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Les petits bébés à risque de maladies cardiaques

Des chercheurs de l’Université de la Floride ont étudié le cas de 100 000 bébés nés avant la 29e semaine et pesant moins de 3,3 livres. 

Parmi eux, 8,9 cas sur 1 000 souffraient d’une malformation cardiaque. De plus, cette haute proportion est associée à de nombreux cas de mortalité. Il est de 44 % chez les bébés atteints d’une telle malformation.

Or, dans la population néonatale en général, seulement 2,4 bébés sur 1 000 auront besoin d’une opération durant leur première année de vie en raison de malformations au cœur.

Dans le cadre de la recherche, le ventricule droit, le canal artioventriculaire et les poumons semblaient les plus touchés chez les poupons atteints d’une malformation

On ne saurait dire pour l’instant quelles sont les causes réelles de mortalité. Comme on n’a pu documenter les traitements et les suivis médicaux reçus, le taux de mortalité actuel serait même sous-évalué.

Les résultats de cette étude sont parus récemment dans Pediatrics.

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Allaiter un bébé adopté?

L’adoption d’un enfant n’empêcherait pas l’allaitement, même si sa mère n’a pas été enceinte. 

On peut en effet lire dans Mayo Clinic que la stimulation des glandes responsables de la lactation pourrait entraîner la production de lait maternel.

Rappelons au passage que le lait est produit par la combinaison d’hormones, soit l’estrogène, la progestérone et la prolactine.

Or, la stimulation du mamelon enclencherait cette combinaison, permettant ainsi à une mère adoptive d’allaiter son enfant.

Cette stimulation doit s’échelonner sur une période de deux mois au moins, le sein devant être stimulé au tire-lait toutes les trois heures.

Une thérapie aux hormones existe aussi, mais comme elle est arrêtée au moment où l’allaitement commence, la stimulation est recommandée par les médecins.

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Les antibiotiques causeraient l’asthme

Une équipe de l’Université Yale a démontré, après avoir suivi un groupe de 1 400 enfants, le lien entre l’asthme et les antibiotiques.

Les bébés de 6 mois sont plus à risque de devenir asthmatiques si on leur administre des antibiotiques à cet âge dans une proportion de 70 %.

D’autre part, les poupons ont 40 % de risques de développer la maladie durant l’enfance s’ils reçoivent des médicaments dans leur premier mois de vie.

Ce chiffre grimpe alors à 70 % s’ils prennent des antibiotiques une deuxième fois pour traiter une infection.

Parue dans l’American Journal of Epidemology, cette étude relance le débat quant aux causes du développement de l’asthme.

Plusieurs scientifiques soutiennent que les causes peuvent être nombreuses, mais qu’elles proviennent surtout de l’historique familial.

Selon les chercheurs de Yale, ces médicaments détruiraient des microbes importants dans la résistance à l’asthme et à d’autres maladies respiratoires chez les jeunes enfants.

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L’influence de la garderie sur le langage

Une récente étude de l’Institut de la santé publique de la Norvège a démontré que moins d’enfants parlent tardivement s’ils vont à la garderie.

On peut en lire les détails dans une récente parution d’Early Child Development and Care.

Ayant porté sur 19 919 enfants, cette étude corrélative visait directement le lien entre le développement du langage et la fréquentation d’une garderie.

Si l’on n’a remarqué aucune influence sur l’apparition du langage chez les bébés d’un an, le fait de fréquenter une garderie semble renforcer les six mois suivants pour l’enfant en milieu de garde.

Dans l’ensemble, chez les enfants âgés d’un à trois ans, les compétences langagières seraient mieux développées pour ceux allant dans une garderie avec installations que ceux qui sont en milieu familial ou qui restent à la maison.

Finalement, les enfants de trois ans qui vont à la garderie à temps plein auraient un langage plus développé que ceux s’y rendant à temps partiel.

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Un plus gros placenta chez les femmes stressées

Après avoir suivi 75 000 femmes enceintes, des chercheurs ont démontré que le stress augmentait la taille du placenta.

L’étude en question, dirigée par la Faculté de psychologie de Bâle, en Suisse, a été publiée dernièrement dans le magazine PloS One.

Dans le cadre de celle-ci, on a pu constater que le placenta était plus gros et plus lourd à la naissance de l’enfant chez les femmes vivant le plus grand stress.

Parmi les éléments stressants relevés, on compte ceux reliés au milieu de travail et à la vie familiale.

Il semble que ce développement accru du placenta proviendrait d’un besoin de protection du bébé. Il protégerait le fœtus des effets néfastes du stress.

D’autre part, les chercheurs ont remarqué que des facteurs comme la peur et la dépression n’ont aucune incidence sur la grosseur du placenta.

On ignore encore si la taille du placenta a une influence sur la santé du bébé.

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Une charte des médicaments durant la grossesse

Il demeure aujourd’hui incertain de prendre un médicament ou un autre durant la grossesse, car on ignore souvent les risques encourus pour le bébé.

