Le mouvement de dénonciations qui déferlent sur les réseaux sociaux au Québec aura fait prendre à la carrière de Bernard Adamus une tout autre tournure. Sa maison de disque Dare To Care s’est en effet dissociée de lui après que plusieurs allégations d’inconduite sexuelle aient été rapportées sur la toile.
C’est dans un court communiqué que la maison de disque a annoncé la nouvelle au cours de la nuit de ce jeudi.
« Aux victimes qui ont parlé : nous vous écoutons, nous vous entendons et nous donnons de la valeur à vos témoignages. Les valeurs de Dare To Care prônent un environnement sécuritaire et exempt de toute forme de violence ou d’abus. Dare To Care a mis fin à sa relation d’affaires avec Bernard Adamus suite aux dénonciations dont il a fait l’objet. Nous nous engageons à être plus vigilants et proactifs pour nous assurer que tous les gens avec qui nous travaillons respectent ces mêmes valeurs. »
Voir cette publication sur InstagramSuite à l’annonce de la dissociation de la maison de disque, Bernard Adamus a publié une lettre d’excuse sur ses réseaux sociaux. Tout comme l’a fait avant lui Maripier Morin, qui a été accusé de harcèlement sexuel par Safia Nolin, l’auteur-compositeur-interprète a admis avoir posé des gestes qu’il regrettait aujourd’hui.
« J’ai lu vos commentaires et je vous dois une réponse et surtout des excuses. J’ai souvent débordé, trop, et trop souvent. En vérité, je sais pas exactement pas où commencer à part être le plus humble possible et avouer que j’ai souvent exagéré, que le sexe et l’alcool se sont trop souvent mal mélangés dans ma très tumultueuse vie depuis dix ans dans l’industrie de la musique d’ici.
Est-ce que j’ai créé un monstre ? Je dois admettre que oui. Il y a au fil des ans trop de détails et d’histoires que je n’ai pas clairement remarqués, mais que les gens autour de moi, oui. Je vous présente mes très sincères excuses pour toutes les sortes d’agissements que j’ai pu commettre. Mes excuses ne changeront rien aux faits, et d’être ici à vous l’écrire, me fait voir que je dois travailler encore plus fort sur mes torts, mes habitudes de vie et mes comportements avec les femmes. », a d’abord écrit l’artiste.
Il a poursuivi en indiquant que l’alcool avait pris une trop grande place dans sa vie et que c’est un des facteurs qui lui a fait perdre le contrôle.
« Il y a un bout que mon cheminement a commencé, surtout avec l’alcool, qui est devenu avec les années, mon principal démon envers moi et les autres quand je perds le contrôle, et oui, j’ai perdu le contrôle souvent, très, très souvent. À bien des égards, j’ai beaucoup de torts, je l’admets, et j’y travaille beaucoup depuis un bon bout, je consulte, je ne bois pas du tout. J’avance du mieux que je peux dans ce marasme d’alcoolisme qui est venu avec les années détruire plusieurs aspects de ma vie. Si je vous ai offensé, blessé, qui que vous soyez, je m’en excuse plus que sincèrement. »
C’est pourquoi Bernard Adamus a indiqué qu’il prenait une pause.
« J’ai été vulgaire, grossier, arrogant et très saoul trop souvent. Il est plus que temps d’y mettre un frein, et de donner un grand coup de barre dans mon existence. J’espère que ces quelques mots pourront vous prouver ma bonne foi, il en reste qu’à moi de faire les gestes qui s’imposent. J’admets avoir été agressif dans mes gestes et paroles à plus d’une reprise, il va de soi que j’ai un immense travail à faire sur moi avant de continuer quoi que ce soit, je prends donc une pause, et ça, déjà depuis un temps. »
Je suis conscient de mes problèmes et de ce qui j’inflige aux autres. À toutes les femmes que j’ai pu offenser, je m’excuse profondément. Je suis ouvert à la conversation, je ne suis pas difficile à trouver. Merci de m’avoir lu. Encore une fois, je m’excuse », a-t-il finalement ajouté en guise de conclusion.
Voir cette publication sur InstagramÀ la surprise générale, Pierre Harel est sorti de sa bulle et a entendu parler de Bernard Adamus pour la toute première fois, huit ans après tout le monde, alors qu’il est lui-même dans l’univers de la musique québécoise depuis 1971.
Entendons-nous, Bernard Adamus a tout de même remporté le Félix de Révélation de l’année en 2011, ce n’est quand même pas un nobody!
