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Les enfants sensibles au placebo

Selon Philippe Ryvlin, des Hospices civils de Lyon, les enfants réagiraient davantage au médicament placebo que les adultes.

L’équipe du professeur Ryvlin a analysé 30 essais cliniques portant sur l’efficacité de médicaments antiépileptiques. Il a conclu que le placebo réduisait de 50 % la fréquence des crises d’épilepsie chez 19 % des bambins et chez seulement 10 % des adultes.

« Nous soupçonnions déjà que l’effet placebo était plus fort chez les enfants, notamment dans le domaine de la migraine et de l’épilepsie, mais personne ne l’avait démontré jusque-là », a souligné l’auteur principal de cette recherche.

Cette découverte risque de modifier la procédure entourant les essais cliniques menés sur des enfants. La réelle efficacité du placebo doit être connue afin d’évaluer avec justesse l’efficacité réelle d’un médicament.

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Le mystère révolu du langage des bébés

Selon la Dre Judit Gervain, de l’Université de Colombie-Britannique, le langage des bébés se développe beaucoup plus tôt que prévu, soit dès la gestation. Ils sont en mesure de mémoriser plus facilement des mots contenant des syllabes répétitives, comme « papa » et « maman ».

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont fait écouter à 22 poupons des enregistrements sonores avec des mots inventés, avec et sans syllabes répétées.

Si les bébés, âgés de deux à trois jours, ont moins réagi à l’écoute de mots comme « murage » et « penaud », il en fut autrement pour « mubaba » et « penana », qui comportent des répétitions comme les premiers mots prononcés par les bébés « maman » et « dada ».

Les résultats complets sont publiés dans le journal scientifique Proceedings of the National Academy of Science des États-Unis.

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Stress et schizophrénie vont de pair

En analysant les dossiers médicaux de 88 000 enfants nés à Jérusalem de 1964 à 1976, une équipe de chercheurs de l’Université de New York a découvert que le stress ressenti par le foetus lors de la grossesse augmente son risque de souffrir de schizophrénie.

Les filles dont la mère en était à son deuxième mois de grossesse lors de la guerre des Six Jours entre Israéliens et Arabes présentaient un risque 4,3 fois plus grand d’être touchées par la schizophrénie que les autres participantes à cette étude.

Chez les garçons, cette fréquence est un peu moins élevée : le risque est 1,2 fois supérieur à celui des garçons dont les mères n’ont pas subi un tel stress.

Les scientifiques expliquent ce phénomène par les hormones du stress, qui traversent le placenta et finissent par affecter le foetus.

D’autres chercheurs en sont arrivés à des conclusions similaires en observant des poupons nés de mères ayant connu la crise du verglas en 1998.

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De la morphine dans le lait maternel

Une recherche publiée dans le Clinical Pharmacology & Therapeutics, menée auprès de 72 femmes ayant donné naissance récemment, démontre que le lait maternel contient de la morphine lorsque l’on prescrit de la codéine aux mères après l’accouchement afin d’atténuer la douleur à la suite d’une césarienne ou d’une épisiotomie.

Environ une femme sur vingt présente une anomalie au gène qui contrôle la façon dont le corps métabolise la codéine. La proportion de morphine transmise par le lait maternel au bébé est plus importante chez ces femmes que chez les autres, ce qui n’est pas sans risque pour l’enfant.

Selon le coauteur de cette étude, Dr Koren, les médecins et gynécologues devraient plutôt prescrire aux nouvelles mamans de l’ibuprofène.

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Mère porteuse à 61 ans

Une mère porteuse âgée de 61 ans a accouché d’un enfant conçu à partir des ovules de sa fille et du sperme de son gendre.

La grossesse pour autrui étant permise dans ce pays, le couple infertile a ainsi pu faire appel à la grand-mère maternelle du rejeton.

« Elle est vraisemblablement la plus vieille mère porteuse jamais enregistrée au Japon », a noté le gynécologue Yahiro Netsu, qui a suivi la sexagénaire lors de sa grossesse.

« Nous ne recommandons pas les grossesses tardives. Mais nous pratiquons les accouchements de mères porteuses qui sont les mères des mères biologiques, afin de prendre en compte l’absence dans la société japonaise de structures de soutien pour la gestation pour autrui », ajoute le Dr Netsu.