Des membres du Children’s Hospital Boston Informatics Program (CHIP) aux États-Unis ont donc élaboré une charte sur le sujet.

Pour ce faire, ces chercheurs ont détaillé 619 médicaments reconnus pour avoir un haut facteur de risque pour le fœtus. On savait aussi quelles protéines et quels gènes ceux-ci pourraient influencer.

Le CHIP a donc pu démontrer que les médicaments influant sur les gènes associés aux malformations congénitales étaient les plus dangereux.

Bien que des recherches subséquentes soient nécessaires à la mise au point de cette charte, on peut déjà en lire les détails dans le Reproductive Toxicology.

Les chercheurs soulignent finalement que les femmes enceintes ne doivent pas omettre de prendre des médicaments qui leur sont nécessaires.

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Un bébé né plus tard risque aussi l’hospitalisation

L’hospitalisation future d’un bébé né vers la 36e semaine de gestation semble tout aussi fréquente que s’il est prématuré.

C’est ce que nous apprend une analyse de données de l’Hôpital universitaire de Loyola ayant porté sur les bébés nés à cet endroit.

Ainsi, un enfant qui naît entre la 34 et la 37e semaine de grossesse reçoit les mêmes soins qu’un autre né complètement à terme. Mentionnons que ce fait touche les bébés ayant une taille et un poids dans la moyenne.

Ce même traitement ferait en sorte que les bébés de la 36e semaine ont près de 2 fois plus de risques de vivre une hospitalisation durant leur 1er mois de vie que ceux nés à la 34e ou 35e semaine.

Les dirigeants de l’étude soulignent donc l’importance de traiter les bébés nés près de la maturité de la même manière que ceux nés prématurément.

La raison est que ces petits ne sont pas réellement à terme. Cela augmente les risques de complications, comme la jaunisse, les problèmes respiratoires et l’hypothermie.

Le communiqué de l’Université Loyola mentionne finalement que les naissances entre la 34e et la 37e semaine représentent aujourd’hui 70 % des naissances dites prématurées.

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L’obésité touche aussi les bébés

Il semble que si les enfants sont aussi visés par le nombre grandissant de cas d’obésité, les bébés n’en seraient pas non plus à l’abri.

Selon une étude de l’Université Wayne State à Détroit, parue dans l’American Journal of Health Promotion, plus du tiers des bébés de neuf mois risqueraient de devenir obèses.

Cette étude longitudinale a porté sur 16 400 bébés nés en 2001. Au moment des analyses, 8 900 d’entre eux étaient âgés de 9 mois, tandis que 7 500 avaient 2 ans.

Parmi ces enfants, 31,9 % des bébés de 9 mois risquaient de souffrir d’obésité. Ceux qui étaient âgés de 2 ans avaient quant à eux un taux de risque de 34,3 %.

Ces données sont le résultat de calculs en fonction de la prise du poids des enfants à l’étude. En général, les filles étaient moins à risque que les garçons.

En regard de ces révélations, les chercheurs rappellent l’importance qu’ont les parents quant aux bonnes habitudes alimentaires à transmettre à leurs enfants.

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De nouvelles données sur la FIV

Des chercheurs de l’Université de Göteborg, en Suède, ont fourni récemment quelques nouveaux chiffres comparant les grossesses in vitro et spontanées, lisons-nous dans Le Figaro.

S’étant étalée de 2002 à 2006, leur étude portait sur 13 544 naissances provenant d’une FIV et 587 009 autres dues à une grossesse spontanée.

On a relevé que les grossesses créées par fécondation in vitro avaient 67 % plus de risques de se solder par une naissance prématurée avant la 28e semaine. Elles étaient aussi plus enclines à se terminer avant la 37e semaine, soit à 15 %.

Le poids des bébés à la naissance semblait aussi affecté par la méthode de FIV. En effet, les nouveau-nés risquaient à 13 % de plus que les autres de peser moins de 2,5 kilogrammes. De plus, ils avaient 25 % plus de risques de peser moins de 1,5 kilogramme.

Or, ces données pourraient basculer durant les prochaines années, puisque la recherche réduit de plus en plus ces risques en établissant des méthodes plus sûres afin de réussir une fécondation in vitro.

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Les bébés allaités seraient moins malades

Une récente recherche grecque a porté sur les avantages de l’allaitement sur la santé. Publiée dans Archives of Disease in Childhood, elle a porté sur 926 bébés.

Tous les petits participants ont été évalués durant leur première année de vie. Il en est ressorti que les bébés allaités avaient moins tendance à souffrir d’une infection pendant cette période.

De plus, il semble que s’ils venaient à être malades, ils l’étaient moins que ceux nourris au biberon.

Mentionnons au passage que parmi tous les poupons de l’étude, 91 % étaient allaités pendant leurs 6 premiers mois de vie.

On soutient que ces données devraient encourager encore plus de femmes à se tourner vers cette façon de nourrir leur enfant, et ce, dès la naissance.

Selon les meneurs de cette recherche, les femmes devraient considérer la prévention des maladies et des infections comme un avantage prépondérant de l’allaitement.