La chronique de l’ancien membre d’Offenbach débute assez mal. « Je ne connaissais pas Bernard Adamus. J’écoute surtout les radios commerciales. Il n’y est pas. », écrit-il, faisant fausse route puisque les grandes chaînes n’ont pas boudé l’artiste.
Pierre Harel explique ensuite qu’il s’imaginait qu’il s’agissait d’un p’tit gars d’Abitibi, évoquant la surprise qu’il a eue en apprenant qu’il était né en Pologne et avait déménagé au Québec à l’âge de trois ans. Rendu là, n’importe quel lecteur a bien compris que le musicien n’a effectivement aucune idée de qui est Bernard Adamus et qu’il devrait peut-être trouver un autre sujet pour sa chronique, mais non; ça continue!
L’ancien membre de Corbeau raconte ensuite être allé « chez YouTube » en plus d’avoir « consulté Wikipédia sur lui […] et d’avoir reconsulté Wiki sur la Pologne. » Après avoir écouté trois chansons, il semblerait qu’il s’est fait tout un portrait de l’artiste (une image teintée de racisme, ou au moins de xénophobie, et bizarrement fortement imprégnée par les origines polonaises de ce dernier qui n’ont certainement rien à voir avec sa décision de quitter la scène pour un moment) et le vétéran de la musique se permet d’analyser le choix d’Adamus du haut de ses suppositions.
« Voici mon analyse des différentes données recueillies dans le but de comprendre quelle mouche a piqué Bernard Adamus pour qu’il décide de rompre avec le métier bien qu’il y connaissait un succès limité, mais solide depuis ses débuts », écrit Pierre Harel avant de mettre en cause une crise de la quarantaine, « la nostalgie de la mère patrie » et toutes sortes d’autres raisons tirées arbitrairement de son chapeau, dont la plutôt vache « conscience d’un plafonnement professionnel ».
On n’est pas les seuls à avoir été jetés à terre par la bizarrerie de cette chronique que vous pouvez d’ailleurs lire ici.
Sur Twitter, les quelques abonnés qui l’ont partagé n’ont pas de bons mots à dire, la prenne en riant ou sont à mi-chemin entre les deux.
Sur Facebook, Jean-Sébastien Girard a partagé la chronique, lançant un véritable torrent de commentaires d’internautes hilares.
La page de citations douteuses Dérapages poétiques a également fait une publication en citant la maintenant fameuse chronique, choisissant un des passages le plus malaisant possible.
On attend impatiemment une réaction de Bernard Adamus!
À lire aussi:
Bernard Adamus prend une pause
Bernard Adamus annule sa tournée En threesome, svp! pour des raisons de santé.
Bernard dit être épuisé par sa vie de tournée des dernières années.
« Mais voilà, le temps, ce vieux forçat, est venu subitement s’abattre sur moi, presque d’un coup. Je me suis réveillé presque 1000 shows plus tard et une voix en moi me disait un message ben clair : "Bob y est temps que tu te fermes la trappe pour un temps pis vite à part de t’ça", vite avant de tout brûler, vite avant de perdre le principal, vite avant de plus en avoir le goût… et plusieurs autres "vites" mais je vous épargne les litanies et la plaignardise. Je suis simplement extrêmement fatigué et pas mal à bout. »
Voici la publication du chanteur.
Depuis le début de sa carrière en musique, Bernard a brûlé la chandelle par les deux bouts. Il demande la compréhension du public par rapport à sa décision.
« Il est grand temps pour moi et ma santé de me retirer un peu et d’aller voir ailleurs si j’y suis pas. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur et que vous serez compréhensives et compréhensifs à mon égard. Sachez tous que j’adore plus que tout ma "job" et vous me le rendez plus que bien depuis le début de l’aventure. Je ne veux pas perdre ce magnifique privilège que vous m’avez si généreusement accordé. »
On souhaite un repos réparateur au chanteur et on espère le revoir en forme!
Backstreet Boys au FEQ
Depuis midi tapant, le Festival d’été de Québec joue avec l’impatience de ses abonnés en dévoilant un à un chacun des noms de sa programmation.
Pire encore, les noms sortent par ordre alphabétique pour un peu plus de suspense !
Si, pour sa 50e édition, le festival de musique avait d’ores et déjà annoncé Muse et Metallica, il est désormais officiel que ce prochain rendez-vous musical pourra également compter sur la présence, entre autres, des Backstreet Boys, de DNCE ou d’artistes comme Flume et Fetty Wap.