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Les répercussions de la crise du verglas de 1998

Des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, affilié à l’Université McGill, se sont penchés sur les conséquences qu’a eues la crise du verglas en 1998 sur les enfants qui sont nés peu après cet évènement.

Il en résulte que ces derniers accusent un certain retard dans leur développement en raison du stress ressenti par leur mère lors de leur gestation.

« Nos résultats démontrent que les enfants issus de mères ayant vécu beaucoup de stress ont obtenu une note de quotient intellectuel de dix points moins élevée et des performances linguistiques plus faibles que ceux dont les mères avaient vécu moins de stress », ont souligné les auteurs de cette recherche, les docteurs David Laplante et Suzanne King.

178 femmes enceintes lors de la crise du verglas et 89 enfants nés de ces participantes ont été suivis par les chercheurs, qui se réjouissent d’avoir réussi à évaluer les conséquences à long terme du stress maternel chez le foetus.

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Les conséquences de la fumée secondaire

Selon des chercheurs chinois, la fumée secondaire n’est pas sans conséquence auprès des petits qui y sont exposés, alors que le taux d’hospitalisation est d’un sur trois parmi eux.

Pour les scientifiques de l’Université de médecine de Hong Kong, la cigarette est particulièrement nocive durant les premiers mois de la vie et chez les poupons les plus fragiles, prématurés ou de petit poids à la naissance.

8 327 enfants ont participé à cette étude. 41 % d’entre eux ont été exposés à la fumée secondaire au cours de leur enfance.

Dans 50,7 % des cas, les bébés ont été hospitalisés en raison d’une infection pulmonaire, tandis que 33,9 % ont souffert d’un problème infectieux d’une autre origine.

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Des soins innovateurs pour les prématurés

L’Institut universitaire de technologie de l’Ontario (IUTO) s’associe à IBM afin de mener un projet de recherche visant à mieux prédire les changements dans l’état de santé des bébés prématurés qui sont gravement malades.

La Dre Carolyn McGregor, professeure agrégée de l’IUTO, et son équipe vont ainsi utiliser un logiciel qui va grandement les aider à poser un diagnostic en temps réel puisqu’il emmagasine un flot continu de données biomédicales, notamment le rythme cardiaque et respiratoire.

Cette technologie pleine de promesses permettrait entre autres de détecter des infections chez les prématurés jusqu’à 24 heures à l’avance. En ce moment, le personnel médical utilise différents moniteurs pour vérifier manuellement l’état de santé des prématurés.

Les médecins des unités néo-natales des soins intensifs de l’Hôpital pour enfants de Toronto et de deux autres hôpitaux internationaux participent à cette étude.

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Non aux noix durant la grossesse

L’incidence d’asthme chez l’enfant augmente de près de 50 % lorsque la mère a mangé régulièrement des noix pendant sa grossesse, selon une étude publiée dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.

La Dre Saskia Willers et ses collègues de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas ont observé 4 000 femmes enceintes, dont 1 327 avaient un historique familial d’asthme ou d’allergies alimentaires; les chercheurs ont surtout porté leur attention sur l’alimentation de leurs sujets.

Si les légumes, les poissons, les oeufs et les produits laitiers consommés par les femmes n’avaient aucune incidence sur les problèmes respiratoires de leur enfant, ce ne fut pas le cas pour les noix, qui ont un lien direct avec l’asthme, le souffle court ou sifflant lorsqu’on en mange quotidiennement pendant la grossesse.

Pour la Dre Willers, il reste maintenant à déterminer la quantité de noix que les futures mamans peuvent manger sans danger pour leur bébé.

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Les gras trans transmis par l’allaitement

Des chercheurs brésiliens qui se demandaient si les mères allaitant leur bébé pouvaient ainsi transmettre leurs gras trans au poupon viennent de prouver que tel est le cas.

Cette recherche, dont les résultats complets sont publiés dans la revue scientifique Nutrition, a été menée auprès de petits rats allaités par leur génitrice.

Ceux dont la mère a été nourrie d’aliments à base d’huiles végétales partiellement hydrogénées ont développé plus tard des problèmes touchant le coeur et la production d’insuline, ce qui porte à croire que l’alimentation au tout début de la vie peut avoir des conséquences à l’âge adulte.