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Sport et Santé

Séchoir à mains public : attention aux bactéries

Comme l’indique Science World Report, l’instauration de cette méthode pour sécher les mains représente certes une diminution importante des coûts et du gaspillage de papier. Toutefois, ces séchoirs dispersent trop aisément les bactéries environnantes.

Les scientifiques ont validé cette information en contaminant les mains de gens d’une bactérie inoffensive, la Lactobacillus. Ils ont réalisé que la bactérie, après l’utilisation du séchoir à mains, était bien présente dans l’air.

De cette façon, ils ont pu déterminer que près des séchoirs à jet d’air froid, il y avait 4,5 fois plus de concentration de bactéries qu’à côté des séchoirs à air chaud, et 27 fois plus que lorsque les gens utilisaient du papier pour sécher leurs mains.

Ceci représente un environnement où les gens se lavent mal les mains, entre autres lorsqu’ils ne font que les rincer « pour la forme ».

D’autre part, les bactéries subsistaient au moins 5 minutes autour de l’appareil, malgré le temps de séchage limité à 15 secondes.

La recherche a été publiée dans la revue Journal of Hospital Infection.

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Nutrition

Pourquoi la viande rouge est-elle associée aux maladies cardiaques?

Une étude a démontré que la viande rouge générait des réactions chimiques qui durcissent et rétrécissent les artères humaines.

La mauvaise nouvelle : ce sont nos propres bactéries (celles des intestins) qui sont responsables du développement de maladies cardiaques associées à la consommation de viande rouge.

La bonne nouvelle : les chercheurs espèrent trouver un traitement pour bloquer ce processus.

L’objectif de l’équipe de Stanley Hazen de la clinique de Cleveland est de permettre aux gens de manger de la viande rouge sans qu’ils aient à craindre un trouble cardiaque, mentionne techtime.com.

Des recherches antérieures ont déjà mis le doigt sur un métabolite développé au contact de la viande rouge. Il s’agit de l’oxyde de triméthylamine (TMAO). L’équipe de Hazen en a découvert un deuxième, le gamma-butyrobétaïne, qui se génère 1000 fois plus rapidement que le TMAO.

Le tout provient de deux bactéries intestinales sur lesquelles travailleront les scientifiques dans le cadre d’un traitement contre l’athérosclérose.

La recherche a été publiée dans la revue Cell Metabolism.

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Bébé et cie

Rappel de lingettes humides contaminées par des bactéries

Selon CNN, de nombreuses plaintes ont été formulées à la compagnie relativement à l’odeur et la décoloration anormale des lingettes pour bébé.

Nutek Disposables a fait des analyses et a découvert que celles-ci étaient contaminées par la bactérie Burkholderia cepacia (B. cepacia).

Or, cette bactérie fait partie de celles qui peuvent résister à certains antibiotiques, la rendant encore plus dangereuse. Les symptômes rapportés par les consommateurs comprennent des éruptions cutanées, une irritation générale, des problèmes respiratoires et même des troubles gastro-intestinaux.

Malheureusement, les lingettes humides sont distribuées partout aux États-Unis, rapporte Science World Report. Syracuse.com fait la liste des 10 marques rappelées : Cuties, Femtex, Fred’s, Kidgets, Member’s Mark, Simply Right, Sunny Smiles, Tender Touch et Well Beginnings.

La Food and Drug Administration enquête sur la situation et les distributeurs et marchands participent au retrait des lingettes contaminées.

Les gens qui ont une santé fragile sont plus à risque d’infection, qui peut même mener à la pneumonie.

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Nutrition

Plus de 31 000 livres de poulet sans gluten doivent être retirées du marché

Le cas actuel se situe aux États-Unis, et il s’agit des produits Bell & Evans Gluten Free Breaded Chicken. Ceux-ci peuvent se retrouver partout au pays, et le risque de contamination est élevé.

Plus spécifiquement, Science World Report rapporte que ce sont des croquettes et des poitrines de poulet qui doivent être retirées du marché.

