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Coup de soleil et cancer : nouvelle protection

La nouvelle découverte pourrait mener à une amélioration des lotions de protection de la peau contre le soleil et éventuellement réduire les chances d’attraper un cancer.

La molécule appelée TRPV4 est présente en grande quantité dans la couche externe de la peau.

Les chercheurs de l’Université Duke en Caroline du Nord ont pu démontrer, à l’aide de souris et d’échantillons de peau humaine, que cette molécule est responsable de la douleur et des dommages causés par les coups de soleil.

Un traitement a alors été conçu pour bloquer la TRPV4. Appliqué sur les animaux, il a démontré une efficacité contre les agressions en protégeant la peau des rayons UV.

Selon ce que rapporte le journal Proceedings of the National Academy of Sciences, les résultats sur la peau humaine se sont également montrés fort prometteurs.

Les chercheurs disent que des études plus poussées sont nécessaires, mais qu’ils envisagent des écrans solaires contenant des bloqueurs de la molécule en question pour protéger contre l’exposition aux rayons UV.

Wolfgang Liedtke, l’un des principaux auteurs de l’étude, a déclaré : « Je pense que nous devrions être prudents parce que nous voulons voir comment l’inhibition de la TRPV4 réagira lors d’autres processus en cours. Je peux toutefois l’imaginer être mélangé avec des écrans solaires traditionnels pour fournir des protections renforcées contre l’exposition aux UVB ».

 

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L’isoflurane pour combattre la dépression sévère

Une étude américaine relance une autre précédemment menée dans les années 90 sur l’effet des anesthésiants sur la dépression profonde.

Les travaux récemment publiés dans l’édition du 26 juillet de la revue PLoS ONE refont la lumière sur cette méthode qui pourrait remplacer la plus efficace jusqu’à ce jour, les électrochocs.

Bien que l’opinion publique y soit encore très résistante, les électrochocs ont depuis longtemps fait leurs preuves contre les dépressions résistantes aux traitements médicamenteux.

Étant beaucoup moins violents que la croyance populaire le veut, plusieurs effets secondaires nuisibles y sont par contre liés dont des troubles de la mémoire, de la concentration et de l’attention, et parfois aussi de l’amnésie temporaire.

Or, l’isoflurane offrirait d’aussi bons résultats en plus d’être exempt d’effets secondaires.

« Très peu d’études existent sur l’utilisation des anesthésiants dans le traitement de la dépression résistante aux antidépresseurs, mais l’isoflurane semble intéressante du fait de l’absence supposée d’effets secondaires latéraux », commente le Pr Franck Baylé, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne et professeur à l’Université Paris-Descartes.

« Si la piste de l’isoflurane est intéressante, des études de plus grande envergure sont indispensables », conclut-il.

Il s’agit d’une très bonne nouvelle, alors que c’est la première percée significative depuis les années 90 du en matière de traitement de la maladie mentale, fardeau de plus en plus présent au sein de notre société.

 

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Notre cerveau est muni d’un GPS

Se distinguant des autres cellules, celles-ci, nouvellement découvertes par une équipe de chercheurs de l’Université Drexel, l’Université de Pennsylvanie, UCLA et l’Université Thomas Jefferson, permettent à notre cerveau de conserver des coordonnées des emplacements visités.

Elles nous aident ainsi dans nos futures navigations. Afin de les trouver, les chercheurs ont étudié les données obtenues par l’implantation d’électrodes sur le cerveau de 14 patients atteints d’épilepsie.

Le but étant d’analyser le lien entre la technique de navigation des patients et leur activité neurologique, ils devaient jouer à un jeu vidéo demandant une navigation d’un point A à un point B tout en amassant des objets sur le parcours.

Les chercheurs ont alors découvert que sans l’activation de ces cellules-grilles, nos neurones GPS, il nous serait plus difficile de naviguer, et nous risquerions de nous perdre beaucoup plus régulièrement.

Un des chercheurs a expliqué : « Chaque cellule-grille répond à de multiples emplacements spatiaux qui sont agencés sous la forme d’une grille. Cette grille triangulaire apparaît ainsi dans le cerveau et joue un rôle fondamental dans la navigation (…) Les cellules-grille sont donc essentielles pour le maintien du sentiment d’emplacement dans un environnement ».

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Nouveau médicament contre l’anxiété

Alors que les troubles de l’humeur font de plus en plus ravages dans nombre de sociétés, c’est avec enthousiasme que cette nouvelle nous arrive de l’Université de Vanderbilt.

Le Pr Lawrence Marnett, directeur de l’université, explique que ce traitement pourrait non seulement aider à gérer les troubles d’humeurs, mais aussi prendre en charge la douleur, les troubles moteurs et possiblement aussi le cancer du côlon.

