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Valence : le nouveau musée des Beaux-Arts et d’archéologie rouvre ses portes

Réaménagé avec audace par l’atelier d’architecture Jean-Paul Philippon « pour être plus ouvert et vivant », le musée de Valence, Art et Archéologie, offre désormais un espace d’exposition de 5750 m2. Ses collections, riches de plus de 20 000 oeuvres, « offrent un large panorama de l’histoire de l’homme et des arts, de la préhistoire régionale à l’art contemporain », précise la Ville de Valence dans son dossier de presse.

Parmi elles, des peintures et dessins d’Hubert Robert, la troisième collection au monde d’oeuvres de ce grand artiste du XVIIIe siècle « avec celles du Musée du Louvre, à Paris, et du Musée de l’Ermitage, à Saint-Pétersbourg ».

La section Art propose notamment des peintures et oeuvres sur le thème du paysage, du XVIe siècle jusqu’à l’époque contemporaine. La section Archéologie se penche sur l’histoire des civilisations ayant vécu dans la Drôme notamment, de la préhistoire à l’époque moderne.

« Source d’études pour les chercheurs, les archéologues et les étudiants », la bibliothèque du musée offre quelque 10 000 ouvrages spécialisés, de la documentation et des archives sur ses collections.

Parmi les nouveaux espaces, des ateliers pédagogiques doivent accueillir le jeune public, « des salles d’expositions temporaires de 400 m2 réparties sur deux niveaux » et un belvédère qui offre une « perspective unique à 360 degrés sur la vallée du Rhône, l’Ardèche et le Vercors ».

En outre, un dispositif multimédia pour tablettes numériques doit accompagner le visiteur, qui pourra de même consulter le nouveau site internet du musée, « plus fonctionnel », et même télécharger une application mobile dédiée pour prolonger sa déambulation.

Fondé en 1850, le musée de Valence est situé dans l’ancien palais épiscopal de la ville, en plein coeur du quartier historique.

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Vingt grands chefs de la gastronomie mondiale exposés aux Beaux Arts

Cookbook, l’art et le processus culinaire est l’exposition qui se terminera le 9 janvier. « Comment peut-on traduire la créativité culinaire dans une exposition? », interroge Nicolas Bourriaud, directeur de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts.

Il compare les cuisiniers à des « auteurs ». « En France, on considère tellement la cuisine comme une culture qu’on a du mal à la voir comme un art », estime le directeur et commissaire général de l’exposition.
Des chefs, dont les Français Yannick Alleno, Michel Bras, Alain Passard, ont été invités à expliquer leur travail à travers des oeuvres d’art.

Rodolfo Guzman, chef du restaurant Borago à Santiago au Chili, a imaginé « un tremblement de terre ». En quatre photos prises en très gros plan, que l’on pourrait prendre pour des images de la lune, il a montré « comment un blanc d’oeuf se transforme peu à peu ». « Le son d’un tremblement de terre » a été enregistré : « C’est en réalité le bruit du craquement du macaron dans la bouche », a-t-il expliqué lors du vernissage de l’exposition.

Inaki Aizpitarte, du restaurant parisien Le Chateaubriand, a lui choisi d’exposer une vidéo, baptisée Under control (Sous contrôle). Il donne l’impression d’être filmé par des caméras de surveillance, alors qu’il prépare des plats en cuisine. Chaque geste, chaque hésitation sont enregistrés.

Bertrand Grébaut, du Septime, autre table parisienne très courue, a lui réalisé « une performance filmée ». « J’ai un passé d’artiste graffiti plutôt illégal », a-t-il confié. « Je connais bien le métro parisien et ses tunnels. On a décidé d’aller dans le métro la nuit pour faire un plat », un coeur de veau cuit sur les rails au chalumeau.

Eneko Atxa, chef du restaurant Azurmendi à Bilbao en Espagne, expose ses croquis, qui précèdent chacune de ses créations. « C’est ma façon de donner forme à mes idées : un cahier et un crayon. Mais je ne suis pas un bon dessinateur, alors je donne du volume aux choses en faisant de la pâte à modeler. (…) Ensuite mon équipe peut passer à l’exécution », a-t-il détaillé.

Les Beaux Arts exposent également des artistes contemporains, comme Alisa Baremboym et Sophie Calle, à travers leurs oeuvres liées à la cuisine et au repas. Le peintre, poète et cinéaste italien Gianfranco Baruchello présente ses oeuvres illustrant « son rapport avec la nature, la vie quotidienne et la chaîne alimentaire ».

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Ralph Lauren souhaite voler au secours des Beaux-Arts de Paris

Selon WWD, le créateur américain Ralph Lauren entend participer à la rénovation de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Des fonds représentant plusieurs millions de dollars seront consacrés à la restauration de l’amphithéâtre principal de l’école — qui abrite une fresque murale de 27 mètres réalisée par le peintre Paul Delaroche — ainsi qu’à la modernisation du site web de l’école, notamment grâce à la mise à jour des outils de cyberapprentissage.

Le créateur a pour habitude de présenter ses collections pendant la Semaine de la mode new-yorkaise. Il préparerait toutefois également un défilé parisien, le 8 octobre. L’événement, qui sera suivi d’un dîner de gala, se déroulerait immédiatement après les défilés printemps-été 2014, une première européenne pour Ralph Lauren.

En 1998, Ralph Lauren avait accordé 13 millions à la Smithsonian Institution pour préserver la célèbre « bannière étoilée », le drapeau vieux de 200 ans qui a inspiré l’hymne américain.