Un essai clinique de l’Université de Sydney en Australie, publié dans le numéro de mars de la revue Pediatrics, suggère que de garder la plupart des nourrissons sous un régime de suppléments d’oméga-3 et riche en huile, lors des cinq premières années de leur vie, permettrait de réduire, pour chaque kilo en moins à la naissance, les risques d’infarctus du myocarde de 5 à 7 % et les risques d’AVC de 6 à 8 %.
Pour arriver à cette conclusion, 616 enfants ont participé à l’étude. À l’âge de 8 ans, l’épaisseur intima-média carotidienne (EIM), qui lorsqu’elle est élevée multiplie le risque de survenue de problèmes cardiaques, a été calculée chez chacun d’entre eux.
L’EIM était moins élevée de 0,041 mm par kilo en moins à la naissance dans le groupe ayant consommé des oméga-3 que chez les enfants du groupe placebo ayant consommé des oméga-6.
Il semblerait que chaque kilo en moins à la naissance prédit un risque plus élevé de 10 à 20 % de développer une maladie des artères coronaires, plus tard dans la vie.
Toutefois, une étude plus approfondie sera nécessaire pour confirmer si les premiers bénéfices artériels observés dans l’étude conduisent réellement à un taux moins élevé de problèmes cardiaques chez les bébés nés sous le 90e percentile.