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Mexique : vogue de la nourriture préhispanique à base d’insectes

Un représentant de la nourriture préhispanique, pratiquement oubliée pendant toute la période de la conquête espagnole, est le restaurant Chon, pionnier dans ce domaine.

Dans cet établissement, situé dans le quartier populaire de La Merced, le chef Fortino Rojas élabore depuis près de quarante ans toutes sortes de plats excentriques. Il y a quelques années, il mettait à son menu de la viande de lion, remplacée depuis son interdiction par du crocodile.

Tandis qu’il prépare une tortilla aux oeufs de moustique, qui ont un goût un peu comparable à ceux des crevettes, mais en plus intense, il résume ainsi sa philosophie culinaire : « Tout ce qui se déplace sur ses pattes, vole ou rampe est bon pour la marmite ».

Rojas encourage tout le monde à « goûter les plats faits avec ces aliments que nous donne la terre du Mexique, car ce sont des aliments très nutritifs, bons et légers ». « Il faut le faire avant que ces animaux soient privés de leur milieu naturel à cause des dégâts causés à l’environnement »

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a recommandé dans un récent rapport l’ingestion d’insectes comme l’un des moyens de lutte contre la faim, qui touche quelque deux milliards de personnes dans le monde.

Dans le cas des enfants qui souffrent de malnutrition, les insectes peuvent tenir lieu de complément alimentaire « particulièrement important », selon la FAO.

Cent grammes de viande de boeuf sont constitués à 40 % de protéines, alors que dans le même poids de sauterelles « ou de tout autre insecte », la proportion atteint le double, selon Gabriela Jiménez, chercheuse de l’Université nationale autonome du Mexique.

« Les insectes ont tous les acides aminés indispensables à l’homme. En outre, leur cycle de vie est rapide. Un insecte devient adulte au bout de deux mois et une femelle peut avoir quelque 800 oeufs », explique-t-elle.

Elle espère que les Mexicains, touchés par un des plus forts taux d’obésité au monde, vont augmenter leur consommation de ce type d’aliments. « Ça ne fait pas grossir. Et on peut fabriquer de la farine à partir de n’importe quel insecte », dit-elle.

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Nouvel effort collectif majeur dans la lutte au Parkinson

Après la nouvelle concernant une percée dans la lutte à l’Alzheimer, en voici une autre qui dévoile un effort collectif impressionnant dans celle livrée au Parkinson.

C’est www.nih.gov qui confirme la chose, et pour cause, puisque l’association en est aussi l’instigatrice. Le projet est simple, mais brillant : concevoir un système collectif afin d’accélérer les recherches en matière de biomarqueurs.

Ces derniers permettent de prédire et de diagnostiquer de façon précoce la maladie de Parkinson, notamment.

En améliorant collectivement le processus de recherche et en combinant les efforts de chercheurs d’un peu partout qui auront maintenant accès, entre autres, à une gigantesque base de données, les spécialistes croient que les choses pourraient aller plus vite dans le cas du Parkinson, et que le système permettrait d’importantes percées en matière de biomarqueurs.

En diagnostiquant la maladie plus rapidement, on a de bien meilleures chances de la « contrôler » et, un jour, de la guérir. La découverte de biomarqueurs propres au Parkinson serait une percée majeure vers la mise au point d’un traitement.

« Notre but est d’accélérer le processus de recherche et de progrès en matière de biomarqueurs du Parkinson, en soutenant les chercheurs qui ont déjà de belles pistes et qui font preuve d’innovation dans le domaine. On veut les rassembler, les rapprocher, et rendre leur travail et leurs analyses plus faciles », lance le directeur du NINDS, Story Landis.