Catégories
Art de vivre

Le volant de votre véhicule plus sale qu’une toilette

La compagnie d’assurance belge Ageas a commandé cette recherche qui a de quoi inquiéter.

Ainsi, selon l’étude, le volant ou encore la poignée de la portière de votre véhicule est 19 fois plus infecté de bactéries que le siège de votre toilette.

Les résultats de la recherche dénombrent 3 826 bactéries au pouce carré en moyenne sur un volant d’un véhicule.

80 % des véhicules testés présentaient une bactérie appelée pseudomonas aeruginosa. Cette dernière est responsable d’éruptions cutanées et d’infections respiratoires.

Pire, dans un véhicule testé sur 14, les chercheurs ont trouvé 1 700 bactéries en moyenne de streptocoques fécaux.

Les véhicules utilitaires sport (VUS) seraient le type de véhicules les plus sales. On y dénombrerait 4 710 bactéries au pouce carré.

Photo : Cover Images

Catégories
Actualité

Les astronautes ne sont pas seuls dans l’ISS

Une étude réalisée durant 14 mois à bord de l’ISS démontre que les astronautes ne sont pas les seuls à habiter l’engin spatial qui gravite autour de la Terre.

La recherche publiée hier (8 avril) dans le Microbiome Journal conclut que « des bactéries et des champignons intacts et viables ont été trouvés sur des surfaces » de l’ISS. C’est la première fois qu’une telle découverte est réalisée. 

Pour les chercheurs, c’est une bonne nouvelle. Cela signifie que ces parasites pourraient être utilisés pour créer des conditions sécuritaires pour les futures missions spatiales, incluant celles prévues sur Mars.

Les scientifiques croient aussi que cette découverte pourrait s’avérer importante pour la création de futures installations médicales et pharmaceutiques sur la Terre.

Pour parvenir à ces conclusions, des expériences ont eu lieu à bord de l’ISS à 8 différents endroits. Les surfaces étudiées avaient été préalablement traitées avec un composant chimique servant à identifier l’ADN des bactéries présentes dans le microbiome. 

L’étude a aussi établi que les astronautes courraient un certain risque. Plusieurs des organismes détectés contiennent des propriétés qui résisteraient aux antibiotiques.

Certains autres organismes retrouvés proviendraient des astronautes eux-mêmes, telles les staphylococcaceae, des bactéries qui proviennent de la peau et des voies nasales.

p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 11.0px 0.0px; line-height: 13.0px; font: 11.0px Verdana; color: #000000; -webkit-text-stroke: #000000}
span.s1 {font-kerning: none}
span.s2 {text-decoration: underline ; font-kerning: none; color: #0000ee; -webkit-text-stroke: 0px #0000ee}

L’astronaute canadien David Saint-Jacques est en ce moment en orbite à bord de la station spatiale internationale. Il a d’ailleurs effectué hier sa première mission extra véhiculaire dans l’espace.

Photo : NASA

Catégories
Bébé et cie

La boîte à lunch, source d’empoisonnement alimentaire

Selon Female First, vider les petites graines dans le fond de la boite à lunch ne suffit pas. D’autre part, les linges à vaisselle sont eux-mêmes contaminés de bactéries.

S’il reste des graines dans le fond de la boîte à lunch, vous laissez libre cours à un incubateur de bactéries telles que la E. coli, la salmonelle et le staphylocoque doré. Ces informations proviennent de la Dettol Back to School Study.

N’oubliez pas que la boîte à lunch demeure à la température de la pièce. Il s’agit de conditions idéales pour la propagation de bactéries, ce qui augmente le risque d’empoisonnement alimentaire. En 8 heures à peine, une seule bactérie de la salmonelle se multiplie jusqu’à plusieurs millions.

Quelques trucs

– Ne réutilisez jamais les mêmes emballages pour les collations (sac à glissière, papier d’aluminium)

– Faites congeler les boissons. Elles éviteront que le repas n’atteigne la température critique

– Pour nettoyer la boîte à lunch, utilisez des lingettes désinfectantes qui retirent près de 100 % des bactéries.

Catégories
Uncategorized

Quand votre bouche vous indique que vous êtes malade

Les bactéries buccales agissent différemment lorsque vous êtes en bonne santé et lorsque vous êtes malade. C’est ce qu’ont découvert des scientifiques dont les résultats sont parus dans la revue mbio.

Elles indiqueraient entre autres si vous souffrez de parodontite, mais aussi de diabète ou de la maladie de Crohn.

