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Quand maman transmet ses « bobos » à bébé

Avec la période difficile que j’ai traversée dernièrement (ma crise de la trentaine), j’ai remis beaucoup d’aspects de ma vie en question. J’ai lu beaucoup de livres sur la croissance personnelle et fait beaucoup de travail sur moi-même. Un des exercices que j’ai faits consistait à définir mes besoins et à me projeter dans l’avenir pour savoir ce que je voulais vraiment de la vie. J’ai encore beaucoup de difficulté à savoir où je veux être et ce que je veux faire dans 5 ou 10 ans. Tout ce que je sais, et c’est ma seule grande vérité: je veux réussir avec mes enfants.

Je suis consciente que je dois avoir d’autres aspirations que d’être seulement une mère. J’ai d’ailleurs une belle carrière en ce moment et ma vie de couple m’apporte également beaucoup de bonheur. Sans compter ma vie sociale et mes amis qui prennent une belle place dans ma vie. Ceci étant dit, la plus grande ambition que j’ai en ce moment, c’est de réussir avec mes enfants. Je veux avoir une belle relation avec eux et je veux sincèrement qu’ils soient heureux. J’ai une peur bleue de leur transmettre mes peurs, mes défauts et de les « briser » en raison de mes propres blessures. Car oui, je suis habitée par la ferme conviction qu’une maman « brisée » peut à son tour « briser » ses enfants.

Dernièrement, je me suis rendu compte que je transmettais mes insécurités à mon fils. J’ai toujours été de nature insécure et je me suis promis de ne pas transmettre ça à mes enfants. Mais voilà que ça m’a frappée en plein visage dernièrement: mon 4 ans est insécure et je fais sûrement partie de l’équation. Même si je ne veux pas me blâmer, je sais que j’ai une part de responsabilité. Nous avons tous et toutes l’exemple d’une personne que nous connaissons qui est tellement anxieuse qu’elle transmet involontairement son anxiété à ses enfants. Moi, j’ai des exemples dans mon entourage et j’espérais vraiment ne pas donner mes insécurités à mes enfants.

Le fait d’être mère m’a apporté tellement de belles émotions dans ma vie: de la joie, de l’amour, de la fierté, mais également, beaucoup de culpabilité. Pour moi, le mot maternité rime avec culpabilité. Je me sens coupable si je ne passe pas assez de temps avec mes enfants. Je me sens coupable si j’ai perdu patience auprès d’eux. Maintenant, imaginez comment je me sens coupable d’avoir transmis mon insécurité à mon enfant.

Je ne veux pas que mes enfants s’imprègnent de mes émotions négatives et de mes défauts. Je mettrai toutes mes énergies et je vais tout faire pour renverser la vapeur et tenter d’éliminer ses petites insécurités. Après tout, c’est mon plus grand objectif de vie: le bonheur de mes enfants.

NDLR: Nous croyons que les parents font de leur mieux et que le sentiment de culpabilité guette malheureusement les mamans et les papas, surtout ceux qui veulent ce qu’il y a de meilleur pour leurs enfants.

Et vouloir le meilleur et faire de son mieux, au fond, c’est ça, être un bon parent.

Merci d’être pleins de douceur et d’empathie dans les commentaires.

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Potins

Un 5e enfant pour Jérôme et Jessyka de L’Amour est dans le pré!

En avril 2018, le couple formé par Jessyka et Jérôme, qu’on a pu connaitre dans la deuxième saison de L’Amour est dans le pré, a accueilli leur quatrième enfant, soit la petite Aurélie. Leur fille devenait donc la plus jeune de trois autres enfants de la famille, soit Blanche, Octave et Ariel.

