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Dangers des parcs et des lits à barreaux

Des données récentes quant aux blessures entraînées par les berceaux, les parcs pour enfant ainsi que les lits à barreaux indiquent qu’elles ne sont pas un phénomène rare, même de nos jours.

En effet, aux États-Unis seulement, de 1990 à 2008, 181 654 enfants âgés de moins de 2 ans ont été admis aux urgences en raison de blessures liées à ces équipements. La majorité du temps, il s’agissait d’une chute.

En moyenne, il se produit 9 500 cas semblables, selon Pediatrics. Sur une base quotidienne, cela représente 26 enfants.

La majorité des blessures sont causées par les berceaux (83,2 %), puis les parcs pour enfant (12,6 %) et finalement les lits à barreaux (4,2 %).

En regard de ces chiffres, on a pu établir un taux annuel global de 12,1 sur 1 000 bébés de moins de deux ans qui se blessaient. Toutefois, on a remarqué dans cette analyse de données qu’au fil des années, le taux de blessures tendait à diminuer de façon marquante.

La cause est bien entendu l’amélioration des produits, c’est-à-dire le souci des fabricants de les rendre mieux adaptés, donc plus sécuritaires.

Les chutes représentent les deux tiers de toutes les blessures. Logiquement, plus l’âge augmente, plus elles sont fréquentes, en raison semble-t-il de la capacité de grimper et de la mobilité qui augmentent aussi avec le développement.

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Répercussions d’une maladie du coeur sur le bébé

De 1998 à 2004, les cas de cardiomyopathie chez les femmes enceintes ont augmenté de 24 % aux États-Unis seulement, selon les données de l’Université de la Floride du Sud à Tampa Bay.

Les répercussions en sont non seulement graves pour la mère, mais elles peuvent aussi l’être pour le bébé.

On apprend en effet sur Medpage Today que des complications sont survenues dans près de 40 % des grossesses où la mère souffrait de ce type de maladie, contre 16,4 % si la femme était en bonne santé.

Rappelons au passage que la cardiomyopathie regroupe plusieurs maladies cardiaques s’attaquant à un muscle, le myocarde.

Si les effets sur le bébé sont encore méconnus, on peut en répertorier quelques-uns, dont une naissance prématurée, un faible poids à la naissance, des retards de croissance, des complications néonatales ainsi qu’un plus haut risque d’admission aux soins intensifs.

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S’administrer son épidurale soi-même?

On propose depuis peu une nouvelle façon d’accoucher : la femme déciderait elle-même de sa dose d’épidurale ainsi que du moment de l’injection.

Selon Radio-Canada, des médecins suggéreraient fortement cette nouvelle méthode, car elle faciliterait l’accouchement. La femme aurait la maîtrise sur l’administration de son épidurale à l’aide d’un bouton.

Cette façon de faire diminuerait les interventions médicales. En effet, après avoir observé 270 accouchements, on a remarqué que la dose d’épidurale utilisée était moindre chez les femmes ayant décidé elles-mêmes le moment de l’injection.

Mentionnons que parmi les participantes, le tiers avaient le pouvoir sur leur injection de l’anesthésique à l’aide d’un bouton.

On aurait aussi remarqué que dans le cadre de cette méthode, les forceps et les ventouses avaient été moins souvent utilisés, ce qui rend les naissances moins traumatisantes pour les bébés.

Bien que plusieurs médecins affirment qu’il n’existerait aucune différence entre les deux façons d’accoucher, des chercheurs sont des partisans de cette nouvelle méthode et l’ont confirmé lors du récent congrès de la Société de médecine fœtale maternelle à San Francisco.

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Transmission de la fièvre jaune par l’allaitement

Selon le Canadian Medical Association Journal, tout porte à croire que les nouvelles mamans devraient éviter de se faire vacciner contre la fièvre jaune. Ce vaccin est employé couramment depuis les années 40, surtout chez les voyageurs.

Or, si l’on s’est questionné longuement sur la possible transmission de la fièvre jaune par le biais de l’allaitement, il semble en effet plus prudent pour les mères concernées de ne pas en recevoir le vaccin.

Un enfant de cinq semaines pourrait donc aisément contracter la fièvre jaune par le lait maternel. On rapporte un cas en exemple impliquant un enfant de 10 jours. Sa mère a reçu le vaccin contre ce virus avant de se rendre au Venezuela, mais lui, non.

