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Offre hostile : Non, Bergevin ne s’est pas fait plein d’ennemis

Croyez-moi. Marc Bergevin ne s’est pas fait tant d’ennemis que ça suite à son offre hostile déposée à Sebastian Aho. Il s’est peut-être mis à dos Tom Dundon et Don Waddell, mais ça s’arrête pratiquement là. De bonnes sources m’ont confié que les agents étaient heureux de ce move…

Que la LNH n’était vraiment pas contre ce genre de gestes audacieux…

Et que plusieurs DG et propriétaires à travers le circuit applaudissaient cette offre hostile.

Pourquoi? Parce que selon mes sources, Tom Dundon n’est pas nécessairement très apprécié à travers le circuit. Il aime se vanter d’être cheap et de rouler une équipe en payant moins cher que les autres.

Rod Brind’Amour figure parmi les entraîneurs-chefs les moins bien payés de toute la LNH. Même chose pour Don Waddell (DG)…

Les Canes paient la plupart de leurs recruteurs (moins nombreux que le Canadien et les Maple Leafs) sous le prix moyen du marché.

Ils refusent quasi catégoriquement d’offrir des bonis à la signature à leurs joueurs…

Et ils se sont rendus au deuxième tour en séries (final eight).

Bref, shaker un peu Dundon, Waddell et les Hurricanes est quelque chose qui aurait plu à plusieurs, contrairement à ce que certains insiders rapportent.

Marc Bergevin n’aura donc fort probablement pas de difficulté à compléter des transactions avec les autres équipes de la LNH au cours des prochains mois. C’est une bonne nouvelle…

Même si au final, c’est Sebastian Aho que l’on voulait!

Et Geoff Molson? Il fait partie du comité exécutif de la LNH.

Pas Tom Dundon…

Demandez-vous de quel côté se rangeront les autres proprios influents…

Sauf que… ne vous attendez pas à ce que Marc Bergevin dépose une offre hostile pour mettre les Leafs ou les Jets sur le spot. Ça n’arrive pas… même si certains aimeraient bien que ça se fasse.

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Bergevin explique pourquoi il a soumis une offre à Aho

Marc Bergevin s’est présenté sur la tribune avec un air très « dépouillé », lui qui ne semble pas avoir dormi de la nuit avec tout le travail qu’il vient de réaliser. Le DG du Tricolore a déposé une offre hostile (vers 14h40) au clan Sebastian Aho puisque ça valait le risque avec un joueur de cette trempe. Autrement dit, c’était une façon d’atteindre le prochain niveau visé par le Canadien de Montréal.  Aho et le Canadien sont très confortables avec cette situation peu familière.

Cela dit, Geoff Molson a approuvé cette voie (malgré le risque), alors que l’offre a été acceptée par Sebastian Aho. Le jeune Finalndais est très heureux de se joindre au Canadien (s’il en devient un). Berg a précisé qu’avec ce coup de poker là, il est confiant que le Finlandais devienne un membre du bleu-blanc-rouge. Il prit la peine de certifier qu’il n’était pas là pour plaire aux autres directeurs généraux, mais pour satisfaire l’organisation du Canadien de Montréal et les partisans de l’organisation.

Soit dit en passant, Bergevin analysait des possibilités d’une offre hostile, même pendant les rumeurs qui attachaient Duchene au Canadien. 

Ce qui est notable ici : Aho veut être à Montréal. Il souhaite endosser l’uniforme de cette Sainte-Flanelle, puis, en plus de ça, Geoff Molson veut GAGNER. Ce qui indique le proprio est réellement à l’aise avec cette décision. Cette stratégie est fort simple : le Canadien a profité du côté vulnérable des Hurricanes de la Caroline, c’est à dire, la façon de construire la proposition. Bergevin a eu des c*uilles!

Avec une telle audace, Bergevin devra se dépêcher à signer des gars comme Max Domi ou Jesperi Kotkaniemi pour ne pas que l’un de ses camarades vienne le hanter l’an prochain (Domi) et dans deux ans (KK).

Bergevin a réellement insisté sur le fait que Aho a accepté l’offre en provenance du Canadien de Montréal.

Par contre, il sera prudent et stratégique d’ici la décision.

