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Jacques Girard obsédé par le sport

Jacques Girard n’est pas lui-même un obsédé du sport! C’est plutôt son personnage dans la pièce Vivement lundi qui l’est, et nous pouvons aussi dire qu’il n’a pas une intelligence supérieure. « J’aime le sport, mais pas comme lui. En plus, il n’est pas vite, vite, et c’est quelque chose qui me fait beaucoup rire. Quand on le comprend bien, qu’on a pu voir ça chez d’autres et que c’est bien écrit, c’est facile de le rendre, de le jouer et de trouver son inspiration », mentionne Jacques Girard à BUM Interactif Groupe (BIG).

Le comédien avait hâte de jouer dans cette pièce écrite par Carole Tremblay qu’il aime beaucoup, mais aussi de travailler avec Luc Senay, Pierrette Robitaille et France Pilotte, en plus de Bernard Fortin à la mise en scène. « Bernard et moi, on a une belle complicité. On avait déjà travaillé ensemble. On se fait confiance, c’est facile d’être dirigé par quelqu’un qu’on connaît. Juste à dire une petite chose, et on sait que ce sera fait. Avec la comédie, il faut avoir le bon timing. Ça peut s’apprendre, mais c’est souvent inné. C’est difficile à expliquer, il n’y a pas de technique pour ça. Il faut aimer faire rire, mais il ne faut pas forcer les choses, car ça ne fonctionnera pas. »

Cet automne, Jacques Girard jouera dans la pièce Les champs pétrolifères dès le 19 novembre à l’ESPACE GO. Auparavant, vous pouvez encore le voir les 23 et 24 août au Pavillon de l’île, à Châteauguay, dans Vivement lundi.

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Pas de répit pour France Pilotte

À peine venait-elle d’entamer les représentations de Vivement lundi au Pavillon de l’île, à Châteauguay, son cinquième mandat, que France Pilotte songeait déjà à l’été 2014. Cet été, elle a produit et joue dans Vivement lundi, aux côtés de Pierrette Robitaille, Luc Senay et Jacques Girard, dans une mise en scène de Bernard Fortin.

« La pièce pourrait être présentée en saison, ce n’est pas que du théâtre d’été. C’est une histoire de couple avec des personnalités typiques. Tout le monde a sa couleur. Quand il y a des couples dans la salle, il y a des coups de coude qui se donnent. Les gens se reconnaissent ou reconnaissent quelqu’un. J’ai lu pas mal de pièces, mais quand j’ai lu celle-là, j’ai appelé Bernard [Fortin, metteur en scène], et il a accepté. Même chose quand nous l’avons fait lire à Pierrette, Jacques et Luc, tout de suite, ils ont dit oui », confie France Pilotte à BUM Interactif Groupe (BIG).

France incarne Josette, la femme du personnage interprété par Jacques Girard. Lors d’un week-end qui devait s’annoncer merveilleux, le couple de sa sœur Lise (Pierrette Robitaille) éclate, et cette dernière se réfugie chez Josette, qui elle aussi vient de se disputer avec son mari. Les hommes et les femmes seront donc chacun de leur côté.

« Josette a beaucoup de jasette. C’est l’fun, mais en même temps je me suis mise à réfléchir, et elle a beaucoup de moi. Peut-être que je tape sur les nerfs moi aussi finalement (rires). Mais oui, il y a de moi dans elle, mais naturellement c’est exagéré. »

Bien qu’elle songe déjà à la pièce qu’elle produira l’an prochain, France ne chômera pas cet automne, car elle sera de retour dans Mémoires vives et dans Unité 9. Elle sera aussi de deux sorties de film, soit L’autre maison et Rédemption. Mais en attendant, vous pouvez encore la voir dans Vivement lundi les 23 et 24 août.

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Bernard Fortin intéressé par les histoires de couple

Cet été, Bernard Fortin signe notamment la mise en scène de Vivement lundi, au Pavillon de l’île, à Châteauguay, une pièce de Carole Tremblay. « J’aimais cette histoire, car nous n’étions pas dans le burlesque ou le britannique, c’est une comédie de situation qui nous ressemble et avec la thématique de couple, c’est ce qui m’intéressait. Je suis en couple depuis longtemps, et ce sont des choses que je connais et que j’ai vécues », confie Bernard à BUM Interactif Groupe (BIG).

La pièce raconte l’histoire de deux couples dont le week-end en amoureux prend une tournure pour le moins différente simplement en raison de disputes de couple. Pierrette Robitaille, Luc Senay, France Pilotte et Jacques Girard sont les têtes d’affiche de cette production.

Marié depuis 35 ans, père de 3 enfants, Bernard Fortin se reconnaissait bien dans ce genre de situation. « On se chicane toujours pour des niaiseries. On ne remplit pas le lave-vaisselle de la même façon, par exemple. C’est toujours la même affaire, ce sont les petits accrocs du quotidien, mais c’est ce qui comble une vie. Si on ne met pas trop d’emphase là-dessus, ce n’est rien de grave. Ce n’est rien de majeur comme tromper sa femme ou avoir un comportement totalement disjoncté. Ce sont des niaiseries. Je trouve que les jeunes couples, par contre, se séparent souvent pour ces niaiseries. Ils ne discutent pas. Je pense qu’il devrait y avoir des cours là-dessus. Je sais que les couples de 35 ans, c’est de plus en plus rare, mais faut faire des compromis, et un couple ça se travaille, aussi. C’est aussi accepter les défauts de l’autre. Mon père m’a toujours dit que c’était un contrat qu’on signait, quand on se mariait et qu’on avait une famille. Que si ça n’allait pas, de ne pas aller partir un autre contrat ailleurs sans avoir réglé le premier. Ma femme et moi, on rit encore ensemble, on se niaise. Avoir de l’humour, des projets communs, des passions communes et individuelles et de l’admiration pour l’autre, c’est aussi ça un couple. »

Mise à part la mise en scène de Vivement lundi, qui est présentée jusqu’au 24 août prochain. Bernard Fortin joue dans Motel des brumes, à l’Assomption, et signe la mise en scène d’Un coup de théâtre, à La Marjolaine, avec Jean-Pierre Chartrand, Marc-André Coallier et sa fille, Virginie Fortin.

Ensuite, dès le 5 novembre, il jouera dans Le balcon, au TNM, à Montréal. Il a du doublage de quelques films de Tom Hanks (il est la voix québécoise de l’acteur depuis plusieurs années), et il prêtera encore sa voix dans le cadre la 24e saison des Simpson. Bernard a toujours plein de projets en tête et lorsqu’on lui parle du spectacle Merci beaucoup, qu’il a fait il y a plusieurs années avec Patrice L’Écuyer, il ne ferme pas totalement la porte à une suite. « Peut-être, il faudrait que je relance Patrice. On était deux comédiens niaiseux, à ce moment-là. C’était léger, sans prétention, il n’y avait pas de tête de Turc, c’était un duo à la Bugs Bunny et Daffy Duck. On jouait les personnages de Jacques et Normand, on était deux grands innocents (rires). C’était vraiment un beau projet, on a fait 350 représentations avec 2 spectacles pendant 4 ans », conclut Bernard.