Des scientifiques travaillant pour la Chaire de recherche sur les agents anticancéreux d’origine naturelle de l’Université du Québec à Chicoutimi s’apprêtent à effectuer des essais cliniques afin de tester l’efficacité d’une molécule tirée des épines du sapin baumier, qui pourrait traiter le cancer.
Jean Legault, l’un des titulaires de la chaire, s’est entretenu avec Radio-Canada : « On pense commencer les essais cliniques chez l’humain en 2008-2009. C’est un composé qui, lorsqu’on le combine avec des agents anticancéreux déjà utilisés, augmente leur efficacité et diminue leur toxicité. »
En plus de cette molécule, l’équipe analyse un autre composé se trouvant dans le bouleau blanc, qui pourrait traiter les mélanomes, une tumeur maligne de la peau; les chercheurs s’intéressent aussi à l’écorce du mélèze et aux bourgeons de certains feuillus.