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Allaitement : des mamans inquiètes, des bébés capricieux

Ils ont faim : ils pleurent. C’est le mode d’expression des nourrissons pour signaler qu’ils ont l’estomac vide.

Selon une nouvelle étude réalisée par des spécialistes du Medical Research Council de Cambridge, de l’University College London et de l’Université Paris-Sud, publiée dans la revue scientifique PLoS ONE, il semblerait que les nouveau-nés, qu’ils soient allaités ou non, laissent entrevoir rapidement différents traits de caractère.

C’est grâce à un questionnaire sur le tempérament et sur le mode d’alimentation — le Revised Infant Behavior Questionnaire – que 316 jeunes mamans ont été interrogées trois mois après la naissance de leur enfant.

Les résultats de cette étude ont démontré que les mères qui allaitent ressentent davantage d’inquiétude par rapport à l’idée de manquer de lait et d’être dans l’incapacité de satisfaire le petit.

En ce qui concerne les différences entre les enfants nourris au biberon, au sein uniquement ou par allaitement mixte : elles sont grandes.

Les bébés allaités exclusivement ou de façon variée obtiennent de moins bonnes réponses à la stimulation et une plus faible capacité à contrôler leurs émotions.

Les mamans qui donnent le sein considèrent également leur bébé comme plus « difficile » à calmer que celles qui donnent le biberon.

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Allaitement : les bébés pleurent plus, dorment moins bien et sourient moins

Les chercheurs d’une nouvelle étude britannique croient que l’irritabilité liée à l’allaitement maternel est naturelle. Il ne s’agirait donc pas d’un signe de stress ou même nécessairement qu’il a faim si votre enfant dort moins bien ou rit moins.

Le bébé allaité chercherait davantage le confort, l’attention, la chaleur, la sécurité et le contact avec la peau de sa mère. Voilà ce qui expliquerait ses larmes plus fréquentes.

Le bébé nourri au biberon, lui, semble plus détendu, car il a souvent trop mangé. Un peu comme les adultes qui trouvent du réconfort en mangeant, les enfants peuvent être plus calmes parce qu’ils ont mangé ou bu plus qu’ils ne le devaient.

En revanche, l’allaitement maternel a démontré ses preuves pour aider à protéger les bébés contre l’obésité, l’eczéma, les problèmes cardiaques et les maux d’estomac et d’oreilles.

Rappelons que l’allaitement réduit les chances de cancer du sein chez la mère et facilite la perte de poids après la grossesse.

Les comportements de plus de 300 bébés, âgés de trois mois, ont été évalués pour cette étude.

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Sommeil et allaitement : un autre regard

Selon l’étude Long-Term Relationship Between Breastfeeding and Sleep, le sommeil des bébés allaités tend à se stabiliser au fil du temps. Ils tendent à avoir des habitudes de sommeil différentes, comme nous le lisons sur EurekAlert!, mais cela s’estompe durant la petite enfance.

Leurs habitudes de sommeil en viendraient donc à devenir les mêmes que celles des bébés nourris au biberon. C’est qu’en général, l’allaitement fait en sorte qu’un bébé se réveille plus souvent la nuit pour boire et qu’il tendra à demeurer éveillé plus longtemps.

Cette étude comprenait 89 mères de poupons exclusivement allaités et 54 mères de poupons nourris au biberon. Les bébés étaient âgés de 3 à 12 mois. Les mères devaient remplir un questionnaire sur le sommeil de leur enfant, puis on les visitait quelques fois (3, 6, 9, 12 et 18 mois plus tard).

Si les bébés allaités se réveillaient plus souvent la nuit, faisaient moins de siestes et dormaient moins souvent dans leur lit, cela tendait à ne durer que trois mois. Après six mois, la seule différence entre les deux groupes résidait en ce que les poupons allaités se réveillaient moins souvent dans leur propre lit.

Finalement, au bout de neuf mois, il n’y avait plus aucune différence notable entre les bébés des deux groupes quant à leurs habitudes de sommeil.