Mais voilà qu’Aurélie ne sera plus la cadette, car Jessyka et Jérôme attendent leur cinquième enfant! C’est Marie-Ève Janvier, l’animatrice de L’Amour est dans le pré, qui a annoncé la grande nouvelle sur ses réseaux sociaux. On comprend sa fierté, l’émission a permis à plusieurs personnes de trouver l’amour, en plus de former de belles familles! Plus tôt cet été, un autre participant de l’émission, Alexandre Côté, dévoilait le sexe de son bébé avec sa copine Julie.

La huitième saison de la populaire téléréalité reviendra dès janvier prochain sur les ondes de V. Les nouveaux candidats ont été dévoilés!

Félicitations à Jessyka et Jérôme!

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Art de vivre

Trucs pour faire de la randonnée avec bébé

L’idée de partir en petit roadtrip de famille planait depuis déjà un bon moment. Mon mari et moi avons l’habitude d’en faire durant l’été et à l’automne pour la randonnée, mais voilà que l’été nous a filé entre les doigts. Et malgré toutes nos bonnes intentions de partir, il y a toujours les craintes de nouveaux parents qui embarquent.

Sera-t-il bien dans son siège durant tout le trajet (on se fait dire tout bord tout côté que ce n’est pas bon de les laisser longtemps en bas âge)? Va-t-il pleurer des heures durant? Et les boires, on les fait dans la voiture? Hum… il va falloir arrêter faire chauffer le lait parce que je n’allaite pas…

Tout ça pour dire que, malgré tout, j’ai commencé à regarder des chalets situés à une distance raisonnable pour qu’on se lance. Notre choix s’est arrêté pour un chalet Sépaq au Parc National du Bic à une distance d’environ 5 heures de la maison. Je dois vous avouer que le matin de notre départ, j’étais un peu dépassée; jamais on n’était partis avec autant de bagages pour seulement 4 jours à l’extérieur… une vraie montagne! Des couches au parc en passant par le bain du bébé, on ne réalise pas à quel point on « déménage » jusqu’à ce qu’on tente de tout faire entrer dans la valise.

Plusieurs petits arrêts sur la route pour dégourdir et nourrir Eli, un café à moitié bu et deux suces perdues plus tard, nous sommes arrivés après un « petit » 10 heures de voyagement. Ouffff la nuit va être bonne… mais non, pas tout à fait! Cet environnement non familier empêche petit Eli de dormir; allez, hop avec maman, on fait un spécial ? après tout, c’est les vacances pour tout le monde.

La récompense, elle vient le lendemain matin alors que je donne le premier boire et que je vois cette magnifique vue devant moi. Soleil levant derrière la montagne enveloppant le ciel d’un lumière dorée qui illumine les arbres aux couleurs automnales ? un instant magique. Après un bon déjeuner pour toute la famille, nous nous sommes lancés à la découverte du parc.

La destination s’est avérée être un excellent choix pour ses multiples sentiers accessibles en porte-bébé ou en poussette trois roues et pour la durée de ceux-ci. Le parc offre plusieurs marches sur la plage dans ses différentes baies et plusieurs parcours de courte distance (voir la carte des sentiers pour les détails). De plus, un centre de service est accessible sur le parcours de la ferme Rioux où on peut changer confortablement la couche de bébé et se prendre un petit café en relaxant sur le bord de l’eau. Ce magnifique séjour s’est conclu avec une petite marche jusqu’à la Baie du Ha!Ha! pour admirer le coucher du soleil. Un tableau parfait de rayons roses accompagné par le chant des oiseaux qui déambulaient tranquillement sur l’eau miroitante. Une expérience à refaire bientôt sans aucun doute.

