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Une marinade de bière pour des grillades sécuritaires

Même si le printemps se fait tardif et timide au Québec en ce moment, les deux belles saisons seront bientôt à nos portes et mettront la table pour les plaisirs estivaux, notamment celui des bons repas en plein air et des barbecues.

Un autre plaisir coupable en été est sans aucun doute celui de siroter une bonne bière, et une nouvelle étude propose une double utilité à la boisson pour ceux qui aiment bien s’installer au barbecue pour faire cuire leur viande.

Selon cette nouvelle étude, par ailleurs rapportée par ScienceDaily, il serait possible de se protéger de certaines substances et bactéries potentiellement dangereuses retrouvées dans la viande en été grâce à l’utilisation d’une marinade à base de bière.

La bière ainsi utilisée permettrait notamment de combattre la possible présence d’hydrocarbones aromatiques polycycliques (HAP ou PAH en anglais), qui se forment lorsqu’on cuit une viande à haute température.

Les chercheurs ont testé la théorie en effectuant la cuisson de portions de viande de porc à l’aide marinade de bière (Pilsner), de bière non alcoolisée et de bière noire. Cette dernière aurait permis d’obtenir les meilleurs résultats, réduisant les niveaux d’HAP de plus de la moitié.

Les conclusions de cette étude ont été publiées dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry.

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Winnipeg inaugure son nouveau centre de recherche en infectiologie

La ville de Winnipeg devient un véritable chef de file en matière de recherches en microbiologie et en infectiologie, rapporte Radio-Canada, avec l’ouverture d’un deuxième centre scientifique dans la capitale manitobaine.

Le nouveau centre inauguré à Winnipeg par l’Agence de la santé publique du Canada permettra d’effectuer des tests lors de situations jugées urgentes ou dangereuses, en plus de permettre des travaux avancés dans la recherche d’un traitement contre le sida, notamment.

Créé à la fine pointe des technologies actuelles et baptisé en hommage au Dr John Charles Wilt, le nouveau centre de recherche permet au Canada de concrétiser sa position dans le domaine des sciences et des recherches en infectiologie.

Les travaux s’étaient entamés au printemps 2011 et auront finalement duré près de trois ans.

Plusieurs spécialistes se réjouissent de la mise en place de ce deuxième important centre à Winnipeg, qui viendra appuyer le Laboratoire national en microbiologie, et qui pourrait permettre d’attirer d’éminents scientifiques et spécialistes au pays.

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La salade de chou, nouvelle alliée de la santé?

Qui aurait cru que des spécialistes nous conseilleraient un jour de manger davantage de salade de chou? C’est pourtant ce qui ressort d’une nouvelle étude qui vante les mérites des aliments fermentés comme ladite salade, les marinades et certains fromages.

Cette plus récente recherche abonde donc dans le même sens que celle publiée il y a quelques jours à peine par des chercheurs de Cambridge qui vantait les mérites du yogourt pour des raisons similaires, rapporte le Daily Mail (UK).

D’autres études préconisant la consommation d’aliments fermentés ont également été publiées au cours des derniers mois et des dernières années. Ces produits permettraient notamment de prévenir certaines maladies, des virus, des allergies, et favoriseraient une meilleure digestion.

Le phénomène s’explique par la présence bactéries, qui permettent une protection accrue de l’organisme.

« La perception de la santé publique a toujours été obsédée par les bactéries. On les considère comme des ennemies, mais 99,9 % d’entre elles sont bénignes. Un grand nombre de bactéries sont en relation symbiotique avec nous. Elles nous aident, et nous en avons besoin », tranche Michael Pollan, un spécialiste en nutrition américain.

Ces conclusions abondent dans le même sens que deux études publiées dans le Journal of Dairy Research et le journal Critical Reviews in Microbiology.

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Une nouvelle souche de l’E. Coli inquiète les spécialistes

The National Library of Medicine rapporte l’inquiétude de plusieurs spécialistes concernant la montée en flèche d’une virulente souche de la bactérie E. Coli, qui commence à poser de sérieuses menaces partout dans le monde.