Ce n’est pas tout, il semblerait aussi que les Québécois pourront se dandiner sur une sélection de cru 100% local comme Dead Obies, Bernard Adamus, Bobby Bazini ou encore Fred Fortin.
Le rendez-vous est donc donné.
Le Festival d’été de Québec se tiendra du 6 au 16 juillet prochain.
Les billets seront quant à eux disponibles dès demain, jeudi 9 mars, à 12h.
Découvrez ici la liste complète des artistes 2017 du FEQ.
Une nouvelle ? : scoop@buminteractif.com
Le Rockfest mise sur la Saint-Jean
L’équipe du Rockfest ne cache pas ses ambitions en affirmant ses intentions par voie de communiqué.
« Nous sommes très heureux de redonner enfin aux Québécois une St-Jean digne de ce nom à une époque où les spectacles de brochettes règnent. Maintenant, la St-Jean, ça se passe à Montebello! », déclare d’ailleurs le visionnaire fondateur du Rockfest, Alex Martel.
Une série d’artistes confirmés démontrent une direction nostalgique des années ’90 et 2000, mais également moderne, versant tous dans le francophone.
Les Cowboys Fringants, Robert Charlebois, Les Trois Accords, Loco Locass, Bernard Adamus, Groovy Aardvark, The Planet Smashers, Koriass, Dead Obies, Mononc’ Serge, Les Pistolets Roses et Les Anticipateurs sont tous de la liste proposée.
À noter, l’organisation rendra hommage au regretté Bob Bissonnette lors de cette Saint-Jean 2017.
Attention, pour le Rockfest, la Saint-Jean sera le 22 juin.
Découvrez les détails via le site officiel de l’événement, qui reçoit par ailleurs cette année notamment The Offspring et Rammstein.
Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com
L’organisation de la fête de la Saint-Jean des Plaines d’Abrahm, à Québec, confirme quelques noms pour son édition 2014.
La classique soirée du 23 juin sera certainement une célébration des artistes locaux, alors que Robert Charlebois, Daniel Bélanger, Ariane Moffatt, Les Trois Accords, Patrick Watson, Yann Perreau, Martha Wainwright, Bernard Adamus, Marie-Pierre Arthur et les Dales Hawerchuk confirment leur présence à la fête, rapporte Radio-Canada.
La mise en scène du spectacle est assurée par Brigitte Poupart, qui défend également le rôle de directrice artistique de l’événement.
« Je suis allée chercher des gens qui ont marqué à différentes décennies, différentes époques, avec des chansons très particulières, donc on a traversé de 60 à aujourd’hui,i et je me suis fait une espèce de liste de rêve, et ils ont tous dit oui », révèle Mme Poupart non sans fierté.
Ariane Moffat aura quant à elle un rôle plus important cette année, et doit assurer l’animation de la soirée du 23 juin.
« Nous sommes des passionnés, beaucoup d’auteurs-compositeurs, et on a l’impression que ce sera un show qui nous ressemble. L’orchestre maison est composé des accompagnateurs de chacun, donc on s’appelle déjà pour les arrangements. Je pense qu’on a envie de changer la façon un peu “plaquée” qu’on a de faire des shows de la Saint-Jean », estime la chanteuse.
La soirée de la Saint-Jean sera présentée sur les ondes de Télé-Québec le 23 juin dès 21 h 30.
Présenté par Loto-Québec en collaboration avec Desjardins, le Festival de montgolfières de Gatineau vous en mettra plein la vue. Pilotes, musiciens, athlètes de force, voltigeurs, artistes de rue comme de performance, animateurs, comédiens, chanteurs, musiciens… 60 heures de pur plaisir!
Pirate Delsol inaugurera la scène Loto-Québec pour quelques minutes le vendredi 30 août. Ce sera ensuite au tour de Mia Martina de mettre de l’ambiance, suivie de Sean Paul qui transformera le parc de la Baie en immense piste de danse.
En début de soirée du samedi 31 août, vous pourrez écouter trois gagnants du Concours de la relève culturelle de Gatineau : Joffré Lemieux, Sandrine Lessard-Blais et Abiguëlle Mercier. Ces jeunes talents feront ensuite place à Garou et ses deux invités, Daniel Lavoie et Valérie Carpentier, lauréate de La Voix.
Le dimanche 1er septembre, Mes Aïeux, en pleine tournée de festivals, sera de la partie, et Bernard Adamus offrira aux festivaliers l’un des derniers concerts avant qu’il se retire en processus de création.
