Selon une étude danoise publiée dans la revue de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie, les femmes ayant recours à la fécondation in vitro auraient quatre fois plus de risques de donner naissance à un bébé mort-né.
L’étude effectuée à l’Université Aarhus au Danemark a analysé 20 166 bébés nés entre 1989 et 2006.
82 % avaient été conçus en l’espace d’un an, donc les couples étaient fertiles et 10 % avaient demandé plus d’un an de tentatives, pour des couples dits sous-fertiles. 4 % étaient le résultat de la fécondation in vitro et 4 % de d’autres traitements de fertilité.
Après avoir tenu compte des facteurs comme l’âge de la mère, le tabac, l’alcool et le café, on conclut que la fécondation in vitro présente 4 fois plus de risques de bébés mort-nés.
Toutefois, une étude suédoise conteste ces résultats, affirmant n’avoir trouvé aucun lien après avoir étudié 31 850 bébés.
On veut rassurer les gens en disant que le risque de bébé mort-né après une fécondation in vitro est toutefois minime.