption est très mal connue et malheureusement, elle n’affecte pas seulement les parents, mais aussi le bien-être des enfants.
 
Les spécialistes insistent sur le fait qu’il est essentiel pour les parents adoptifs de se sentir soutenus et encouragés. Certains devraient même consulter des professionnels en adoption qui pourront mieux les aider dans leur vie quotidienne.