Bien qu’ils soient vantés pour favoriser un meilleur équilibre et réduire les risques de surpoids, les repas en famille n’auraient pourtant pas d’influence sur le développement et le bien-être des adolescents.
Alors que c’était la croyance des dernières décennies, les résultats de deux études parues dans le USA Today émettent le contraire.
« Nous ne trouvons aucune preuve que le bien-être des adultes diminue une fois qu’ils deviennent parents. Nous avons même découvert des preuves solides que le bien-être est élevé lorsque les gens planifient une grossesse et attendent leur premier bébé », affirme l’un des auteurs, Mikko Myrskylä, de l’Institut Max Planck pour la recherche démographique à Rostock, en Allemagne.
En effet, il semblerait que « le bonheur pour les parents augmente de beaucoup au premier enfant, de peu au deuxième, et pas du tout au troisième », avance Myrskylä.
L’âge des parents influencerait également le niveau de joie et de bien-être. Les jeunes parents auraient un niveau de bonheur moins élevé que ceux qui ont un âge plus avancé.
Les parents seraient relativement plus heureux que les non-parents, car au fil des ans, le bonheur des non-parents diminue tout simplement, évaluent les experts.
Pour en arriver à ces conclusions, les niveaux de bonheur de 130 000 adultes dans le monde entier, dont plus de 52 000 parents avant et après la naissance de leur enfant, ont été comparés lors d’une étude à long terme.
Jörgen Larsson de l’Université de Göteborg a développé sa thèse de doctorat sur le fait que les parents travaillent beaucoup plus que par le passé et pourraient facilement mieux gérer leur stress s’ils se livraient moins au boulot.
L’homme croit même que le gouvernement devrait compenser la perte de revenus des familles qui choisissent de travailler moins, et ce, pendant les années où l’enfant est d’âge préscolaire.
Depuis les années 70, le temps de travail total payé pour les mères et les pères de jeunes enfants a augmenté en moyenne de 10 heures par semaine.
Larsson a analysé les données de 20 000 parents et a réalisé des entrevues auprès de 19 pères afin d’évaluer le bien-être temporel de ces derniers.
Par bien-être temporel, l’auteur de l’étude entend la façon dont vous êtes satisfait avec votre répartition du temps entre votre travail rémunéré, par exemple, les enfants, votre partenaire, votre travail à la maison et le temps que vous accordez à vous-même.
Il a été mis en évidence que le bien-être temporel à la maison est nettement plus faible chez les parents que chez les personnes sans enfants.
De plus, il a été prouvé qu’il y avait un grand écart entre les sexes en ce qui a trait au travail à temps partiel. Beaucoup plus de femmes (28 % contre 2 % des hommes) travaillent de 30 à 36 heures semaines.
Il ne s’agirait pas nécessairement là d’un choix ou de sexisme, mais plutôt de l’idée que les hommes qui veulent plus de temps pour prendre soin de leur famille sont encore confrontés au jugement de la société. La classe sociale plus élevée des hommes ferait en sorte également qu’ils peuvent travailler moins.
Adieu immunosuppresseur?
Une étude préliminaire de l’Université de San Fransico en Californie a prouvé que parmi 20 enfants ayant besoin d’une transplantation, 12 d’entre eux ont réussi à conserver la fonction du greffon normale sans la prise de médicaments immunosuppresseurs, et ce, pendant au moins un an.
Les sept patients qui ont développé un rejet du greffon aigu ou limite ont complètement récupéré en recommençant la prise de médicaments, mais la dose a pu être rapidement diminuée, voire éliminée, peu de temps après la réaction.
Les chercheurs écrivent : « Bien que l’arrêt du traitement immunosuppresseur chez les receveurs d’allogreffe de foie peut précipiter le rejet, la plupart des épisodes sont réversibles, sans conséquence à long terme. On peut ainsi minimiser la dose qui peut rendre les enfants à risque de dysfonction rénale, infections opportunistes, cancer et autres problèmes ».
Alors que des études antérieures laissaient croire que seuls 20 % des enfants greffés réagiraient bien sans immunosuppresseurs, 60 % comme taux de réussite a agréablement surpris les scientifiques.
L’élimination des immunosuppresseurs n’a octroyé aucune infection, décès ou perte du greffon, ce qui suggère que le retrait du médicament est possible pour tous les enfants.
L’étude se poursuit afin de savoir combien de temps les enfants peuvent tenir le coup sans immunosuppresseurs ou autres médicaments.
Pendant 10 ans, 1364 femmes et mères ont été suivies par des chercheurs. Ces derniers ont conclu que les mères qui travaillent, à temps plein ou partiel, font preuve d’une meilleure santé physique et d’un meilleur bien-être que celles qui restent à la maison. Le risque de souffrir d’une dépression serait moindre également.
Certaines diront que rester à la maison pour élever sa famille ne peut avoir que des bienfaits pour l’éducation et le suivi scolaire des petits. Cependant, selon cette étude, les mères qui travaillent à temps partiel réussissent tout autant que ces dernières à s’investir auprès de leurs enfants. Le point qui avantage les professionnelles est qu’elles seraient plus aptes à offrir des occasions d’apprentissage à leurs gamins.
En résumé, les chercheurs disent que si l’on tient compte uniquement du bien-être de la mère, il est mieux que celle-ci sorte de la maison pour travailler. Pour ce qui est du bien-être de la famille, puisqu’il n’y a pas de différence entre femmes au foyer et professionnelles au sujet de l’éducation, il serait mieux de valoriser un emploi à temps partiel pour équilibrer le tout et faire le bonheur de tous!
Les détails de cette étude se retrouvent dans le dernier numéro du Journal of Family Psychology.
Être parent rend-il heureux?
Les résultats d’un sondage mené auprès de 10 000 couples quant à leur bonheur d’avoir des enfants ne se sont pas révélés ceux auxquels on s’attendait. Alors que l’on croit généralement qu’être parent nous aidera à trouver le bonheur, la réalité ne serait pas si rose.
Ainsi, comme on lit dans Libération, il semble que « [l]e fait d’avoir un bébé donne une probabilité de répondre un peu plus négativement à la question sur le niveau de satisfaction dans la vie. »
Bien que les couples aient répondu vivre une satisfaction générale quant à leur vie, une nuance s’est immiscée lorsqu’il a été question de la venue d’un enfant. La raison semble être que la vie en est alors transformée : difficultés budgétaires, horaires changés, maison soudain trop petite, etc.
Les résultats de ce sondage effectué par l’INSEE sont donc à comprendre selon plus d’un angle. Il semble, en fait, que les parents sont très heureux d’avoir des enfants, mais que cette nouvelle vie apporte malgré elle quelques difficultés.
Cette découverte pourrait éventuellement mener à la création d’un médicament pouvant contrer ce processus, afin de briser les envies continuelles de consommation d’aliments gras.