On a dû faire entrer l’enfant à l’hôpital à l’âge de cinq semaines après deux jours de fièvre et d’irritabilité. Un test de moelle épinière a prouvé une infection récente de la fièvre jaune.

La maladie a donc été transmise selon toute évidence par l’allaitement, car l’enfant n’avait pas été piqué par un insecte et n’avait pas été en contact avec des personnes ou des animaux malades. De plus, il n’y avait aucun historique d’herpès dans la famille.

On recommande donc d’éviter la vaccination chez les mères qui allaitent des bébés de moins de neuf mois. De plus, le vaccin devrait être administré seulement après que l’allaitement est terminé ou lorsque l’enfant est assez vieux pour le recevoir.

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Alcool et grossesse : nouvelle étude surprenante

Les effets de l’alcool sur le bébé à venir sont peu connus. Des chercheurs ont voulu passer outre les limites culturelles et la difficulté d’étudier des fœtus humains en étudiant le cas de mouches à fruits.

Parus dans Disease Models & Mechanisms, les résultats obtenus par des chercheurs de l’Université de la Californie à San Francisco ouvrent certainement la voie à des études moléculaires du syndrome d’alcoolisme fœtal (SAF).

Déjà, cette recherche sur les mouches à fruits a permis de mettre en place une nouvelle méthode d’étude des effets néfastes de l’alcool sur le développement de l’enfant.

Ainsi, les chercheurs de l’étude ont tout d’abord exposé des mouches à fruits à l’alcool durant leur développement. Ils ont par la suite remarqué que ces dernières grandissaient plus lentement et qu’elles avaient un cerveau plus petit. Elles présentaient également des comportements anormaux et elles étaient plus sensibles aux effets de l’alcool à l’âge adulte.

On a par ailleurs pu prouver que ces problèmes étaient dus en partie aux interférences entre l’alcool et l’insuline. Rappelons que cette dernière est une molécule du cerveau essentielle au développement du fœtus.

Bien entendu, la quantité d’alcool était reliée à la gravité des effets. On comprend donc pourquoi on se remet encore en question quant à la consommation acceptable d’alcool durant une grossesse. Il semble pourtant que l’exposition à l’alcool est plus dommageable durant la fin de la gestation.

Rappelons finalement que le SAF est reconnu pour causer des retards intellectuels, des problèmes de comportement, des retards de développement et des traits faciaux anormaux.

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Le lait de chèvre est plus facile à digérer

Même si le lait maternel demeure le premier choix des pédiatres, le lait de chèvre pourrait être une option intéressante pour les bébés.
 
« Je conseille souvent aux parents de donner du lait de chèvre à leur bébé, surtout ceux avec des problèmes digestifs ou une intolérance au lait de vache. Le lait de chèvre est plus facile à digérer », explique le Dr William Sears au site internet Parenting.com.
 
Des parents qui ont adopté ce lait mentionnent que les réactions allergiques de leur enfant ont disparu ou ont été considérablement diminuées avec le lait de chèvre.
 
Pour cause, ce lait contient moins de protéines allergènes, sa graisse est plus facile à digérer et il contient également moins de lactose.
 
On note aussi que le lait de chèvre comporte un peu plus de vitamines B6 et A, de potassium, de niacine, de sélénium et d’antioxydants que le lait de vache.
 
Toutefois, l’Académie américaine de pédiatrie ne recommande pas aux parents de donner du lait de chèvre aux bébés de moins d’un an, car pour eux, le lait maternel demeure le seul choix sensé.
 
Si vous souhaitez donner du lait de chèvre à votre enfant, vous pouvez consulter un professionnel de la santé infantile afin de vous assurer que c’est un bon choix pour lui.
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Risque d’obésité à cause du biberon

Des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Boston ont suivi 840 jeunes enfants afin de voir les incidences entre l’alimentation choisie à un très jeune âge et le développement de l’obésité.

Il semble que donner du lait maternisé et des aliments solides aux bébés soit relié à l’obésité avant l’âge de trois ans. En fait, l’intégration de ce type d’alimentation avant l’âge de 4 mois exposerait davantage les enfants à l’obésité avant leurs 3 ans de 6,3 fois.

Une explication serait que le lait maternisé pourrait faire augmenter la quantité de calories ingérées lorsque les aliments solides sont intégrés à l’alimentation des tout-petits.