Après cette aventure mémorable, voici mes conseils pour un roadtrip de randonnée réussi:

  • Le choix d’une destination baby friendly: hébergement avec eau potable et endroit approprié pour donner les soins à bébé comme le bain, aire de service pour les changements de couche ou nourrir bébé (personnellement, je suis toujours retournée à temps au chalet, mais pour les plus téméraires que moi!), sentier accessible pour les porte-bébés ou poussettes, endroit à découvrir à courte distance de l’hébergement.
  • Planifier un peu à l’avance ce dont vous aurez besoin: vêtements pour toutes les températures, plusieurs doudous, chauffe-biberon de voyage pour voiture (on sauve beaucoup de temps ainsi), plusieurs suces de rechange si vous en utilisez, coussin d’allaitement, coupe-vent pour le porte-bébé ou la poussette.
  • Et surtout, accepter de changer vos plans tout en appréciant votre séjour: Pour ma part, j’ai fini par dormir avec Eli tous les soirs parce qu’il détestait dormir dans son parc. Les soupers raclette et fondue en amoureux se sont avérés un peu (beaucoup) difficiles avec un tout-petit de 5 mois. Et j’ai fait le trajet de retour assise à l’arrière afin de le divertir pour qu’il pleure moins. 

Quels sont vos trucs pour une randonnée en famille réussie?

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Accoucher en région, plus difficile qu’on le pense…

Dans un article de La Presse, on apprend que les femmes enceintes à La Pocatière n’ont accès à aucun service en obstétrique le weekend, puisque le département est fermé les samedis et dimanches depuis un mois.

Bonne chance si elles crèvent leurs eaux le weekend, car elles devront faire plusieurs kilomètres, jusqu’à Rivière-du-Loup ou Lévis pour pouvoir accoucher en toute sécurité.

Même son de cloche dans plusieurs régions du Québec, comme à Amqui, à Maniwaki, en Gaspésie, dans Charlevoix, en Abitibi, etc. C’est le député André Fortin, lors d’une session à la Chambre  qui a énuméré les différentes régions qui sont atteintes par un problème au niveau de l’offre des services médicaux tout en interpellant la ministre de la Santé actuelle, Danielle McCann à agir rapidement.

La situation semble complexe, alors que la ministre et la Fédération des médecins spécialistes (FMSQ) se renvoient la balle sans en arriver à une entente claire. Une enveloppe de 45 millions aurait été destinée uniquement à la problématique de la rupture de services en régions, mais selon les dires de la ministre McCann, la FMSQ ne veut pas utiliser l’enveloppe à ces fins.

Peu importe le nombre d’argent alloué, le problème semble être plus complexe qu’un manque de fonds. On voit actuellement une pénurie d’infirmières, surtout en obstétrique et un manque de chirurgiens en régions. Il faudra bien plus qu’une grosse enveloppe pour régler la situation, selon le député André Fortin.

En ce moment, il y a des centaines de femmes qui n’ont pas accès, ou qui ne savent pas si elles auront accès à un service de base.

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Organiser un shower de bébé vraiment chouette en 5 étapes!

Organiser un shower de bébé n’est pas très compliqué, mais on vous donne quelques conseils pour faire de cet événement un succès, autant pour la mère que pour les invités.

1. La préparation

Je ne sais pas pourquoi, mais souvent dans les showers, certaines personnes sont oubliées. Peut-être parce que, comme c’est souvent une s?ur ou une amie, qui l’organise, elle oubliera les 2 collègues cool de la mère, ou une amie qu’elle voit moins souvent. Donc, assurez-vous de valider la liste avec la mère et si vous faites un groupe ou un événement Facebook, faites en sorte que les amies puissent inviter d’autres personnes. On peut retirer la mère des préparatifs par la suite pour lui garder quelques surprises.

Demandez aussi à la mère de faire une liste de cadeaux avec plusieurs catégories de prix. Comme ça, elle n’aura pas de double, ça aidera les gens sans enfant qui ne savent pas quoi acheter dans les showers et ça conviendra au budget de tous. Vous pouvez aussi faire pot commun et remettre un certificat-cadeau ou acheter un item plus dispendieux de la liste.