Douce folie énergique et poésie rythmiquement engagée seront à l’honneur le lundi 2 septembre. Le Billy Love Band, groupe méritant de la relève musicale dans la région, entamera cette soirée. Damien Robitaille suivra ensuite avec ses mélodies aux airs latino-américains, accompagné de son « orchestre cuivré ».
En clôture, préparez-vous à nul autre que Loco Locass, avec son dernier album Le Québec est mort, vive le Québec!
Coup de cœur francophone présentera notamment Michel Rivard, Danse Lhasa Danse et Bernard Adamus, en plus de La Grande Sophie et Bratsch.
Sur la scène locale, c’est le 3 novembre à l’Astral qu’aura lieu le spectacle de Michel Rivard et le Flybin Band, accompagné de Stéphanie Boulay.
Le 6 novembre, toujours sur la scène de l’Astral, c’est l’auteur-compositeur-interprète Bernard Adamus qui fera lever la foule. Adamus a participé à de nombreux festivals et a reçu de multiples reconnaissances, entre autres une nomination en 2010 pour le prestigieux Prix Félix-Leclerc.
Danse Lhasa Danse, produit par Pierre-Paul Savoie, prendra d’assaut le Théâtre Outremont les 9 et 10 novembre, avec sa troupe de 12 danseurs, 5 musiciens et 6 chanteurs. Un spectacle pour les sens, émouvant à souhait, qui a attiré la foule l’an dernier jusqu’à guichet fermé.
Place à la scène internationale : Bratsch (tiré du nom du violon alto roumain) sera de la partie au Club Soda le 6 novembre. Musique éclectique, inspirée du jazz, ainsi que de la musique tzigane, arménienne et russe, les mélodies nous font taper du pied ou rappellent les trames sonores de longs métrages dramatiques étrangers.
La France nous envoie également La Grande Sophie à l’Astral le 7 novembre. Elle présentera des titres de son 6e album, La place du fantôme. Une artiste complète à découvrir.
Les billets sont en vente dès maintenant, et le reste de la programmation sera annoncée le 2 octobre prochain.
Bernard Adamus de retour à l’automne
C’est le 25 septembre prochain que Bernard Adamus lancera son second disque.
Après le succès important de Brun paru en 2009, pour lequel il a remporté le titre de Révélation de l’année en 2011 à l’ADISQ, Bernard Adamus s’apprête à récidiver avec un nouvel opus.
Peu de détails ont filtré de ce nouveau disque. Cependant, d’ici la sortie de ce nouvel enregistrement, les fans de Bernard Adamus auront l’occasion de se familiariser avec ses nouvelles chansons lors de quatre concerts prévus avant le lancement.
Adamus pourra être vu les 14 juin à Saguenay (Chapiteau du Carré Davis), le 16 juin à St-Georges de Beauce (Festibière), le 21 juin à St-Eustache (Jardin du Manoir Globenski) et le 27 juillet à Baie-St-Paul (Le Festif).
Le chanteur et son groupe offriront également un concert le 14 juillet dans le cadre des Francofolies de La Rochelle en France.
Le ROSEQ (Réseau des Organisateurs de Spectacles de l’Est du Québec) s’est encore une fois surpassé cette année. Pour la saison estivale 2011, il proposera un total de 305 spectacles dans 34 sites intimes où défileront 59 artistes de la scène musicale québécoise et francophone, dont plusieurs n’ont plus besoin de présentation.
Ainsi, des noms comme notamment Kevin Parent, Vincent Vallières, Bernard Adamus, Elisapie Isaac, Michel Pagliaro, Vilain Pingouin, Hugo Lapointe, Pascale Picard Band, Brigitte Boisjoli, Jérôme Minière, Daran et Dumas se relayeront cet été sur le réseau des 34 lieux de diffusion. Ceux-ci ont en commun des salles chaleureuses favorisant l’intimité, la qualité d’écoute et des moments privilégiés entre l’artiste et son public.
On y trouve Le Moulin du Portage de Lotbinière, L’Anglicane de Lévis, l’Espace Félix-Leclerc de St-Pierre-de-l’Île-d’Orléans, le Centre d’Art Le Barachois de Matane, Au Vieux Treuil des Îles-de-la-Madeleine, Le Cabaret du Café des Artistes de Baie-Saint-Paul et L’Ancre d’Or de Havre-St-Pierre.
La programmation complète est sur le site du ROSEQ.