Santé Log donne des explications sur le procédé de cet inhibiteur. On peut y lire qu’il s’agit plus précisément d’un inhibiteur sélectif de COX-2, un enzyme qui, une fois bloqué, permet au traitement d’agir tel un anti-inflammatoire non stéroïdien. Il y arrive entre autres en activant des endocannabinoïdes naturels.

Il s’agit de molécules de signalisation qui activent des récepteurs du cerveau, les mêmes qui sont activées par l’ingrédient actif du cannabis. Elles sont responsables de plusieurs pathologies, dont l’anxiété.

De plus, ces nouveaux inhibiteurs, ne bloquant pas la production de prostaglandines, n’entraîneraient aucun effet secondaire désagréable sur le plan gastrique.

Les résultats de cette recherche devraient bientôt paraître dans la revue Nature Neuroscience.

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Les cauchemars chez les petits

Nous avons tous de mauvais rêves à l’occasion. En tant qu’adultes, nous sommes plus en mesure de distinguer la réalité de la fiction, mais ce n’est pas si aisé pour les petits.

Sur le site PsychologyToday, un article conseille les parents pour gérer les crises nocturnes des enfants ayant des cauchemars. Alors que certains pourraient être tentés de laisser l’enfant dormir auprès d’eux ou même de s’endormir avec lui dans son lit, il serait fortement déconseillé de le faire.

Comme les cauchemars sont souvent le miroir de notre état d’esprit, une observation de ce qui se passe dans la vie de notre enfant et une intervention pourraient aider.

À plus court terme, plusieurs trucs peuvent être aussi, sinon plus efficaces pour faire comprendre à l’enfant que les cauchemars font partie de la vie et l’aider à combattre ses peurs.

Le rassurer, prendre une minute pour fouiller la chambre avec lui pour lui montrer qu’il n’y a pas de monstres ou de méchants, lui laisser une lampe de poche à portée de main et même mettre une affiche sur sa porte mentionnant « Monstres interdits » peut avoir un effet positif.

Le lendemain, encouragez-le à parler de son mauvais rêve et même à dessiner le monstre ou le méchant. En y ajoutant des éléments drôles ou sympathiques, votre enfant pourrait ainsi apprendre à moins craindre ce type de personnage.

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Massage pour bébé

Les tout-petits aussi peuvent jouir du bien-être des massages. Le contact physique étant primordial entre vous et votre bébé, le massage s’avère une autre très bonne façon de lui faire sentir votre présence.

Sur le site Psychoenfants.fr, de bons conseils vous sont donnés en la matière.

On y dit d’abord qu’il est essentiel d’avoir les mains chaudes. Cette sensation permettra à bébé de développer un sentiment de sécurité. Au cours des 4 premiers mois de sa vie, n’excédez pas les 2 minutes de massage par jour. Il s’habituera ainsi à votre toucher, à la douceur de vos mains, à vous!

Les séances pourront s’allonger au fur et à mesure que bébé vieillira. Après l’âge de 3 mois, il est conseillé de procéder par périodes de 15 minutes tous les jours ou aux 2 jours. Pour le confort du petit, vous pouvez aussi utiliser une huile essentielle douce ou une lotion spécialement conçue pour bébé.

Toutes les parties du corps peuvent être massées, doucement et tendrement, sans pression ni mouvement brusque. Allez-y selon ce que vous sentez. Si quelque chose lui semble déplaisant, il vous le fera bien certainement savoir.

Alors, allongez bébé là où vous et lui serez confortables, puis laissez votre instinct mener vos mains!

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Un nouvel analyseur de pleurs de bébé

Comprendre les pleurs de bébé… ne serait-ce pas magnifique? Nous ne sommes apparemment plus si loin de ce qui semblait relever de la science-fiction il y a quelques années à peine, lit-on sur Medical News Today.

Pourtant, des chercheurs de l’Université Brown et de la Women & Infants Hospital du Rhode Island ont mis au point un outil qui le rend possible. L’appareil analyse les différentes acoustiques produites et les compartimente par son, par volume, par silence et par caractéristique de fréquence.

L’intérêt des chercheurs ne date pas d’hier. Ce sont en fait de vieilles recherches des années 1960 qui ont été reprises. À ce moment, le phénomène du « cri du chat » avait attiré l’attention des spécialistes.

La maladie du cri du chat, ou syndrome de Lejeune, est un trouble génétique rare qui est dû à une délétion d’une partie du chromosome 5. Le nom de cette maladie vient du cri monochromatique aigu qui permet son diagnostic. La plupart des enfants atteints décèdent à un jeune âge, et les survivants ont un profond retard mental.

Comme cette maladie est détectable par les cris, on pense que plusieurs autres pourraient ainsi être découvertes très tôt après la naissance d’un bébé, pour ainsi lui offrir un soutien le plus tôt possible.

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Trouble d’attachement des bébés prématurés

C’est l’Université de Warwick qui nous fait part des résultats d’une recherche à ce sujet. Les enfants nés prématurément éprouveraient de la difficulté à s’attacher à leurs parents.

