Étiquette : bactérie
Gare aux produits cosmétiques
L’obésité pourrait-elle être le résultat d’une bactérie? C’est la question à laquelle des chercheurs américains ont tenté de répondre.
L’intestin humain contient des milliards de micro-organismes. Le corps humain est composé de 10 fois plus de cellules microbiennes que de cellules humaines.
Lorsque les micro-organismes de notre intestin rencontrent une alimentation riche en glucides et en sucres, cela change l’environnement microbien et il en résulterait une prise de poids.
Selon le Science Transnational Medicine, des chercheurs ont fait l’expérience sur des souris. Au départ, ils ont pris des souris auxquelles ils avaient enlevé les bactéries des intestins et ont implanté des microbes humains en elles.
Avec une alimentation riche en graisses et en sucres simples, ils ont noté un changement radical de la communauté microbienne et les souris sont devenues obèses.
Comme il serait facile de rejeter la faute sur les gras, ils ont aussi fait le test sur des souris avec une alimentation faible en gras et cela a donné le même résultat : les rongeurs ont pris du poids.
Tout ceci aidera sans doute maintenant à trouver de nouveaux traitements contre l’obésité.
Les pommeaux de douche, surtout ceux en plastiques, seraient l’endroit idéal pour le développement de la bactérie appelée complexe mycobacterium avium (MAC) responsable de certains problèmes respiratoires.
Des biologistes de l’Université du Colorado, aux États-Unis, ont analysé 50 pommeaux de douche dans 9 villes. Ils ont constaté une présence significative de la bactérie dans le tiers des analyses. On dit même qu’elle aurait une concentration 100 fois plus grande que dans les réseaux hydrauliques des villes.
Les symptômes physiques provoqués par cette bactérie sont de la fatigue, une sensation de malaise, une toux sèche persistante et un essoufflement.
Les personnes le plus à risques d’être affectées sont les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes ayant un système immunitaire affaibli.
On recommande fortement de laisser couler l’eau une minute avant d’entrer sous la douche pour diminuer les risques de contamination.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans les Annales de l’Académie des sciences des États-Unis.
Selon le Dr J. Marc Rhoads, professeur à la faculté de médecine de l’Université du Texas à Houston, la bactérie Klebsiella, que l’on trouve dans la bouche, la peau et les intestins, pourrait causer les coliques chez les bébés.
« Nous croyons que cette bactérie déclenche une réaction inflammatoire causant une inflammation des gencives », a précisé le Dr Rhoads. Ce dernier ajoute que les coliques dont souffrent les enfants mènent souvent à d’autres troubles gastro-intestinaux à l’âge adulte, notamment le syndrome du côlon irritable.
Dans cette étude, dont les résultats sont publiés dans la revue médicale Journal of Pediatrics, on apprend que la bactérie Klebsiella a été détectée chez tous les bébés qui souffrent de coliques.
De plus, les poupons dont les intestins sont colonisés par une plus grande variété de bonnes bactéries semblent épargnés par ces douleurs spasmodiques du côlon.
Mise en garde de Santé Canada
Santé Canada a publié un avis afin de mentionner à la population qu’il existe un certain risque de contamination croisée lorsqu’on utilise des sacs d’épicerie et des bacs réutilisables.
Selon l’organisme, ce phénomène peut se présenter lorsque les fruits et les légumes sont en contact avec des bactéries contenues dans la viande, la volaille ou le poisson cru.
De plus, il semble qu’il vaut mieux éviter de déposer au sol ou dans la voiture ces sacs et bacs puisque cela augmente le risque de contamination.
Ainsi, Santé Canada a livré quelques mesures d’hygiène à adopter :
- Laver les sacs après utilisation
- Placer viandes, volailles et poissons frais ou congelés dans des sacs en plastique à part
- Séparer les aliments consommés crus ou prêts à manger des viandes, volailles et poissons
- Placer les fruits et légumes frais dans des sacs de plastique pour éviter toute contamination croisée
- Nettoyer l’endroit où sont placés les sacs ou les bacs pour les vider
La peau, un nid à bactéries
Une recherche publiée dans la revue médicale Science nous apprend que la peau humaine, même soigneusement lavée, contient une variété de bactéries plus importante que les chercheurs des National Institutes of Health le croyaient.
Heureusement, toutes ne sont pas nocives pour la santé, comme en témoigne l’auteure derrière ces résultats, la Dre Julia Segre : « Ces microbes peuvent provoquer de mauvaises odeurs, mais ils servent à garder notre peau hydratée et, en cas de blessure, ils empêchent les bactéries dangereuses de pénétrer dans la circulation sanguine ».
Grâce au projet Human Microbiome, la généticienne et son équipe tentent de mieux saisir la répartition géographique des bactéries dans le système digestif, particulièrement les « bonnes bactéries » qui jouent un rôle dans le maintien de la santé.
Ainsi, ils ont décodé 112 000 bactéries prélevées sur la peau et environ un millier de souches ou espèces bactériennes.
Du poulet sans bactérie
Des chercheurs de l’Université de l’Arkansas prétendent que l’ajout de la mixture d’acides organiques et d’extraits de plantes réduit considérablement les bactéries pathogènes dans les poitrines de poulet. De plus, s’il y a irradiation, c’est encore mieux!
Techniquement, les agronomes ont ajouté des acides acétiques, citriques, lactiques et tartriques, en plus des extraits de thé vert et des pépins de raisins, pour diminuer la présence des bactéries E coli et de salmonelle dans la viande blanche.
« Nous devons déterminer la plus petite quantité d’extraits de plantes que nous pouvons ajouter et le bon dosage d’irradiation pour qu’il y ait le plus d’effets bénéfiques », a mentionné Navam Hettiarachchy, qui supervise les travaux et affirme que l’irradiation modifie légèrement la couleur et la texture du poulet.
Les travaux menés par la Dre Maya Saleh, de l’Université McGill, l’amènent à conclure que l’hormone féminine agirait comme barrière protectrice contre la listériose chez les femmes, particulièrement chez celles qui sont enceintes.
« Les femmes en général sont plus résistantes aux infections que les hommes. Nous avons identifié un mécanisme impliqué dans cette protection », a fait savoir la chercheuse à Proceedings of the National Academy of Sciences.
En travaillant avec des souris génétiquement modifiées pour les rendre plus sensibles à la bactérie, Mme Saleh a découvert que l’œstrogène bloque cette mutation et protège ainsi les femmes contre la listériose.
Malgré ces résultats, la population féminine n’est pas moins touchée par les cas d’infection. À titre d’exemple, les 2/3 des 41 victimes ontariennes lors de la crise de la listériose liée à l’usine Maple Leafs étaient des femmes.
Un mythe concernant l’ail
Une étude, publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition et menée par le Dr Oran Kwon de l’Université de Séoul, nous apprend que les bienfaits de l’ail ne sont pas aussi importants que l’on croit.
« Les gens croient que l’ail est efficace pour réduire le risque de cancer, mais les preuves scientifiques sont trop minimes pour conclure que c’est le cas pour plusieurs types de cancer », a conclu le Dr Kwon.
Le chercheur a analysé 19 recherches portant sur les vertus anticancer de l’ail pour en arriver à cette conclusion et suggère que d’autres études soient effectuées pour corroborer ses résultats.