– La boîte Bell & Evans Gluten Free Breaded Chicken Breast Nuggets – 12 oz

– La boîte Bell & Evans Gluten Free Breaded Chicken Breast – 10,5 oz

Sur les contenants, la date de péremption est le 9 août 2015, et le numéro de référence est le P-516. Le rappel n’a rien à voir avec le gluten, mais bien à cause d’une possible contamination due à la bactérie entérotoxine staphylococcique.

Les symptômes apparaissent soudainement, de 2 à 4 heures après l’ingestion, mais peuvent quand même apparaître après 8 heures. Les nausées et vomissements sont importants et accompagnés de crampes au ventre et de diarrhée la plupart du temps.

Il est rare que la personne demeure malade plus de deux jours, mais si c’est le cas, il vaut mieux consulter un médecin.

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Sport et Santé

Le décalage horaire : l’une des causes de l’obésité

Les scientifiques de cette recherche ont associé le dysfonctionnement du rythme circadien (cycle de sommeil et d’éveil) à la perturbation de la bactérie intestinale.

Habituellement, le mécanisme du cycle de sommeil et d’éveil aide l’organisme à synchroniser les activités biologiques, informe Science World Report. Comme celui-ci est déphasé par le décalage horaire, l’altération de son rythme affecte directement la communauté microbienne du système digestif.

Par conséquent, des problèmes métaboliques peuvent apparaître et notamment mener à l’obésité. Selon les chercheurs, considérant le rythme déjà effréné que l’on mène, croiser fréquemment différents fuseaux horaires ne fait qu’exacerber le métabolisme.

Lors de l’expérience du dérangement du rythme circadien chez des rongeurs, ceux-ci prenaient non seulement du poids, mais l’altération microbienne engendrait aussi des symptômes du diabète.

« Cette découverte surprenante nous permettra sans doute de créer des traitements préventifs pour ces gens, afin de réduire les risques de complications », a expliqué Eran Elinay, auteur de l’étude publiée dans la revue spécialisée Cell.

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Les bactéries contenues dans le vin sont excellentes pour la santé

Parmi les 11 bactéries isolées par les chercheurs espagnols, celle qui les a intéressés est la Lactobacillus. Celle-ci a des propriétés probiotiques et se retrouve également dans le yogourt.

« Jusqu’à présent, plusieurs études ont indiqué que les produits laitiers fermentés représentaient la meilleure façon de consommer des probiotiques, alors les propriétés probiotiques du vin ont à peine été considérées », explique Dolorez Gonzalez.

Comme le mentionne Gonzalez, considérant les cas de plus en plus courants d’intolérance au lactose, il est impératif de chercher d’autres sources de probiotiques, ce qui inclut le vin.

Ces organismes vivants sont reconnus pour leurs bienfaits sur la santé, notamment au niveau du système digestif. Désormais, rapporte Livescience, on ajoute à leurs avantages des propriétés contre le cancer et le cholestérol.

La bactérie P. pentosaceus CIAL-86, aussi présente dans le vin, est un combattant naturel de l’E. coli.

Petit bémol à ceux qui croient que boire du vin leur procurera tous les bienfaits associés aux probiotiques : en fait, les chercheurs devront extraire ces bactéries du vin pour les commercialiser.

L’étude a été publiée dans la revue Food Microbiology.

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Mise en garde contre de l’encre à tatouage contaminée

Selon Science World Report, environ 14 % de la population américaine a au moins un tatouage. Il s’agit de données datant de 2013 et provenant d’un sondage du Pew Research Center.

Or, le mois dernier, la compagnie californienne d’encre de tatouage White and Blue Lion Inc a rappelé certaines de ses encres. Plusieurs produits avaient été testés et présentaient une contamination bactérienne, même si les bouteilles étaient scellées.

La FDA a même lié cette information à d’autres infections de la peau depuis, rapporte le St. Louis Post-Dispatch.

Ces infections en soi ne sont pas récentes. Simplement, on rapporte que désormais, même les endroits les plus stériles ne peuvent pas garantir qu’il n’y a pas de risque de contamination.

Puisque l’encre est insérée sous la peau et que les aiguilles sont en contact avec le sang, on explique qu’une bactérie peut facilement faire son chemin jusque dans le système sanguin.

