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Une étude de l’Institut d’études In Vivo BVA, pour le Syndicat français des aliments de l’enfance, dévoile que les bébés âgés de 1 à 3 ans ont une alimentation inadéquate qui est plutôt faite d’excès et d’aliments non adaptés habituellement réservés aux adultes.
On estime que 34 % des enfants de 13 à 18 mois consomment déjà des charcuteries. Il existe donc un réel écart entre la réalité et les recommandations nutritionnelles des tout-petits.
Trois facteurs sont attribuables à cet écart, soit l’ajout d’aliments non essentiels comme le beurre ou le fromage, les repas non adaptés pour les besoins des enfants et l’utilisation des aliments destinés aux adultes comme les frites et les poissons panés. L’étude indique que 53 % des 13 à 18 mois et 98 % des 31 à 36 moins ont déjà adopté une alimentation semblable à celle de leurs parents.
Pourtant, la période de 1 à 3 ans est cruciale pour le développement des enfants et leur alimentation doit répondre à leurs besoins spécifiques. Cela jouera un rôle plus tard sur leur santé et leur préférence au niveau des aliments.
Un sondage relaté dans le Daily Telegraph de Londres révèle que dans 15 % des cas, c’est le mot « papa » que les bébés prononcent en premier.
« Maman » est le premier mot dans 10 % des cas, mais on retrouve certains mots plutôt insolites parfois pour les premières paroles de bébés. Certains parents disent que leur enfant a dit soit « chat » ou « bière ».
95 % des parents disent se souvenir du premier mot que leur enfant a dit et en moyenne, c’est entre l’âge de 10 et 11 mois que cela se produit. Apparemment, les petites filles sont souvent plus rapides et ont moins de difficulté à apprendre à parler. De plus, ce sont les premières à arriver à assembler deux mots. 22 % des filles y parviennent pour leur premier anniversaire comparativement à 16 % des garçons.
Selon le sondage, 6 parents sur 10 croient que parler, comprendre et écouter sont les compétences les plus importantes que les jeunes enfants devraient développer, bien avant de savoir interagir avec les autres (26 %), lire (11 %), compter (2 %) ou écrire (1 %). Cela s’explique par le fait que de savoir s’exprimer est fondamental dans notre société et que tout le reste en découle.
Afin d’aider leur enfant à développer ses capacités de communication, les parents regardent des livres d’images avec lui, jouent à des jeux de mots, lui racontent des histoires ou encore récitent des comptines.
Selon le Current Biology, des chercheurs de l’Université de Würzburg en Allemagne, affirment que les bébés pleurent dans leur langue maternelle.
On savait déjà que les nouveau-nés pouvaient percevoir certains sons dès la naissance, comme la voix de leurs parents, mais on ne pensait pas qu’ils pouvaient imiter les sons avant d’avoir environ douze semaines.
On a donc enregistré et analysé 60 cris de bébés âgés de 3 à 5 jours. 30 étaient nés dans une famille française et l’autre moitié provenait de familles allemandes. Après l’analyse, on a noté une différence très nette dans les « mélodies » des cris qui concordaient avec les intonations de leur langue maternelle.
Ainsi, les bébés français avaient tendance à commencer leurs pleurs calmement pour finir avec une note élevée, alors que les petits Allemands faisaient le contraire.
Toutefois, d’autres universitaires ne sont pas convaincus de ces résultats, car peu importe la langue, il y a des notes élevées et basses dans les pleurs. Le langage des nourrissons est encore trop complexe pour arriver à des conclusions précises comme celles-ci, selon eux.
Par contre, si l’étude est véridique, cela indiquerait que dès la naissance, les bébés assimilent déjà des éléments du langage.