2. Où et comment?

En déterminant le lieu, il sera facile après de tout planifier en conséquence. Par exemple, à la maison de la mère, vous pouvez décider de faire un potluck ou de réserver un traiteur pour un dîner. Certaines inviteront aussi les conjoint.e.s et préféreront une formule BBQ ou plus informelle.

Prévoyez de l’alcool, les autres personnes présentes ne sont pas enceintes. ? Soit des mimosas ou une petite bière d’après-midi, ça crée un moment plus festif et les gens resteront plus longtemps.

Ensuite, laissez aller votre imagination et les plus crafty du groupe peuvent réaliser des banderoles et bouquets de ballons, faire des cupcakes, et même un gâteau de couches (les parents n’en auront jamais assez). On peut trouver une foule d’inspiration sur Pinterest. La déco, en plus de faire des belles photos, fait partie des éléments qui mettent les gens dans l’ambiance. 

3. Jouez

Il y a une panoplie de jeux possibles pour les showers, passant de deviner des saveurs de petits pots à du minutage de changement de couches, dépendant de votre niveau d’intensité.

Pour celles qui n’aiment pas les jeux, sachez qu’il est préférable d’en faire quand même, car plusieurs personnes ne se connaissent pas et après un moment, les conversations avec tante Giselle et Annie la voisine, ça vient long. Dans ce cas, optez pour un jeu moins impliquant comme un pool sur la date de naissance, tout le monde participera.

Si la mère et ses amies adorent les jeux, on peut y aller pour des concours de rapidité de buveurs de biberons ou « À quoi ressemblera le bébé » en laissant nos invités assembler et coller des parties de visage de photos agrandies des parents. Un jeu-questionnaire peut être amusant aussi: 

  • Combien d’enfants veut la mère? Le père?
  • Quelle est la date d’accouchement prévue?
  • Quelle est l’envie de bouffe de la mère (les fameux « cravings »)?

Aussi, si la mère en est à son premier enfant, sa maison n’aura probablement pas de jeux pour enfants. Prévoyez d’amener des jouets pour les enfants des invités, ou rappelez-leur d’en apporter.

4. Suivez un horaire

Ça parait simple, mais lorsqu’on est dans un événement à la maison, parfois, on perd le fil du temps et les gens ont réservé une période de temps dans leur journée. On peut faire l’accueil, puis passer à manger, ensuite on pourra se lancer dans les cadeaux pour finir par les jeux. Aussi, avec un moment pour l’ouverture des cadeaux, les parents ne seront pas pris et monopolisés à ouvrir un cadeau à l’arrivée de chaque invité, ou avant que ceux-ci quittent. 

5. Créez des souvenirs

Comme c’est un moment assez unique dans la vie d’une mère, en plus de prendre des photos, on peut laisser un polaroid à disposition pour nos invités. Ils pourront prendre quelques clichés et inscrire des petits messages aux parents ou des mots de bienvenue pour l’enfant, au dos. On peut aussi en faire un album après. On peut même demander aux invités d’écrire des messages drôles ou d’encouragement sur les couches pour faire sourire les parents lors de nuits plus difficiles.

Bon shower!

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Actualité

Elle accouche à l’âge de 67 ans

L’accouchement est survenu vendredi dernier à l’hôpital de Zaozhuang, une ville de l’est du pays située à mi-chemin entre Pékin et Shanghai.

La nouvelle maman est une ancienne médecin à la retraite, appelée Tian. Elle a donné naissance à sa fille dans l’établissement où elle travaillait auparavant.

Selon CNN, la femme est tombée naturellement enceinte. 

Le bébé est né d’une césarienne, afin d’éviter les éventuelles complications qui auraient pu survenir en donnant naissance à un âge aussi avancé.

Le médecin qui a pratiqué la césarienne a souligné que les ovaires de la maman avaient l’apparence de ceux d’une femme de 40 ans. Selon lui, c’est ce qui pourrait expliquer que la femme est parvenue à tomber enceinte malgré son âge.