Tout indique qu’il pourrait attendre avec de passer à l’action dans un autre dossier. À moins que quelque chose d’intéressant se présente devant lui.

Mais bon, le problème de premier défenseur gaucher n’est toujours pas réglé chez le Canadien de Montréal. Selon ses propres dires, il n’a rien qui le séduit pour le moment sur le marché à ce chapitre.

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CH : Voici pourquoi Bergevin doit sacrifier des espoirs

Depuis l’épopée des Raptors de Toronto, où plusieurs Québécois ont pris le bandwagon (avec raison), je me suis convaincu que le Canadien de Montréal devait tenir un seul discours : gagner maintenant. L’attitude est présente, la profondeur y est et Marc Bergevin détient une multitude de choix en vue de l’encan de ce soir (la première ronde). À partir de là, et du désir de Geoff Molson d’accéder au bal printanier de 2020, Bergevin se doit de réaliser au moins deux mouvements majeurs.

Suis-je le seul à penser ainsi? Tout comme moi, François Gagnon est l’un des hurluberlus qui croient que c’est le moment de gambler dans le but de remporter la grosse mise. Gagnon n’hésiterait pas à passer des choix ou des espoirs dans le but de solidifier l’équipe en vue du moment présent. Right on, François. Bergevin doit maximiser ses chances pour gagner dès 2019-20, voilà.

N’oubliez pas une facette importante : ce ne sont pas tous les espoirs qui évolueront avec le Canadien de Montréal. Il suffit de sélectionner lesquels et de partir de là afin de conclure quelques transactions? Par exemple, Gagnon sera prêt à sacrifier Nick Suzuki (et un choix) en retour de Timo Meier, qui a inscrit 30 buts lors de la dernière campagne. L’ailier de puissance de 22 ans est un train, rien de moins, et son impact serait immédiat. Un exemple salivant pour les fanatiques du Suisse, dont moi.

Hey, guys, le Canadien de Montréal ne s’est pas présenté en éliminatoires à trois reprises lors des quatre derniers printemps. La ville veut vivre des moments exaltants avec SON équipe et non l’une de Toronto… Le bassin Peel était rempli de fanatique de basket et de personnes qui ont pris le train, imaginez si le Flanelle parvenait à se tracer un sentier jusqu’à la prochaine finale. Qui est vraiment en désaccord avec ça? Au Québec, on est exigeant et on aime GAGNER.

Comme Gagnon l’a indiqué : Marc Bergevin est conscient qu’il ne peut pas se planter, qu’il n’a pas droit à l’erreur. Il a les éléments pour réussir à conclure quelque chose de gros, qu’il pense un peu plus au présent sans se soucier du futur (tout en gardant un oeil dessus quand même). C’est simple, l’objectif ne doit plus être : de « juste » participer aux séries. Il doit jouer d’audace, avec de plus grosses cartes et démontrer qu’on veut plus que « juste »…

Voici la phrase parfaite déposée par Gagnon : « La chose la plus facile à faire pour le DG du Tricolore serait donc de penser à sauver son job au lieu de bâtir son organisation. »

Le message est lancé, il est clair net et précis.

En rafale

– Lorsqu’on parle de cash, on parle de dilemme.

– Ils ne devraient pas tous être de la même dimension.

– Trop de prudence, ce n’est comme pas assez.

– Un candidat que j’affection beaucoup.

– Voici le gars le plus électrisant des Majeurs actuellement. Une verte recrue!

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CH : Des votes pour Bergevin, Julien, Petry et Price

On sait que Phillip Danault a récolté un vote de première place (gracieuseté de Dave Poulin de TSN) et qu’il a terminé au septième  rang dans la course au trophée Selke.

On sait aussi que Jesperi Kotkaniemi n’a pas récolté un seul vote au trophée Calder.

Mais y a-t-il d’autres joueurs/dirigeants/coachs du Canadien qui ont fait l’objet d’au moins un vote dans une catégorie respective hier soir?

Oui… et plusieurs en plus!