Certains tatoueurs peuvent encore avoir de ces encres contaminées. Sur les bouteilles, on retrouve un dessin de dragon chinois, et le lettrage est en noir et blanc.

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La sueur humaine plus dangereuse qu’on le croit

Cela concerne aussi les abreuvoirs, entre autres. Ces matières ont une protection naturelle contre les bactéries. Or, des chercheurs ont publié dans un communiqué que la sueur humaine est si forte qu’elle empêche le processus de « dégradation de l’ADN de la bactérie ».

En fait, le sel contenu dans la sueur est corrosif pour le métal et lui confère une couche d’oxydation à la surface, ce qui « inhibe l’effet du cuivre ».

Les chercheurs ont prouvé que cette couche d’oxydation se crée à l’intérieur d’une heure seulement de contact entre la peau (sueur) et le laiton.

Ainsi, malgré les lingettes et le gel antibactérien utilisés dans les hôpitaux et les écoles, de nombreuses personnes entrent en contact avec les poignées et abreuvoirs sur les lieux.

« Les occasions pour améliorer l’hygiène des hôpitaux sont à l’étude par l’Université de Leicester », rapportent les scientifiques.

Les informations détaillées ont été publiées dans la revue Applied Surface Science.

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Une protéine naturelle pour traiter l’intolérance au gluten

L’intolérance au gluten, ou maladie coeliaque, semble atteindre de plus en plus de gens et est ouvertement discutée par plusieurs, dont certaines célébrités.

Il s’avère donc important de mieux comprendre et de trouver de nouvelles pistes de solution, croient les spécialistes appelés à commenter cette hausse observable des cas d’intolérance au gluten.

La solution pourrait bien venir d’un groupe composé de chercheurs de trois établissements différents, soit l’INSERM (France), l’Université McMaster (Canada) et l’École polytechnique fédérale de Zurich (Suisse).

Les chercheurs de cette équipe seraient en effet parvenus à livrer avec succès une bactérie probiotique dans l’estomac de souris, et ainsi paver la voie à de possibles traitements contre l’intolérance au gluten, rapporte NutritionNews.

Plus encore, les spécialistes qui dirigent ces recherches auraient également confirmé avec succès les bienfaits d’une protéine naturelle de l’organisme en traitement de la maladie coeliaque. Il s’agit de la protéine humaine Elafin, qui permettrait l’élaboration de certains traitements.

Une bonne nouvelle, puisqu’aucun traitement officiel et efficace contre la maladie coeliaque n’a encore été découvert et approuvé. La seule solution qui se présente aux patients qui en souffrent est de cesser complètement la consommation de tout aliment comprenant du gluten.

Les conclusions et observations des chercheurs de cette étude ont été publiées dans l’American Journal of Gastroenterology.

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Enrayer l’E. coli grâce aux bactériophages

Le MedicalNewsToday rapporte une nouvelle étude qui vante les mérites des bactériophages contre l’E. coli, cette bactérie retrouvée dans certains aliments.

Ce sont des chercheurs de l’Université Purdue qui proposent la théorie et croient que les bactériophages permettraient d’enrayer 99 % des traces d’E. coli dans les aliments visés.

C’est d’ailleurs le résultat obtenu à la suite de l’essai et l’injection de bactériophages dans du brocoli et de la viande de bœuf, rapporte-t-on dans l’étude.

« Le traitement par les “phages” permet de libérer les propriétés naturelles antibactériennes de celles-ci, et de limiter l’E. coli et les autres pathogènes importants transmis par la nourriture », explique le professeur Paul Ebner.

Les résultats sur le brocoli ont même parfois atteint un taux de réussite de 99,9 %, ce qui s’avère une bonne nouvelle.

« Les bactéries ont des virus tout comme nous. On prend ce qui existe déjà dans la nature et on le concentre afin d’avoir un impact sur cette bactérie », conclut M. Ebner.

La souche d’E. coli testée par Ebner et ses collègues aurait fait à elle seule 20 morts et causé plus de 60 000 maladies aux États-Unis, en 2011 seulement.

Les résultats de l’étude de l’Université Purdue ont été publiés dans le Journal of Animal Science.