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Allaitement contre biberon

Le Journal of Pediatrics présente les résultats de tests ayant visé le lait maternel et le lait maternisé. L’échantillon final qui a servi à cette étude comprenait plus de 6700 enfants. Les analyses présentées ici concernent des enfants de moins de six ans.

Parmi tous les bébés, 55 % ont été allaités uniquement durant leur 1re semaine de vie, alors que 33 % n’ont pas du tout été allaités. De plus, 8 % des bébés avaient à la fois été nourris par allaitement et au biberon de lait maternisé.

À l’âge de 4 mois, 65 % des bébés qui avaient exclusivement été allaités l’étaient toujours, contre 40 % chez ceux qui avaient été nourris selon les 2 méthodes. On remarque donc que l’allaitement tend à se prolonger s’il est l’unique alimentation du poupon.

Finalement, en évaluant la masse corporelle des enfants, une fois qu’ils ont eu de deux à six ans, on a relevé des différences. Ceux qui avaient été exclusivement allaités durant leurs quatre premiers mois de vie se sont retrouvés moins enclins à souffrir d’un surpoids, voire d’être obèses. On parle ici de 19,9 % chez les bébés uniquement allaités, et 27,8 % chez les bébés qui avaient à la fois été allaités et nourris au lait maternisé, mais 25,9 % chez ceux exclusivement nourris au biberon.

Les chercheurs ont conclu, en regard à ces différents résultats, que les bébés nourris uniquement par allaitement durant leurs quatre premiers mois de vie semblaient courir moins de risque de souffrir d’un surpoids ou d’obésité durant l’enfance.

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Le biberon, lié à l’obésité?

Les parents pourraient faire une meilleure prévention de l’obésité auprès de leur bébé en limitant l’emploi de la bouteille. C’est ce que nous apprend une récente recherche parue dans le Journal of Pediatrics.

Après avoir analysé des données portant sur 6 750 bébés nés en 2001, les chercheurs ont pu établir un lien entre l’usage du biberon à 24 mois et le risque d’obésité à l’âge de 5,5 ans.
 
Précisément, 23 % des enfants qui buvaient à la bouteille de façon prolongée étaient obèses une fois l’âge de 5,5 ans atteint. Parmi les participants, 22 % buvaient au biberon à 2 ans en guise d’alimentation de base. Ces derniers pouvaient aussi être mis au lit avec une bouteille contenant beaucoup de calories.
 
On estime que les bébés de 2 ans buvant encore au biberon courent 30 % plus de risques de souffrir d’obésité à l’âge mentionné, et ce, indépendamment du poids de leur mère, de leur propre poids de naissance et des façons dont ils étaient nourris durant leur petite enfance.
 
La raison en serait que les enfants qui traînent leur biberon auraient plus tendance à ingérer plus de calories que les autres. Par exemple, une petite fille de 24 mois, de taille et de poids moyens, qui s’endort avec un biberon de lait de 8 onces ingérera près de 12 % de son apport calorique quotidien de cette bouteille.

Finalement, éviter le biberon dès que l’enfant fête son premier anniversaire pourrait prévenir l’obésité.

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Bémol de l’allaitement : les caries

Bien que l’on parle habituellement des bienfaits de l’allaitement sur la santé du bébé, allant jusqu’à faire la preuve qu’il peut augmenter les résultats scolaires, on lui découvre maintenant un aspect négatif.

Dans le cadre d’une étude brésilienne cherchant à trouver les causes du développement de la carie chez l’enfant de quatre ans, l’allaitement a été pointé du doigt, apprenons-nous sur Nutrinews hebdo.
 
Le plus souvent, on accuse le biberon ou la suce quant à l’apparition de caries. Pourtant, en analysant les habitudes alimentaires de bébés de moins d’un an, on a remarqué que l’allaitement en serait encore plus responsable.
 
En effet, il semble que la première cause de la carie serait d’allaiter plus de sept fois par jour.

Par la suite, en ordre d’importance, on trouve le trop grand nombre de repas par jour, c’est-à-dire plus de huit, puis le biberon. Il s’agit toutefois des biberons ne contenant pas de lait, mais de l’eau ou du jus.

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Une mère qui allaite est-elle moins compétente?