Carey Price a obtenu deux votes de deuxième place et deux autres de troisième place pour le trophée Vézina (remis au meilleur gardien de but de la LNH). Il termine donc au septième rang du suffrage, à égalité avec Pekka Rinne. Andrei Vasilevskiy a tout brûlé, comme dirait l’autre…

Croyez-le ou non, mais Jeff Petry a récolté un vote de cinquième place pour le trophée Norris, remis au meilleur défenseur de la LNH. C’est donc dire qu’un journaliste a vu Petry pour le cinquième meilleur défenseur du circuit Bettman la saison dernière.

Ce vote de cinquième place a placé Petry au 18e rang du suffrage au Norris.

À noter que Shea Weber et P.K. Subban n’ont pas reçu un seul vote, eux.

Petry a complété la saison 2018-19 avec 46 points en 82 matchs, prenant la relève de Shea Weber durant plusieurs semaines.

Mark Giordano a tout brûlé, comme dirait l’autre (qui citerait l’autre, hehe).

Claude Julien a pour sa part obtenu deux votes de troisième place pour avoir coaché une équipe… qui a raté les séries. Il a pris le neuvième rang dans la course au trophée Jack-Adams.

Quant à Marc Bergevin, son bon été 2018 lui a valu un vote de troisième place et le 11e rang dans la course au titre du meilleur DG de la saison.

En rafale

– Simon Boisvert n’hésiterait pas à prendre Kaapo Kakko avant Jack Hughes s’il dirigeait les Devils.

– C’est maintenant officiel! Deux ans, six millions $ par saison! Il ne reste plus beaucoup de défenseurs gauchers de qualité sur le marché des joueurs autonomes : Gardiner, Phaneuf, MacDonald, Methot, Kronwall, del Zotto, Gunnarsson, Nemeth, Sbisa, Chariot…

– Plus de 52 000 personnes sont venus assister à la rencontre Canada vs Mexique hier soir à Denver. Une très grande majorité de ces gens étaient là pour supporter le Mexique…

– Wow!

– Peut-être dans une dizaine d’années?

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Des restants peu appétissants pour Bergevin

À ce moment-ci de l’été, il n’y a plus beaucoup d’agents libres de qualité pour rejoindre une formation et faire une différence remarquée. Si Marc Bergevin et certains de ses homologues, comme Don Sweeney, souhaitaient insérer un joueur au sein de leur groupe via le marché des agents libres, ce ne sera pas une solution. Bergevin a ajouté Tomas Plekanec, ça demeure SA grosse prise du marché des agents libres.

Dans le cas des Bruins, on cherche toujours à joindre un marqueur à l’alignement actuel. La grosse prise estivale des Bostonnais : Jaroslav Halak. Ce n’est pas ça qui rendra les Bruins de Boston meilleurs qu’ils étaient l’an passé. Pour marquer des buts, pourrait-il se tourner vers Rick Nash une seconde fois? L’ailier de puissance semble toutefois plus tenté vers la retraite qu’un retour au jeu… c’est du moins mon feeling. En plus de ça, il n’est plus le marqueur qu’il était jadis. En 23 joutes avec les Bruins, incluant les séries, il a marqué seulement six buts. Depuis sa saison de 42 buts en 2014-15, son rythme a chuté considérablement.

Don Sweeney sera-t-il suffisamment découragé pour se tourner vers Mike Cammalleri? C’est du moins la projection de Cameron Kerry, un gars du WEEi.

Cammalleri, c’est encore pire que Nash. Il a pris une chute abrupte depuis la campagne 2015-16. Dans un premier temps, il a son billet de saison à l’infirmerie depuis la saison 2008-09. Plus souvent qu’autrement, il se ramasse sur la liste des éclopés pour au moins 20 matchs dans une campagne. En second lieu, sept buts en 66 matchs l’an dernier, ce n’est plus ce que l’on appelle un tireur d’élite.

Rendu à ce point-ci, les organisations sont mieux de miser sur de jeunes espoirs qui sont déjà au sein de leur organisation que d’amener un gars de 34-35 ans, qui ne fera pas le boulot souhaité et qui « volera » un poste à un jeunot près pour de l’action de la Ligue nationale. Le hockey est devenu un sport axé sur les jeunes, donc les gars sur le déclin, même s’ils n’ont que 34 ou 35 ans, ont pas mal moins la cote.