On apprend d’ailleurs du même coup que cette souche de l’E. Coli, la H30-Rx, serait devenue au cours des dernières années la cause principale d’infection chez les femmes et les personnes âgées, et ce, de façon générale à travers la planète.

La H30-Rx serait résistante aux antibiotiques et aurait développé l’unique capacité de se répandre à travers le système urinaire et le sang, provoquant du même coup une infection extrêmement dangereuse.

« Avec la vaste présence de résistance aux antibiotiques démontrée par l’E. Coli, il devient plus difficile de traiter les infections, et cela mène à une hausse de mortalité. Cependant, la H30-Rx pourrait proposer des opportunités de vaccins ou de stratégie de prévention… », explique le Dr David Samadi, du Lenox Hill Hospital de New York.

Le Dr Samadi et ses homologues ont donc bon espoir de pouvoir remédier à la situation, même s’il reste encore beaucoup de travail à faire pour enrayer le phénomène.

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L’ail pourrait combattre une bactérie mortelle dans le lait en poudre pour bébés

Les propriétés antibactériennes et antivirales de l’ail ne sont plus à prouver. Mais encore, selon une recherche effectuée par l’Université de Columbia, deux de ses composantes pourraient contrer une bactérie mortelle.

Le sulfure de diallyle et l’ajoène s’attaqueraient à la Cronobacter sakazakii, qui est la pire ennemie lors de la production de la formule sèche (poudre) de lait pour nourrisson.

Bien que l’infection soit rare, si le bébé en est atteint, elle lui est fatale. La C. sakazakii empoisonne le sang et cause notamment des méningites graves.

Xiaonan Lu, l’un des chercheurs travaillant à la Faculty of Land and Food Systems, a expliqué les bienfaits de ces composantes de l’ail. « Une simple trace de ces composantes est extrêmement efficace pour éliminer la C. sakazakii. Elles ont le potentiel d’éliminer le pathogène avant que le produit se rende jusqu’au consommateur. »

Ainsi, contrairement au chlore qui est utilisé pour nettoyer la tuyauterie qui sert à produire le lait en poudre, le sulfure de diallyle et l’ajoène représenteraient une alternative naturelle et beaucoup plus efficace.

Science World Report mentionne que les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Applied and Environmental Microbiology.

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Le lait maternel vendu en ligne cause des maladies chez les enfants

Des chercheurs du Nationwide Children’s Hospital ont mené une étude mettant en évidence les dangers de maladies reliées à l’achat de lait maternel en ligne. Cette recherche se basait sur la vente de particuliers et non de banques de lait, où celui-ci est pasteurisé avant d’être vendu.

Les résultats se sont basés sur l’analyse de 101 échantillons de lait maternel. Les facteurs évalués étaient notamment le temps de transport, la méthode de livraison et la qualité de l’échantillon. En tout, plus de 75 % des échantillons de lait contenaient des bactéries causant des maladies chez le nourrisson.

« Nous avons été surpris par la quantité d’échantillons qui présentaient un taux si élevé de bactéries. Il y avait même des traces de contamination fécale dans certains d’entre eux, ainsi que la salmonelle », a dévoilé Sarah A. Keim, investigatrice principale au Center for Biobehavioral Health.

Entre autres choses, 19 % des paquets livrés ne contenaient aucune glace sèche pour assurer la conservation du lait maternel, selon Science World Report. De plus, les chercheurs ont découvert que les transactions par internet étaient douteuses. Aucun contact téléphonique, aucune question de la part des vendeuses.

En résumé, les spécialistes recommandent fortement de transiger avec les banques de lait maternel, et non directement avec un particulier.

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Prévenir l’E. coli directement à la source

Des chercheurs britanniques affirment qu’il serait possible d’abaisser les statistiques de cas d’éclosion de la bactérie E. coli de près de 85 %, rapporte The National Library of Medicine.

Pour y parvenir, l’équipe du spécialiste Stuart Reid,  basée à l’Université de Londres, croit qu’il faudrait enrayer le problème directement à la source, c’est-à-dire en vaccinant les animaux potentiellement porteurs de la maladie.