Dans un article paru sur Santelog.com, le professeur Wolke, auteur principal de la recherche, précise qu’il est important de considérer cet aspect en cas d’évaluation parent-enfant faite auprès de parents inquiets.

En effet, il pourrait parfois n’être question que d’un trouble de désorganisation d’attachement plutôt que d’être un signe de mauvaise parentalité. Ces bébés passant souvent plusieurs jours en incubateur, les premiers contacts avec la mère et les premières caresses se font souvent attendre.

Bien que ce ne soit pas une majorité, soit environ 32 % des enfants prématurés, il n’en est pas moins fréquent que ce type d’observation se réalise. Ce phénomène serait lié à des troubles neurologiques, aussi minimes soient-ils, qui auraient des conséquences parfois fort difficiles durant les premiers jours de vie de l’enfant, sans parler des sentiments d’inadéquation ressentis par les parents.

Cependant, il est noté qu’une précédente étude menée à la même université avait constaté que la sensibilité maternelle permettrait un rattrapage de cette désorganisation neurologique.

Crédit Photo : FreeDigitalPhotos.net

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Le sommeil des tout-petits et leur comportement

Les résultats d’une récente recherche sur le sommeil des jeunes enfants ont été publiés dans l’édition de juillet du Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics.

Il s’agit là d’une étude basée sur l’analyse du comportement de plus de 9 000 enfants, de leur naissance à l’âge de 4 ans. Selon la Dr Rebecca J Scharf de l’Université de la Virginie, « Les enfants d’âge préscolaire ayant un sommeil insuffisant ont plus de chance de développer de l’agressivité, de la frustration, d’avoir recours à des agressions, des impulsions, des crises et d’avoir un comportement dérangeant. »

En moyenne, un enfant de cet âge aurait besoin d’une période de sommeil d’au moins 9 h 45. En deçà de ce seuil, c’est considéré comme un manque de sommeil. D’ailleurs, les enfants du groupe dormant moins de 9 h 45 ont démontré de plus importants troubles du comportement.

Toujours selon Dr Scharft, « Il y a de très bonnes raisons de croire que la carence de sommeil mène à une extériorisation du comportement[.] Il serait tout à fait avisé de prôner de bonnes habitudes de sommeil, une routine appropriée pour aider les jeunes enfants. »

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Aide pour les poumons de bébés prématurés

La DBP est une affection parfois mortelle et fort commune chez les nourrissons prématurés. Les chercheurs de l’Université de Californie, à Los Angeles, se sont penchés sur le problème et ont levé le voile sur les propriétés médicinales de la curcumine de safran.

Selon les dires du Dr Virender K. Rehan, principal auteur de la recherche, ce sont deux bébés prématurés sur trois qui développeront la DBP.

En raison d’une insuffisance respiratoire, les bébés prématurés ont souvent besoin d’aide dès leur naissance, et les traitements actuels comportent des effets secondaires désagréables.

Publiés dans l’American Journal of Physiology, les résultats de leurs recherches décrivent comment le composé offrirait une grande protection pulmonaire durable, et ce, pour les trois premières semaines de vie, moment critique pour les prématurés.

Aussi appelée « diféruloylméthane », la curcumine de safran était déjà connue pour ses effets antioxydants, anti-inflammatoires et antimicrobiens. Il s’agit en fait du pigment du safran qui sert communément à épicer les plats de curry.

Connaissant maintenant ses propriétés protectrices contre les lésions pulmonaires, nous pouvons avoir espoir en un éventuel traitement amélioré pour les bébés nécessitant l’oxygénothérapie.

a DBP est une affection parfois mortelle et fort commune chez les nourrissons prématurés. Les chercheurs de l’Université de Californie, à Los Angeles, se sont penchés sur le problème et ont levé le voile sur les propriétés médicinales de la curcumine de safran.

Selon les dires du Dr Virender K. Rehan, principal auteur de la recherche, ce sont deux bébés prématurés sur trois qui développeront la DBP.

En raison d’une insuffisance respiratoire, les bébés prématurés ont souvent besoin d’aide dès leur naissance, et les traitements actuels comportent des effets secondaires désagréables.

Publiés dans l’American Journal of Physiology, les résultats de leurs recherches décrivent comment le composé offrirait une grande protection pulmonaire durable, et ce, pour les trois premières semaines de vie, moment critique pour les prématurés.

Aussi appelée « diféruloylméthane », la curcumine de safran était déjà connue pour ses effets antioxydants, anti-inflammatoires et antimicrobiens. Il s’agit en fait du pigment du safran qui sert communément à épicer les plats de curry.

Connaissant maintenant ses propriétés protectrices contre les lésions pulmonaires, nous pouvons avoir espoir en un éventuel traitement amélioré pour les bébés nécessitant l’oxygénothérapie.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net