« Un type de bactéries qui se nourrissaient d’une chose peut changer totalement “d’alimentation” lorsqu’elles sont malades » est-il expliqué sur le site Science World Report.

Dans un communiqué, Marvin Whiteley, l’un des chercheurs de l’étude, explique qu’ils ont analysé avec des supercalculateurs la composition génétique (ADN) des diverses espèces de bactéries aussi connues sous le nom de microbiome humain.

Face à ces constats, les scientifiques ont déterminé qu’il serait possible de développer des biomarqueurs afin de déterminer si une personne est sur le point de développer une maladie. Ainsi, certaines maladies pourraient être détectées et traitées de façon plus préventive.

Il y aurait environ 10 000 espèces différentes de bactéries qui vivent à l’intérieur de chaque personne.

Catégories
Uncategorized

Transmission bactéries : se frapper les poings au lieu de se serrer la main

Les poings qui se cognent pour se saluer étaient surtout vus chez les vedettes de hip-hop. De plus en plus, de grandes personnalités telles que Barack Obama et même le Dalaï-Lama utilisent cette méthode, pour être sympathiques bien sûr, mais peut-être aussi pour attraper moins de bactéries.

SARM, grippe, E. coli… les risques sont plus faibles d’attraper ces maladies infectieuses en se frappant les poings, car c’est plus rapide que de serrer la main et il y a moins de surface exposée aux microbes, ce qui signifie qu’il y a moins de chance pour les bactéries de se propager, expliquent des scientifiques de l’Université d’Aberystwyth.

L’étude publiée dans l’American Journal of Infection Control avance également que la vitesse et la force de préhension d’une traditionnelle poignée de main auraient un impact sur la transmission de bactéries, rapporte The Telegraph. « Nous avons constaté que si vous aviez une secousse particulièrement forte de la main, la quantité de bactéries transférée était deux fois plus élevée par rapport à une poignée de main de force moyenne ou douce », a dit le Dr Dave Whitworth.

En résumé, il a été démontré que la majorité des bactéries étaient transmises via une poignée de main. Les risques de contamination étaient diminués de près de la moitié en se claquant les mains (high five) et de 90 % quand les gens se contentaient de se frapper les poings.

Avec les normes sociales et les diverses perceptions de la politesse, est-ce que la frappe des poings pourrait remplacer la traditionnelle poignée de main, si cela peut éviter une épidémie? Selon le Dr Whitworth, ce sera difficile, et l’ancienne génération sera résistante à l’idée. « C’est une décision que chacun aura à prendre. »

Catégories
Uncategorized

Les bactéries de plus en plus résistantes

L’organisme fédéral américain de santé CDC estime que la résistance des bactéries aux antibiotiques fait chaque année « au moins 23 000 morts », aux États-Unis uniquement.

Pour les chercheurs, le pire scénario serait que les antibiotiques actuellement utilisés pour contrer certaines maladies ne soient plus efficaces.

Le professeur Patrice Courvalin, qui dirige le Centre national de référence de la résistance aux antibiotiques en France, explique au magazine l’Express : « Le problème n’est pas seulement de ne plus pouvoir traiter une maladie, mais de devoir, un jour, tirer un trait sur 20 à 30 ans de progrès médical ».

En effet, les premiers antibiotiques ont été créés entre 1930 et 1970. Déjà, certains médicaments ne fonctionnent plus. « Dans certaines parties du monde, nous sommes déjà à court d’antibiotiques », s’alarme Timothy Walsh, professeur en microbiologie à l’Université de Cardiff, citant l’Inde, le Pakistan, l’Asie du Sud-Est ou l’Amérique latine.

Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’usage « inapproprié » des antimicrobiens est la première cause de résistance. C’est le cas dans les pays pauvres lorsque les doses administrées sont trop faibles. C’est aussi le cas dans les pays riches avec des utilisations au contraire excessives.

Catégories
Uncategorized

Les probiotiques pourraient-ils aider à résoudre les coliques?

La Dre Valerie Sung est la responsable de la recherche menée au Murdoch Children’s Research Institute et au Royal Children’s Hospital de Melbourne. Selon elle, « les probiotiques sont prometteurs » pour résoudre les coliques. Ce sont les bonnes bactéries qu’ils contiennent qui retiennent l’attention.

En réalité, d’autres recherches seront nécessaires, puisque les résultats ont été très partagés. Cependant, comme la situation se produit chez 1 bébé sur 5 âgé de moins de 3 mois, et qu’aucun traitement n’existe à ce jour, les chercheurs espèrent que ces bactéries pourront enrayer le problème. D’autant plus que les coliques sont apparemment associées aux migraines en vieillissant, rapporte Medical News Today.