En rafale

– Voici quelques projections au sujet du Canadien en vue de la saison prochaine.

– Le meilleur de Charles Hudon est à venir. J’endosse ce texte!

– Cory Schneider pourrait rater le début de la prochaine saison, alors que Nico Hischier et Taylor Hall devraient être prêts.

– Le gars semble réellement déterminé.

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Ryan O’Reilly : Bergevin a un avantage

Je viens de parcourir un excellent billet dressé par Pierre LeBrun au sujet du Canadien et du plan qu’il devrait avoir à partir de maintenant. L’un de ses paragraphes indique que la ville de Montréal n’est pas une destination où les joueurs sont tentés d’aller (ce n’était pas le cas jadis). Donc ceux qui rêvent à Paul Stastny, puisque John Tavares ne débarquera clairement pas dans la Métropole, ne doivent pas oublier que le Canadien est loin d’être seul dans le portrait.

Le sentiment de LeBrun au sujet de Ryan O’Reilly demeure très logique : le plan des Sabres de Buffalo est de transiger celui-ci avant le 1er juillet pour ne pas avoir à payer son boni de 7.5 millions de dollars. Le retour exigé semble être un choix de premier tour, un espoir et un choix de second tour. Assez cher, mais O’Reilly vaut la peine… selon moi!

Si O’Reilly est toujours un membre des Sabres le 2 juillet, des équipes plus « pauvres » remplies de bons espoirs, comme les Hurricanes de la Caroline, se pointeront certes le bout du nez et ça n’aidera en rien le Canadien de Montréal. L’avantage du Canadien se retrouve MAINTENANT parce que cette franchise a les moyens de payer ce fameux 7.5 millions de dollars.

Toujours selon LeBrun, si Bergevin n’obtient pas O’Reilly, il devra se montrer patient et attendre à la fin de l’été lorsque des joueurs pourraient devenir disponibles à cause de problèmes de cap hit chez certaines équipes. Ça, c’est le plan « C » ou même « D »… À moins que Marc Bergevin opte pour une offre hostile, lui qui a passé proche en déposer une à Brandon Saad. Mais bon, c’est un fait rare.

Au final, Pierre LeBrun semble dire que Bergevin sera patient et que l’équipe pourrait être sensiblement la même le 2 ou 3 juillet… ce qui serait catastrophique aux yeux des amateurs. Au moins, Tomas Plekanec se prépare à être de retour avec l’équipe, héhé.

En rafale

– Ce genre de petite transaction prépare parfois quelque chose d’autre. Un échange strictement monétaire.

– Avec le départ de Conor Sheary, les Penguins se sont créé un peu de place afin d’accueillir d’autres joueurs.

– Un agent qui nie une rumeur, je dois dire que j’aime cela.

– On est prêt à donner le flambeau aux jeunes du côté de Detroit?

– Je n’ai pas le même type de « bonus » que monsieur Carey Price…

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Bergevin doit remplacer Timmins par une liste fournie gratuitement…

Le problème au niveau du recrutement est flagrant. Je parle évidemment du Canadien de Montréal. Martin Leclerc a pondu un (autre) excellent billet dans lequel il traite du sujet. Imaginez. Si le Canadien avait écouté la liste d’espoirs remis par la centrale de recrutement, au lieu du groupe de recruteurs, il serait en meilleure posture aujourd’hui. Pourtant, le Canadien, comme toutes les autres franchises, dépense des millions pour se créer un groupe de recruteurs pouvant sortir des lapins de leur chapeau.

Depuis que la pige a été faite, tous les gérants d’estrade se sont mis à lancer les noms de Tkachuk, Bouchard, Svechnikov ou Zadina. On aime se créer de scénarios et se créer des espoirs. Pour le plaisir de la chose, Leclerc souligne que le Canadien se situe au 26e rang pour le nombre de matchs joués chez les joueurs sélectionnés entre 2009 et 2016.

Avec l’exercice qu’a réalisé Leclerc, les premiers choix du Canadien, s’ils avaient été faits via le document fourni par la centrale de recrutement, auraient jusqu’à 602 matchs de plus et 456 points que les jeunots qui ont été recrutés par Trevor Timmins et son groupe. En plus de ça, si la liste avait été respectée à la lettre, le Canadien aurait un certain Evgeny Kuznetsov (au lieu d’avoir opté pour Jarred Tinordi) et Filip Forsberg (à la place d’Alex Galchenyuk) au sein de son groupe.

