Catégories
Uncategorized

Le revenu familial et son effet sur le cerveau

Selon le Dr Tom Boyce, professeur spécialisé en développement de l’enfant à l’Université de la Colombie-Britannique, les fonctions cérébrales des enfants, particulièrement au niveau du cortex préfrontal, sont différentes en fonction du revenu familial des parents.

26 enfants âgés de 9 à 10 ans ont été observés par le Dr Boyce. La moitié d’entre eux étaient issus d’un milieu défavorisé, tandis que le reste du groupe venait d’un milieu aisé.

Les sujets avaient ensuite à trouver des triangles légèrement asymétriques, tandis que les chercheurs enregistraient l’activité cérébrale des enfants grâce à l’électroencéphalographie.

Il en résulte que les enfants du premier groupe ont répondu moins rapidement aux stimuli que les enfants issus de milieux plus riches.

Catégories
Uncategorized

Un médicament qui cause l’autisme?

Une étude, publiée dans la revue scientifique Neurology, nous apprend que le valproate, un médicament contre l’épilepsie, augmente le risque d’autisme chez le nouveau-né lorsque la mère en a pris lors de la grossesse.

Malgré ces résultats, jugés préliminaires par les experts, les chercheurs recommandent aux femmes enceintes de ne pas cesser de consommer leur médicament pour autant lors de la gestation.

« Tous s’entendent pour dire qu’une crise d’épilepsie est pire que de prendre le médicament. Alors, si le valproate prévient les convulsions, il faut continuer de le prendre » soutient le Dr Michael Goldstein, auteur principal de l’étude.

Catégories
Uncategorized

La naissance par césarienne et l’asthme

Une recherche, publiée dans Thorax, nous apprend que les bébés nés par césarienne sont plus à risque de souffrir d’asthme que les bébés nés par voie naturelle.

2 917 enfants, nés entre 1996 et 1997, ont été suivis par la Dre Caroline Roduit et son équipe de l’Institut néerlandais de la santé et de l’environnement. Parmi les sujets, 247 étaient nés par césarienne et 12,4% des participants étaient asthmatiques à l’âge de 8 ans.

En plus de la naissance par césarienne, les antécédents allergiques chez les deux parents augmentent de deux à trois fois l’incidence d’asthme.

« Nos résultats soulignent l’importance des interactions entre facteurs génétiques et environnementaux dans le développement de l’asthme chez l’enfant », ont mentionné les chercheurs, qui déplorent la hausse constante des césariennes dans les pays industrialisés.

Selon eux, les futures mères devraient être mieux informées de toutes les conséquences de la chirurgie.

Catégories
Uncategorized

Les risques du fixatif

Une étude, publiée dans Environmental Health Perspectives, prétend que l’exposition au fixatif pour cheveux lors du premier trimestre de grossesse pourrait multiplier par deux le risque de malformation, chez le foetus mâle, appelée hypospadias.

471 mères dont l’enfant souffre de cette anomalie et 490 futures mères ont été suivies par des chercheurs de l’Imperial College London, de l’University College Cork et du Centre de recherche en épidémiologie environnementale de Barcelone.

Ce sont les phthalates que l’on retrouve dans les fixatifs qui augmenteraient le risque d’hypospadias lors des trois premiers mois de la gestation. La consommation d’acide folique par la femme enceinte réduirait toutefois cette incidence de 36 %.

Catégories
Uncategorized

De la mélamine dans des produits américains

Malgré la présence de mélamine dans du lait maternisé, la Food and Drud Administration des États-Unis (FDA) se veut rassurante.

« Les taux de mélamine sont très peu élevés. Les bébés qui ont été nourris avec ces formules devraient continuer à boire ces produits », a mentionné le Dr Stephen Sundlof, directeur du Center for Food Safety and Applied Nutrition de la FDA.

Trois fabricants ont été visés par cette découverte :  Abbott Laboratories, Nestle et Mead Johnson. À eux seuls, ils représentent 90 % des parts de marché du lait maternisé aux États-Unis.

L’été dernier, la présence de ce produit chimique dans des aliments avait toutefois provoqué la mort de 3 enfants en Chine et 50 000 avaient dû être hospitalisés en raison de la contamination.

Catégories
Uncategorized

La date de naissance et l’asthme

Selon la Dre Tina Hartert, directrice du Centre de recherche sur l’asthme de l’Université Vanderbilt aux États-Unis, la période de l’année où a lieu la naissance d’un bébé aurait une incidence sur l’apparition de l’asthme.

