Les chercheurs de l’Université d’État de Washington ont découvert qu’une certaine composante de l’ail, le sulfure de diallyle, était efficace contre la campylobactérie, une bactérie qui accélère le développement de toxines dans les aliments.
« La composante est très efficace pour pénétrer les couches de mucus qui protègent les colonies de campylobactéries », a expliqué au Telegraph une docteure impliquée dans la recherche, Barbara Rasco.
La campylobactérie est surtout présente sur la peau et dans la viande du poulet. Les grands consommateurs de poulet seraient en fait plus victimes d’empoisonnements alimentaires que les gens en consommant moins.
Aussi, la composante serait cent fois plus efficace que les antibiotiques et beaucoup plus rapide, selon l’étude publiée dans le Journal of Antimicrobial Chemotherapy.
« Le sulfure de diallyle peut rendre n’importe quelle nourriture bonne pour la consommation. Ces composantes peuvent aussi être utilisées pour nettoyer la surface des emballages des aliments ainsi que comme agent de conservation », a-t-elle dit.
Rappelons que l’ail peut également prévenir les dommages faits aux cellules du coeur. De plus, il contient des antioxydants qui aident à prévenir les maladies liées au vieillissement.
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L’étude Norwegian Mother and Child Cohort (MoBa) révèle que les enfants nés par césarienne, et en particulier ceux qui ne présentent aucun signe d’allergies ou d’asthme héréditaire, ont plus de chances de développer ce trouble respiratoire.
Le risque accru d’asthme chez les enfants nés par césarienne était d’ailleurs plus élevé chez les enfants nés de mères sans allergies.
La relation entre la méthode de naissance et le développement d’infections respiratoires au cours des trois premières années de vie a été étudiée auprès de 37 000 enfants. Les enfants nés par césarienne ont été comparés avec ceux nés par voie naturelle.
Les chercheurs ont exclu la thèse que la méthode de contraception puisse influencer le développement de l’asthme.
Selon les spécialistes, il est peu probable qu’un accouchement par césarienne lui-même puisse entraîner un risque accru d’asthme. Ce serait plutôt dû à une flore bactérienne modifiée dans l’intestin qui affecte le développement du système immunitaire, ou parce que les enfants nés de cette façon ont souvent un risque accru de graves problèmes respiratoires durant les premières semaines de vie.
L’étude a été publiée dans l’American Journal of Epidemiology.