Étiquette : bactéries
Des scientifiques ont comparé les bactéries intestinales de jeunes enfants de l’Union européenne et des régions éloignées du Burkina Faso. Ils ont découvert une différence assez importante qui expliquerait la disparité des maladies chroniques et de l’obésité.
En effet, selon le Proceedings of the National Academy of Sciences, les microbes vivants dans l’intestin peuvent entrainer un taux élevé d’allergies, de maux d’estomac chroniques, et même l’obésité, chez les enfants vivants dans les pays riches industrialisés.
L’alimentation y est pour beaucoup. Au Burkina Faso, par exemple, les enfants consomment peu de viande, notamment.
Ces résultats démontrent qu’il serait important de développer encore plus les produits avec probiotiques, afin de tenter de rééquilibrer la flore intestinale des individus.
Par le passé, plusieurs études ont lié ce type de bactéries à l’inflammation, et qu’elles affectaient aussi l’appétit.
Bien que les maladies infectieuses sont moins nombreuses dans les pays développés, on assiste à l’apparition de nouvelles maladies, ou plus d’allergies, de maladies auto-immunes ou inflammatoires de l’intestin, et ce, dès le plus jeune âge.
Le miel pour garder une bonne santé
Une équipe de l’Institut universitaire en cardiologie et pneumonie de Québec vient de mettre au point une méthode d’identification des bactéries qui s’avère beaucoup plus rapide que celle utilisée à ce jour.
Ceci est une grande percée dans la lutte contre les attaques bactériologiques, car jusqu’à présent, cela prenait de deux à trois jours pour identifier les bactéries utilisées comme armes.
L’équipe de la professeure Catherine Ducharme vient de faire passer ce temps de réponse à moins d’une heure. Les bactéries qui sont utilisées comme armes sont des spores qui sont entourées de couches protectrices, comme un manteau, afin d’assurer leur survie. C’est cet élément qui pose problème pour l’identification.
Alors que la présente méthode utilisée par la Défense nationale consiste en un appareil optique qui repère l’abondance de spores dans l’air ambiant, la nouvelle méthode utilise des produits chimiques et des enzymes qui détruisent les couches protectrices et permettent d’identifier les bactéries à l’aide de sondes par la suite.
Cette méthode pourrait également s’appliquer à des cas d’empoisonnements alimentaires éventuellement.
Maintenant, les chercheurs doivent rendre leur méthode possible à petite échelle pour des appareils utilisables par la Défense nationale.
Des dermatologues américains affirment que les microbes préviennent l’inflammation excessive après une blessure comme une coupure ou une éraflure.
Selon le professeur Richard Callo et ses collègues de l’École de médecine de l’Université de la Californie à San Diego, de nombreuses bactéries vivent à la surface de la peau et celles-ci jouent un rôle essentiel dans le maintien de la santé cutanée. Une trop grande propreté tue ces bactéries, affectant ainsi le processus de guérison.
Selon la revue Nature Medicine, les bactéries Staphylococci agissent dans la cicatrisation de la peau. Elles freinent la réaction trop forte du système immunitaire après une blessure, réduisant ainsi l’inflammation.
Cela vient appuyer la récente étude qui disait que les enfants avaient besoin de se salir pour être moins malades. De plus en plus, on a la preuve que l’exposition aux microbes dès la petite enfance renforce le système immunitaire et rend le corps plus résistant aux allergies notamment.
Ceci laisse également entrevoir que l’on aura une nouvelle approche dans le traitement des maladies inflammatoires de la peau dans le futur.
Une nouvelle étude révèle qu’il est commun de trouver des bactéries dans la neige, rapporte Time. Certaines peuvent être néfastes pour les végétaux.
La bactérie trouvée en plus grande quantité dans les échantillons de neige soutirés de la France, du Montana et du Yukon est Pseudomonas syringae. Elle a été détectée dans 20 échantillons de neige récoltée partout dans le monde.
Pseudomonas syringae peut causer des maladies chez plusieurs végétaux, dont les tomates et les fèves.
Éradiquer le Pseudomonas syringae ne serait toutefois pas souhaitable selon Brent C. Christner, un assistant-professeur en sciences biologiques à l’Université de la Louisiane. L’étude démontre en effet que les bactéries contenues dans l’eau de pluie et dans la neige contribuent à accélérer la condensation des nuages et, ainsi, augmenter la quantité de précipitations.
Une fonction pour l’appendice
Selon des médecins américains du Centre médical de l’Université Duke, l’appendice est une région de l’intestin où des bactéries nécessaires à la digestion seraient protégées.
D’après le professeur William Parker, l’appendice serait recouvert d’une couche de microbes, mucus et molécules, dont la fonction serait de protéger certaines bactéries utiles dans le processus de digestion.
L’appendice est un prolongement du colon dont l’utilité est incertaine depuis des lustres. Il est surtout connu pour son inflammation assez fréquente, d’où le nom d’appendicite. Cette dernière se traite par l’ablation chirurgicale de l’appendice.