Selon l’hôpital, la maman et son bébé de 2,56 kg se portent bien. 

Le nouveau papa, Huang, âgé de 68 ans, était lui aussi très heureux de la naissance de sa fille. Il a confié que le couple avait décidé de prénommer la nouvelle venue Tianci, qui veut dire « cadeau du ciel ».

Le couple a déjà deux grands enfants, un garçon et une fille, et est déjà grand-parents. 

En septembre dernier, une femme de 73 ans en Inde a donné naissance à des jumeaux. Dans ce cas toutefois, la fécondation avait eu lieu à la suite de traitements in vitro.

Photo : Capture d’écran CNN

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« Orange is the New Black » : Un 2e enfant pour Laura Prepon !

L’actrice américaine a annoncé une super nouvelle via son compte Instagram! Elle et son mari Ben Foster agrandiront très bientôt leur petite famille avec la venue d’un deuxième enfant.

L’interprète d’Alex, dans Orange is the New Black, a eu son premier enfant en 2017, une petite fille appelée Ella (cuuuute!). Elle est en couple avec Ben Foster, lui aussi acteur, depuis quelques années et les deux tourtereaux se sont dit oui à l’été 2018.

L’actrice n’a pas dévoilé la date à laquelle le couple attend leur nouvelle petite merveille, mais on a tout de même eu un aperçu de son mignon baby bump dans sa publication Instagram annonçant la nouvelle.

On souhaite beaucoup de bonheur à Laura, Ben et Ella!

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La dernière journée du congé de maternité

Garderie, métro, boulot, dodo… C’est ce qui m’attend! Il y a un an, j’étais envahie par les doutes et l’excitation de devenir une MAMAN. Je n’avais pas beaucoup de bébés autour de moi et j’étais assez terrifiée, mais me voilà maintenant, mère avec un an expérience. Disons que je me trouve très chanceuse d’avoir eu 1 an de congé de maternité, car cette année m’a été bénéfique!

J’ai commencé par rencontrer cette petite merveille, si petite que mon accouchement a fini en césarienne d’urgence. Ma fille pesait 5,4 lbs à la naissance pour une grossesse de 40,3 semaines. Sa petite taille faisait en sorte que chacune de mes contractions l’étouffait. Elle combattait, mais durant des heures son coeur faisait des montagnes russes!

***

Docteure: Madame il faut aller en césarienne maintenant!

Moi: Ok!

Mon chum: Quoi!?

Docteure: Dans 5 minutes, vous aurez votre fille dans les bras! FAITES ENTRER LA CIVIÈRE, APPORTEZ LES VÊTEMENTS À PAPA!

***

Ouf! Cette partie a été tellement rapide, mais quand j’ai vu cette petite personne en santé… WOW! UN COUP DE FOUDRE A ENVAHI TOUT MON ÊTRE! Bon, il faut aussi dire qu’après 2 minutes, j’ai senti que j’allais perdre connaissance et j’ai redonné ma fille. Je luttais pour rester réveillée, mais la médication d’une opération, ça fesse!

Du coup, les 2 premières heures de ma fille ont été du peau à peau avec papa. Pour l’avoir eu seulement à moi dans mon ventre pendant 9 mois, disons que Papa a vraiment apprécié ce moment magique. Il en était si fier, j’aimais le regarder s’en vanter, je voyais mon amoureux en papa et mon coeur retombait en amour. Aujourd’hui, je suis tellement contente de la tournure des événements parce qu’il est certain que sans l’opération, j’aurais gardé ma fille dans mes bras les premières heures. Mais comme j’ai allaité 9 mois, j’ai moi aussi eu droit en masse au peau à peau!