Les poupons nés quatre mois avant la saison de la grippe et des rhumes ont 30 % plus de chance d’être asthmatiques une fois adultes.

95 000 enfants ont été suivis par la Dre Hartert, qui a observé une hausse du risque de l’asthme lorsque les sujets avaient souffert d’une bronchiolite causée par un virus. Ce sont les bébés nés à l’automne qui présentaient le risque le plus élevé.

Selon la chercheuse, ce trouble respiratoire ne s’explique donc pas uniquement avec les antécédents familiaux.

Catégories
Uncategorized

Les troubles du sommeil, signe d’embonpoint

Le Dr Jacques Montplaisir et son équipe, du Centre d’excellence en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, affirment que les troubles du sommeil, comme les terreurs nocturnes, le bruxisme, l’énurésie et l’éveil nocturne, ne sont pas sans conséquence chez les enfants.

Selon eux, les enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit voient le risque de souffrir d’embonpoint multiplié par 4.

« 26 % des enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit entre deux ans et demi et six ans font de l’embonpoint; le taux est de 15 % chez les enfants qui dorment 10 heures et il tombe à 10 % chez ceux qui dorment 11 heures », affirme le Dr Montplaisir.

Le chercheur croit que les changements de sécrétion hormonale causés par le manque de sommeil pourraient expliquer les kilos en trop chez les participants à cette étude. « Lorsque nous dormons moins, nous produisons plus de ghréline, une hormone sécrétée par l’estomac et qui stimule l’appétit », a-t-il expliqué.

Catégories
Uncategorized

L’incubateur pour prévenir la dépression

Une recherche, dont les résultats complets sont publiés dans Psychiatry Research, nous apprend que les poupons placés dans un incubateur à la naissance ont deux à trois fois moins de risque d’être touchés par la dépression à l’âge adulte.

Ces résultats ont surpris les chercheurs des universités de Montréal et McGill, des centres de recherche du CHU Sainte-Justine, de l’Hôpital Douglas et de l’Institut de psychiatrie du King’s College au Royaume-Uni. Ils croyaient confirmer que la séparation mère-bébé, provoquée par un séjour dans l’incubateur, provoquait un traumatisme.

« Nous sommes partis de l’hypothèse que la séparation de la mère et de l’enfant, au moment où ce dernier était placé en incubateur, pouvait aggraver une dépression à l’adolescence ou à l’âge adulte. Nous avons plutôt découvert que les soins en incubateur pouvaient réduire de deux à trois fois les risques de dépression jusqu’à l’âge de 21 ans », a précisé un des auteurs, le Dr Richard E. Tremblay.

Catégories
Uncategorized

Inutile de donner des probiotiques aux bébés

La Dre Susan L. Prescott et son équipe, de l’Université Western Australia à Perth, affirment qu’une alimentation de probiotiques pour les bébés de moins de six mois est sans effet pour réduire l’incidence d’allergies lors de l’enfance.

178 poupons ont participé à cette étude, qui cherchait à évaluer l’efficacité de la bactérie Lactobacillus acidophilus, administrée quotidiennement aux sujets pendant six mois.

Deux ans et demi plus tard, les scientifiques ont observé que le risque d’allergies chez les participants était demeuré le même.

« Les probiotiques n’ont pas joué un rôle dans la prévention des allergies », a conclu la Dre Prescott.

Catégories
Uncategorized

Gare aux kilos en trop durant la grossesse

Prendre plus de 18 kilos pendant la grossesse augmente le risque d’avoir un bébé pesant plus de 4 kilos à la naissance, nous apprend une recherche dont les résultats sont publiés dans Obstetrics & Gynecology.

Selon les chercheurs, 1 femme enceinte sur 5 engraisse de plus de 18 kilos lors de sa grossesse, ce qui leur fait craindre le pire. En effet, les nouveaux nés ayant un poids supérieur à la moyenne sont plus à risque de fractures lors de leur naissance. Cela risque aussi d’être plus compliqué pour leur mère, qui s’expose à des déchirements ou à une césarienne.

De plus, ces enfants, une fois adultes, souffrent davantage d’obésité et de diabète de type 2.

Pour en arriver à ces conclusions, la Dre Jennifer Wu, de l’Hôpital Lenox Hill de New York, a étudié l’état de santé de 41 540 femmes enceintes, à qui l’on a fait passer un test de dépistage du diabète de grossesse.