De plus, une mère serait moins en mesure d’évaluer si son enfant a atteint son niveau de satiété quand il est nourri au biberon que lorsqu’elle l’allaite.

Justement, cette corrélation entre alimentation et obésité n’a pas été observée chez les enfants allaités. On rappelle donc qu’il est préférable d’attendre que le bébé ait quatre mois avant de lui donner de la nourriture solide, voire qu’il ait plus de six mois.

Dans cette recherche, parue dans Pediatrics, où 67 % des enfants étaient allaités, on a remarqué que ces derniers avaient moins tendance à présenter un indice de masse corporelle égal ou supérieur au 95e percentile comparativement à ceux nourris au biberon.

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Si maman travaille, bébé est gros?

Une récente étude menée par trois universités américaines a fait un lien entre l’occupation de la mère et le poids de son enfant. Il semble que plus une maman travaille, plus l’indice de masse corporelle (IMC) de son enfant est élevé.

Pour arriver à cette conclusion, on a suivi 979 enfants jusqu’à la 6e année. Pour chaque 5,3 mois où la mère travaillait, l’IMC de son enfant était 10 % plus élevé que la moyenne habituelle.

Cela revient à dire qu’à chacune de ces périodes de 5,3 mois, les enfants engraissaient de près de 500 grammes de plus que ce qui était attendu en fonction de leur croissance.

Rappelons au passage que l’IMC des enfants a été analysé en fonction du statut de la mère, mais que celui du père ainsi que son rôle n’ont pas été abordés.

On ne saurait expliquer ce phénomène pour l’instant, encore moins en tirer des conclusions hâtives.

Toutefois, une piste d’explication serait que les femmes sur le marché du travail ont moins de temps et seraient portées à acheter plus souvent des plats préparés au lieu de cuisiner des repas santé.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans Child Development.

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Découverte sur les rattrapages de croissance du bébé

On se questionnait depuis un moment sur ce qui pouvait causer les rattrapages de croissance. Ces derniers sont des poussées de croissance accrues qui surviennent lorsque des conditions normales sont restaurées à la suite d’une privation de nourriture ou d’oxygène chez le fœtus, le bébé ou l’enfant.

Des chercheurs de l’Université du Michigan viennent donc de découvrir quels sont les signaux moléculaires qui induisent ces rattrapages de croissance.

Il s’agit d’une découverte aux répercussions importantes, puisque les rattrapages de croissance exposent à de plus hauts risques de diabète, de maladies cardiovasculaires et d’obésité, entre autres.

Selon les résultats parus dans le journal Development, les hormones IGF (insulin-like growth factor) seraient en cause. Ces hormones peptidiques ressemblant à l’insuline fonctionnent en bloquant les récepteurs des cellules qu’elles touchent.

Lors d’expérimentations, on a donc pu remarquer que si le signal IGF est bloqué, le rattrapage de croissance est stoppé automatiquement. On a ensuite évalué le schéma biochimique spécifiquement impliqué dans ce phénomène.

Des recherches futures permettront de découvrir des méthodes d’intervention afin de réduire les risques de problèmes de santé liés au rattrapage de croissance.

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Le sexe est sans danger durant la grossesse

De nombreuses croyances populaires veulent que les futures mamans s’abstiennent de rapports sexuels. Or, il semble qu’elles s’inquièteraient pour rien : les relations sexuelles seraient sans danger durant la grossesse.

Une récente étude ayant porté sur 11 000 femmes a démontré qu’il n’y a aucune différence à ce qu’une femme ait ou non des rapports sexuels lorsqu’elle est enceinte. La moitié des femmes de l’étude étaient sexuellement actives, l’autre non. On n’a pu relever aucune différence entre les deux groupes.

Parue dans le Canadian Medical Association Journal, l’étude en question a aussi prouvé que la sexualité active n’a rien à voir avec les naissances prématurées.

Selon les chercheurs de cette étude, les femmes peuvent, en très grande majorité, avoir des rapports sexuels durant toute leur grossesse sans craindre une infection ou un accouchement prématuré.

Il semble finalement qu’après avoir accouché, les femmes recommencent à avoir des relations sexuelles un mois ou deux plus tard.

On souligne que les futures mamans devraient se sentir très à l’aise avec leur sexualité. Celles qui vivent au départ une grossesse sans risque ne devraient pas s’empêcher de la vivre pleinement.