Les prébiotiques se retrouvent notamment dans l’ail, les asperges, la chicorée, les artichauts, les poireaux et les bananes.
On peut lire dans General Dentistry les résultats très surprenants d’une recherche ayant porté sur les instruments de musique et les enfants. Il semble que l’on expose les jeunes musiciens à un grand nombre de bactéries et à des moisissures.
Ces bactéries et moisissures sont reliées à plusieurs infections de faible à importante gravité ainsi qu’à des allergies et de l’asthme. On rappelle donc que les instruments de musique doivent être nettoyés après chaque usage.
De plus en plus d’études nous indiquent que nous vivons certainement dans un environnement trop propre pour nous protéger des maladies.
Des scientifiques de l’École de médecine de Harvard abondent en ce sens, selon les résultats d’une récente étude parue dans le Journal of Clinical Investigation.
Ils se sont intéressés aux cellules T, qui font partie du système immunitaire. Se multipliant en réponse à la grippe, elles préviennent l’apparition de symptômes violents comme l’asthme et les allergies.
Les chercheurs ont pu tirer ces conclusions à la suite d’expérimentations sur des souris. Les bébés souris qui avaient contracté la grippe A étaient en effet mieux protégés contre les symptômes de l’asthme à l’âge adulte.
Ils ont donc conclu que des enfants recevant des médicaments créés à partir de cellules T seraient plus aptes à arrêter le développement de l’asthme.
Finalement, les scientifiques ont rappelé que les environnements aseptisés d’aujourd’hui ont des effets néfastes sur notre santé. L’augmentation actuelle des enfants souffrant d’asthme et d’allergies serait en lien direct avec le fait qu’ils sont de moins en moins en contact avec des bactéries et des virus.
Les conclusions de recherches de la professeure Felicia Keesing, du College Bard à New York, et de ses collègues sont des plus inquiétantes pour la santé humaine.
Parues dans Nature, elles nous mettent en garde contre la diminution du nombre d’espèces.
En effet, certains mammifères et bactéries sont bénéfiques au maintien de la santé humaine. Leur disparition entraîne plus de maladies infectieuses comme le virus du Nil occidental et la maladie de Lyme.
C’est que plusieurs d’entre eux sont ce que l’on appelle des espèces-tampons. Ces dernières freinent la propagation d’une maladie, comme l’est l’opossum pour la maladie de Lyme.
De plus, si cette espèce est menacée, celle de la souris à pattes blanches augmente en nombre. Ce rongeur est reconnu pour augmenter à son tour la population de tiques à pattes noires, l’un des vecteurs de la maladie.
Par ailleurs, on ne sait toujours pas pourquoi les espèces les plus résilientes aux changements environnementaux sont justement celles qui amplifient les pathogènes.