Je connais plusieurs mères qui sont retournées plus vite que moi au travail. Aujourd’hui, je vous écris en vivant ma dernière journée de congé de maternité avec une boule au ventre. Tranquillement,  je réalise que j’étais très fusionnelle avec ma fille et qu’on est vraiment complices. Papa en est même jaloux. Il faut dire que de toute ma vie, il n’y a qu’avec elle que j’ai vécu une relation où nous étions ensemble 24/7. J’ai appris à devenir maman; c’est un travail à temps plein rempli d’essai-erreur, mais TELLEMENT magique. Difficile de m’imaginer retourner travailler.

La dernière année m’a fait évoluer. J’ai appris à devenir maman, à m’occuper de cette petite merveille qui doit tout apprendre de la vie. En un an, j’ai pris confiance en mon rôle de mère et ma fille est passée de si fragile à si aventurière! 

Dire que les premiers pas de ma fille coïncident avec mon retour au travail. C’est spécial! Ce qui est certain, c’est que j’ai eu droit à tellement de beaux moments qui sont aujourd’hui des souvenirs très doux.

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« Est-ce qu’il fait ses nuits? » ou la pression d’avoir un « bon » bébé

Avec la petite troisième qui m’arrive 5 et 8 ans après les deux grands, je me sens plus assurée comme maman.  Le corps et l’esprit se souviennent. Je suis enchantée de me remettre aux couches, à l’allaitement, aux nuits écourtées. Je ne ressens plus le besoin de valider ce qui me semble naturel. Cela dit, je reste surprise de constater que mon entourage, lui, semble concerné à savoir si j’ai un « bon bébé » et cette pression, elle, me rappelle mes premières expériences maternelles. Est-ce que les « mauvais bébés » existent?

Selon cet entourage, un bon bébé dort toute la nuit, ne pleure pas « pour rien », ne boit pas « trop souvent », aime les inconnu.e.s, se laisse poser sans problème (surtout lors des repas) et ne dérange pas les conversations.

Ça semble bien important! On veut aussi savoir si je suis une « bonne » maman, si j’allaite (« Il faut! »), combien de temps je compte allaiter (« Pas trop longtemps, quand même! »).  Pourtant, j’ai le sentiment qu’on oublie l’essentiel.

En 8 ans, on ne m’a jamais demandé si mon enfant souriait, s’il semblait heureux, si j’observais chez lui des signes d’un développement sain ou d’un attachement sécure. Si quelqu’un l’avait fait, j’aurais pu répondre que bébé cherche notre regard et s’amuse au son de nos voix, que les réveils nocturnes et la fréquence des boires varient selon sa croissance, que les bébés développent leur attachement et qu’ils ont besoin de nos bras, qu’ils pleurent pour s’exprimer. Mais non, on me demande plutôt si mon enfant dort en continu et, si je mens en répondant que oui, on conclue à un bon bébé.

Nouvellement maman, cette pression m’envahissait. Je mentais aux gens. J’étais réactive. Je vivais chaque moment comme s’il allait durer éternellement. Si bébé s’endormait au sein, je tentais, manuel à la main, de l’endormir autrement. Aujourd’hui, je sais bien que les choses ne se règlent pas d’elles-mêmes, mais qu’elles évoluent. Je sais bien que les siestes en porte-bébé ne dureront pas six ans. 

À l’époque, une psychologue avait donné un conseil simple à la maman désemparée que j’étais. Tiraillée entre les cododos avec une fillette d’un an, le bonheur de ces moments cachés, la pression de l’entourage et l’urgence de la remettre dans son lit, je cherchais le miracle: « Le temps passera, tu pourras lui expliquer avec des mots ».  C’était un conseil sans éclat, mais comme prévu: le temps, la communication, la routine et les histoires avec maman ont ramené ce bébé imparfait dans son lit, au bon moment. 

Aujourd’hui, je ressens davantage le besoin ralentir et vivre pleinement ce qui est, maintenant. Il n’y a pas de bons ou de mauvais bébés, juste des bébés. Je savoure les nuits à allaiter, les repas debout et les siestes en portage. Je ne suis pas moins fatiguée, mais j’apprécie ces moments, car je sais qu’ils nous fileront entre les doigts et que, lorsque ma fille aura 5-10-15 ans, je m’ennuierai de ces moments et de ce bébé imparfait. 