On a su dernièrement que les bébés allaités obtiendraient de meilleurs résultats à l’école. Selon Miller-McCune, l’effet serait inverse pour la maman.

Une récente étude de l’Université Oxford a démontré que les mères qui allaitent souffrent d’une image négative en milieu de travail. Il semble que plusieurs études corroborent ce fait.
 
Ainsi, une mère qui allaite serait perçue comme étant moins compétente que ses collègues ayant choisi le biberon. On la verrait comme moins disponible et moins apte à travailler.

Pourtant, le fait d’avoir un enfant n’arrête pas les femmes de retourner sur le marché du travail. L’effet en est donc tout autre : elles délaissent plutôt l’allaitement. Aux États-Unis, par exemple, le tiers des mères seulement choisissent l’allaitement comme unique moyen de nourrir leur enfant.

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Risque d’obésité à cause du biberon

Des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Boston ont suivi 840 jeunes enfants afin de voir les incidences entre l’alimentation choisie à un très jeune âge et le développement de l’obésité.

Il semble que donner du lait maternisé et des aliments solides aux bébés soit relié à l’obésité avant l’âge de trois ans. En fait, l’intégration de ce type d’alimentation avant l’âge de 4 mois exposerait davantage les enfants à l’obésité avant leurs 3 ans de 6,3 fois.

Une explication serait que le lait maternisé pourrait faire augmenter la quantité de calories ingérées lorsque les aliments solides sont intégrés à l’alimentation des tout-petits.

De plus, une mère serait moins en mesure d’évaluer si son enfant a atteint son niveau de satiété quand il est nourri au biberon que lorsqu’elle l’allaite.

Justement, cette corrélation entre alimentation et obésité n’a pas été observée chez les enfants allaités. On rappelle donc qu’il est préférable d’attendre que le bébé ait quatre mois avant de lui donner de la nourriture solide, voire qu’il ait plus de six mois.

Dans cette recherche, parue dans Pediatrics, où 67 % des enfants étaient allaités, on a remarqué que ces derniers avaient moins tendance à présenter un indice de masse corporelle égal ou supérieur au 95e percentile comparativement à ceux nourris au biberon.

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Les bébés allaités seraient moins malades

Une récente recherche grecque a porté sur les avantages de l’allaitement sur la santé. Publiée dans Archives of Disease in Childhood, elle a porté sur 926 bébés.

Tous les petits participants ont été évalués durant leur première année de vie. Il en est ressorti que les bébés allaités avaient moins tendance à souffrir d’une infection pendant cette période.

De plus, il semble que s’ils venaient à être malades, ils l’étaient moins que ceux nourris au biberon.

Mentionnons au passage que parmi tous les poupons de l’étude, 91 % étaient allaités pendant leurs 6 premiers mois de vie.

On soutient que ces données devraient encourager encore plus de femmes à se tourner vers cette façon de nourrir leur enfant, et ce, dès la naissance.

Selon les meneurs de cette recherche, les femmes devraient considérer la prévention des maladies et des infections comme un avantage prépondérant de l’allaitement.

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Le Canada : le plus sévère au monde quant aux objets destinés aux enfants

En abaissant la teneur en plomb maximale permise au pays, le gouvernement fédéral ne tolérera, à partir de 2011, que les objets de la vie courante ayant un taux de 0,009 %, le plus bas de toute la planète, apprenons-nous sur Canada.com.

Si l’Australie demande en ce moment cette même limite, le Canada sera le plus sévère, car il inclura dans ses restrictions les jouets pour enfants avec un recouvrement protecteur.

Les objets ciblés comprennent tous les articles destinés aux jeunes enfants pouvant se retrouver dans leur bouche. On compte parmi eux les jouets, bien sûr, mais aussi les biberons et les gobelets.

De plus, cette nouvelle législation comprendra les objets de la vie quotidienne allant dans la bouche, tels les ustensiles, les pailles et les verres.

Rappelons qu’un jouet contenant du plomb n’est pas dangereux en soi. Toutefois, ingérer du plomb par contact buccal peut causer des dommages au cerveau et entraîner des problèmes à la suite d’une exposition prolongée.