« Autant que l’on sache, le risque le plus élevé pour les humains provient de ces animaux qui portent la bactérie. Si le vaccin a un impact sur ces animaux, le risque pour les humains est proportionnellement réduit », explique Reid, qui parle bien sûr des bovins et des animaux destinés à finir dans nos assiettes.

Reid et son équipe poursuivent leurs explications en affirmant qu’il existe une période faste de prolifération de l’E. coli chez les bovins, et que c’est précisément lors de cette période qu’il faudrait agir massivement.

Si les vaccins permettent de réduire les risques de transmission de la bactérie de 50 %, Stuart Reid croit que le moment de l’opération peut faire grimper cette statistique à 85 %.

Ces conclusions ont été publiées dans la plus récente édition du journal Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Rappel de mollusques

À la suite de nombreux cas de gens ayant été malades, le Département de l’agriculture du Connecticut a décidé de rappeler ces aliments.

Le rappel concerne les huîtres et palourdes vendues au Québec et en Ontario, distribuées entre autres chez certains détaillants Loblaws, Sobeys et Real Canadian Superstore.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) emboîte donc le pas en émettant le même rappel concernant les huîtres et les palourdes provenant du Connecticut, car elles pourraient être contaminées par la bactérie Vibrio parahaemolyticus.

Cette bactérie touche surtout les consommateurs d’huîtres et les gens qui pourraient avoir consommé ces mollusques crus ou insuffisamment cuits.

Les effets désagréables de ladite bactérie sont généralement de la diarrhée, des nausées, des crampes, des vomissements, de la fièvre et des frissons.

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Trucs et conseils : Mariner sa viande sans danger

Quoi de meilleur qu’une bonne viande bien marinée, peu importe son type de cuisson! La mode de la viande marinée prend d’ailleurs son envol lors de la saison estivale, moment de l’année où les chefs en herbe et les fanatiques du barbecue peuvent s’en donner à cœur joie.

Mais il existe certains dangers inhérents à cette pratique, et des bactéries peuvent s’immiscer entre vous et votre repas favori.

C’est pourquoi The National Library of Medicine rapporte une série de recommandations en la matière, initialement publiées par le Département de l’Agriculture américain, des conseils que chaque cuisinier devrait prendre le temps de lire.

D’abord, on mentionne l’importance de laisser sa viande mariner au réfrigérateur, et jamais sur le comptoir.

En ce qui concerne les durées, on parle de deux jours maximum pour les cubes de viande et la volaille, et cinq jours maximum pour le steak, le bœuf, le veau, l’agneau et les côtelettes.

Dernière recommandation : si vous réutilisez de la marinade qui a déjà été utilisée, faites la bouillir afin de tuer toutes les bactéries et ainsi assurer la sécurité totale de vos convives!

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Des probiotiques en renfort des antibiotiques

Certains patients hospitalisés et placés sous antibiotiques auraient grandement bénéficié de l’ajout de probiotiques à leur régime alimentaire, rapporte le Medical News Today.

Ce sont des chercheurs du St. Michaels Hospital qui auraient fait cette étonnante découverte, après que l’un de ses membres (Dr Reena Pattani) ait décidé de tester une théorie qui semblait prendre de l’ampleur au sein de la communauté scientifique.

Cette théorie, c’est l’application des propriétés des probiotiques sur l’organisme, et notamment sur le système digestif, afin de lutter contre les effets secondaires indésirables découlant de la consommation d’antibiotiques.

La pire matérialisation de ces effets secondaires serait l’apparition de la bactérie C. Difficile, qui n’a plus besoin de présentation au Québec.

Pour le Dr Pattani et son équipe, les résultats sont clairs. Après avoir compilé des données sur le sujet en provenance d’un peu partout et conduit une série de tests, l’équipe de chercheurs conclut que les patients qui reçoivent des apports en probiotiques en plus de leurs traitements d’antibiotiques ont beaucoup plus de chances d’obtenir un résultat efficace, sans effets secondaires.

Pattani et son équipe veulent maintenant répéter l’expérience sur un plus gros bassin de patients et valider une fois pour toutes l’impact des probiotiques en prévention du C. Difficile, notamment.