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Laissez-moi allaiter tranquille!

En tant que nouvelles mères, on essaye tant bien que mal de répondre à tous les standards et les exigences que la société nous impose; on ressent la pression de « reprendre notre forme » pré-grossesse, d’être toujours de bonne humeur et « bien mise », d’allaiter… mais pas trop longtemps. Aussi, dernièrement, un article est paru sur la pression exercée par les hôpitaux sur les parents afin de répondre à leurs propres standards en termes d’allaitement. Ce débat sur les pressions sociales exercées en misant sur les bienfaits de l’allaitement ne date pas d’hier et est assez connu, par contre, l’envers de la médaille est encore assez méconnu.

J’ai toujours su que je voulais allaiter. J’avais hâte de vivre cette expérience et cette relation de proximité avec mon bébé. J’ai été incroyablement chanceuse puisque dès sa naissance, mon petit Ange a tout de suite compris comment faire. Pour moi, ça été le coup de foudre; j’ai adoré l’expérience de l’allaitement, j’ai trouvé ça tellement simple et pratique, mais je suis consciente que ce n’est pas le cas pour tout le monde et c’est correct!

J’entame d’ailleurs aujourd’hui mon 9e mois d’allaitement exclusif (bon, d’accord, il mange également depuis qu’il a 6 mois) et encore aujourd’hui, je n’arrive pas à cacher ma stupeur lorsque quelqu’un décide que pour moi que c’est assez! Que j’ai allaité « suffisamment ». Qu’il est temps de le sevrer (tsé, il ne faudrait pas le « gâter »!). Pour la population en général, toutes les raisons sont bonnes. Il ne dort pas? Arrête d’allaiter. Il a commencé à manger? Arrête d’allaiter. Il a 6 mois? Arrête d’allaiter. Il a mal au ventre? Arrête d’allaiter. Imaginez la scène lorsqu’on apprend que je me « prive » de produits laitiers, de protéines bovines et de soya afin de poursuivre cet allaitement qui m’est si cher. « T’es folle! Arrête d’allaiter » et sincèrement, je les comprends.

Très honnêtement, avant d’accoucher, je m’étais dit que le régime d’éviction était ma limite. LA raison qui me ferait arrêter d’allaiter si j’avais le malheur de devoir m’y conformer. Mais je ne savais pas vraiment en quoi consistait ce régime. Un peu de lecture, de recherches et me voilà 4 mois post début de régime à continuer d’allaiter parce qu’on est bien, on aime ça et ça va bien. J’ai même pu réintégrer les produits laitiers et tout va bien! Il existe une tonne de produits de remplacement et honnêtement, même lorsque l’allaitement sera terminé je continuerai de les acheter.

Personne ne demande quand on va arrêter de donner des brocolis à notre enfant ou quand on va arrêter de boire du café le matin! Alors, pourquoi on me harcèle à savoir quand je vais cesser d’allaiter? Qu’est-ce que cette information va apporter dans leur vie? Quel niveau de satisfaction obtiendront ces personnes si je réponds que j’arrête demain? Qu’est-ce qui les dérange dans cette situation? Je ne montre jamais mes seins (et encore là, je respecte absolument celles qui le font), je ne me plains pas que c’est exigeant, ni quoi que ce soit! Alors?

Aussi, ma demande spéciale aux moms, est-ce qu’on peut essayer de se soutenir dans nos décisions, s’il vous plaît! La maternité est déjà remplie d’assez d’embûches sans avoir à rajouter le fameux « mom shaming » ?

Crédit: GIPHY

 

Bon, donc, si quelqu’un me demande  « Là, t’arrêtes quand!? », je répondrai: « On verra! »