Les probiotiques sont reconnus pour rééquilibrer la flore intestinale chez l’adulte. C’est à partir de ce principe que l’on a basé les recherches, puisqu’on croit que les bébés pourraient profiter des mêmes bienfaits.

La problématique actuelle provient de l’écart des résultats entre le lait maternel et le lait préparé. Chez les mères qui allaitaient, et donc consommaient les probiotiques pour le transmettre au lait maternel, les résultats étaient encourageants. Par contre, les bactéries ajoutées au lait préparé n’offraient pas ou peu de résultats.

Dre Sung et son équipe doivent donc se concentrer sur une méthode pour faire agir les bactéries par le biais des formules de lait préparé.

Catégories
Uncategorized

Les bactéries de la dinde résistent aux antibiotiques

L’émission télévisée CBS News nous apprend que divers échantillons de dinde ont été testés aux États-Unis, et les résultats ne sont pas reluisants. Certaines des bactéries découvertes sur la viande sont résistantes aux antibiotiques et sont potentiellement dangereuses.

Le Dr Urvashi Rangan, directeur de la sécurité alimentaire et du développement durable du Consumer Reports, s’est exprimé lors d’un point de presse : « Les humains ne consomment pas d’antibiotiques chaque jour pour prévenir la maladie, et les animaux en santé ne devraient pas non plus en consommer ».

En fait, les spécialistes ne s’attendaient pas à cette découverte. Le groupe a testé 257 échantillons de dinde crue provenant de divers endroits. Ils recherchaient 5 contaminants dangereux pouvant même causer la mort chez l’humain.

Ainsi, l’E. coli, la salmonelle, le campylobacter coli, l’entérocoque et le staphylocoque aureus étaient visés, selon CBS News.

Le rapport démontre que 90 % des échantillons testés étaient porteurs d’au moins une des bactéries.

Catégories
Uncategorized

Un désinfectant déjà existant serait efficace contre les bactéries résistantes

Une équipe de l’Université de Saint-Boniface, à Winnipeg, a découvert que le désinfectant commercialisé sous le nom d’Akwaton serait très efficace contre les bactéries qui causent les infections nosocomiales.

En plus, ce désinfectant n’est pas toxique, et il est couramment utilisé.

En 2008, son efficacité avait déjà été démontrée, mais la présente étude s’est intéressée à la concentration nécessaire pour venir à bout des bactéries, rapporte le Journal of Medical Microbiology.

Une faible concentration d’Akwaton serait suffisante pour supprimer les bactéries comme le staphylocoque doré, la E.Coli et la C. difficile.

En fait, on a testé le désinfectant contre les spores qui sont encore plus difficiles à éliminer que les bactéries elles-mêmes. Elles sont résistances aux antiseptiques ordinaires, à la chaleur et peuvent survivre des années, même si elles sont asséchées.

Mais avec l’Akwaton, il serait possible de venir à bout de ces spores et d’éviter le développement des bactéries nocives.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

Catégories
Uncategorized

Des bactéries de l’intestin aident les bébés à digérer le lait maternel

C’est du moins ce qu’ont découvert les chercheurs de l’Université de Californie, à Davis, dont les découvertes ont été publiées dans le journal Molecular & Cellular Proteomics.

Le lait maternel aide les enfants à grandir et à devenir plus forts durant les premiers mois de sa vie, en plus de fournir une protection contre les infections, les allergies et bien d’autres maladies.

De plus, le lait favorise le développement d’une bactérie protectrice dans les intestins de l’enfant. En fait, le lait contient des glycans, des sucres complexes qui forcent le corps à produire des bifidobactéries pour les digérer.

Les bifidobactéries saisissent eux-mêmes les glycans libres dans le lait maternel, mais contiennent aussi des enzymes qui peuvent retirer les glycans des glycoprotéines, en représentant une source de nourriture de plus.

Les scientifiques espèrent maintenant pouvoir transmettre ces bienfaits à des enfants en moins bonne santé.

« L’objectif évident de cette recherche est de trouver des façons de transmettre les bénéfices fournis par le lait et les bifidobactéries aux populations à risque comme les enfants prématurés, les enfants mal nourris, parmi tant d’autres », explique le chercheur principal de la recherche, David A. Mills.

Rappelons que l’allaitement est préférable jusqu’à l’âge de six mois.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net