Disons que cette équipe n’aurait aucun problème au niveau de la ligne centrale si ç’a avant été le cas.

Si vous avez quelques minutes devant, ouvrez l’article de Leclerc puisqu’il a décortiqué chacune des années de repêchage en partant de 2016 et en descendant jusqu’à 2009. Vraiment intéressant comme petit devoir. Et ça nous permet de comprendre que l’encan amateur est loin d’être une science exacte… et que Timmins n’est peut-être pas l’homme de la situation.

En rafale

– Un an de plus à l’école…

– Je pense sincèrement que c’est la joke du jour.

– Donc, il devrait être l’un des réguliers à partir de l’automne prochain?

– Il a peut-être eu la saison de sa carrière, mais ce ne fut pas le cas du Rocket de Laval.

– Et voilà. C’est réglé!

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« FireBergevin.com » est lancé

La campagne de financement ayant pour but d’afficher des panneaux publicitaires réclamant le congédiement de Marc Bergevin a disparu du site GoFundMe.

Probablement parce que le site doit servir à financer des choses utiles ou positives, et non à faire du bashing.

Une 2e campagne a donc vu le jour en début de semaine sur GoFundMe, une campagne servant officiellement à amasser des dons pour les oeuvres caritatives de P.K. Subban.

L’objectif : Récolter 15 000 $.

Si l’homme derrière ce projet (originaire de St-Lazare) y parvient, il promet de dépenser de l’argent de sa propre poche afin d’acheter un panneau publicitaire bien placé avec le hashtag #FireBergevin.

À noter que celui-ci a aussi lancé un site web FireBergevin.com pour promouvoir sa campagne.

Quatre dons totalisant 250 $ ont été amassés… Mais l’un de ces quatre dons provient de Sunil Peetush, l’instigateur lui-même.

Doit-on donner ou non? Sincèrement, je suis à l’aise à critiquer un produit et à ne pas le consommer (lorsqu’il est mauvais), mais je trouve que ce serait peut-être aller trop loin.

Quoique si le Canadien n’écoute jamais ses partisans et agit toujours à sa façon, il faut bien trouver des moyens de se faire entendre.

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Les fesses de Bergevin seraient celles qui chauffent le plus

Le «hot seat», ou encore le siège chaud pour les amoureux du français, même si l’expression perd tout son sens et charme, est un concept bien connu au sein d’équipes, franchises, entreprises. On en parle lorsqu’un membre ne fait pas son travail comme il le devrait et que son poste est par conséquent en danger.

Au hockey, on utilise cette expression à profusion à propos des directeurs généraux et entraîneurs-chef du circuit. Ce qui est assez contradictoire, c’est que le terme est employé, très souvent, après une grosse saison de l’homme en question. Preuve que beaucoup de choses peuvent être changées et qu’il est dur de baser quelqu’un sur une seule saison de hockey.

Lors de sa plus récente tribune, Greg Wyshynski, un des seuls analystes hockey ayant émané des récentes coupures du réseau ESPN, a fait le lien entre les succès inconstants des directeurs gérants, si l’on juge ceux-ci sur une saison : 

«Par exemple, Ray Shero a été couronné DG de l’année en 2013 et a été renvoyé en mai 2014. En une saison, un directeur général peut s’assoir sur un trône entouré de plusieurs accomplissements, mais après quelques mauvais échanges et de la malchance sur la patinoire et ce même homme se retrouvera sur le ‘hot seat’.»

Ray Shero a présentement du succès au New Jersey… mais tout ça pourrait changer du jour au lendemain. C’est comme ça que ça fonctionne, dans la Ligue Nationale.

Peu importe. Il a décidé de pointer les sept DG qui sont le plus en danger, à la mi-saison.

Et devinez qui trône au sommet des trônes de feu?

Notre cher Marc Bergevin.

Wyshynski qualifie l’équipe qu’il a bâtie de déception, en raison des multiples transactions controversées qu’il a conclues, et poursuit en mentionnant qu’il mérite plus que n’importe qui sur son palmarès d’être renvoyé.

Et la gravité?

Concernant la température finale entendue de son siège, l’analyste effectue un lien avec la surface du soleil…

«Êtes-vous déjà allés sur la surface du Soleil? Imaginez ça, mais en plus chaud.»

Voici la liste complète des sept merveilles du Monde directeurs généraux en danger.

  1. Marc Bergevin
  2. Peter Chiarelli
  3. Ken Holland
  4. Chuck Fletcher
  5. John Chayka
  6. Pierre Dorion
  7. Jim Benning

En Rafale

– Y croyez-vous?

– Il y a eu des décisions critiquées, disons.

N’oubliez pas que des blessures pourraient venir changer la donne.

– La grande majorité des joueurs qui assisteront au Match des Étoiles ont été repêchés en première ronde.

– Une autre grosse somme.

– L’analyste vient de subir une opération.

– Luca Sbisa sur la touche.

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Bergevin n’ira « probablement pas » chercher un centre

C’est décourageant.

Hier soir, après le point de presse de Marc Bergevin, mon collègue Éric Martel m’a proposé de bien analyser ses commentaires puisque des petites perles s’y retrouvaient, et que certaines de celles-ci feraient d’excellents sujets.

Ce que j’ai le plus retenu, au travers de ses nombreux commentaires qui peuvent être considérés controversés, ce sont ces commentaires à propos de la lacune qui demeure au centre. Une antithèse évidente et alarmante.

Voyez-vous, il affirme sans retenue que Jonathan Drouin devrait jouer à l’aile, dans le meilleur des mondes. Le Québécois était censé prendre la chaise de centre #1, vous rappelez-vous? Aujourd’hui, il a 18 points en 36 matchs…

Donc Bergevin admet en quelque sorte son erreur… Avant de dire qu’il ne sera probablement pas en mesure d’aller chercher un joueur de centre numéro un.

Il y a quelques jours, j’avais ri à un tweet qui disait que pendant que les trente autres directeurs généraux de la Ligue Nationale s’actionnent, et que des centres circulent sur le marché, Marc Bergevin se plaint que c’est difficile, obtenir un joueur de centre.

C’est encore d’actualité.

S’il avait au moins démontré qu’il essaie… Même pas.

La solution se trouve donc à l’interne, Marc? Dans la chambre?

François Gagnon propose d’essayer Charles Hudon au centre de Drouin et Galchenyuk. Ça pourrait marcher, évidemment, mais est-ce que Hudon est/pourrait devenir un joueur de centre #1? Non…

Ryan Poehling, lui, est un centre défensif. Lorsqu’il sera à Montréal (pas nécessairement bientôt), les chances sont assez faibles qu’il se démarque au point de pivoter le premier trio.

Donc où se trouve la réponse?

J’ai bien peur qu’elle se trouve dans les mains d’un autre candidat qui aimerait bien remplacer Marc Bergevin. Parce que lui y croit encore… Tel mon petit frère croit encore au Père Noël.

Et voir qu’il ose comparer son équipe au Lightning, qui a un surplus au centre… Et Mikhail Sergachev, à la ligne bleue…

Se battre contre des équipes moyennes, ce n’est pas suffisant.

Tant que le Canadien n’aura pas de centre #1, l’équipe croulera. Et Marc Bergevin n’a pas l’intention de régler le problème.

Pincez-moi, quelqu’un.

Réveillez-moi quand le cauchemar sera terminé.

En Rafale

– Comment est-ce possible?

Le prochain entraînement du Canadien sera vendredi, et le prochain match samedi. 

– D’ailleurs, Carey Price (malgré son virus) est en route vers le Sud ce matin. Avec Angela et Liv. Il n’est pas le seul à faire ça.

Espérons que ce n’est pas la gastro. On a déjà eu quelques épisodes de maladie, cette saison, à Montréal.

– Price a d’ailleurs une belle relation avec un gardien junior, Cody Call.

– Sans surprise, les Golden Knights conserveront les services de James Neal. [TVA]

– Contrairement aux Golden Knights, ils n’ont pas de casinos pour distraire l’autre équipe…