Les centres hospitaliers universitaires de Montréal (CHUM), McGill (CUSM), Québec (CHUQ) et Sherbrooke (CHUS) viennent de mettre en place une biobanque afin de récolter quelque 2 000 échantillons de cellules dans l’espoir de mieux comprendre le cancer de la prostate, qui touche un Québécois sur sept.
Déjà 600 hommes ont répondu à l’appel et accepté de donner des échantillons, en plus de répondre à un questionnaire sur leurs habitudes de vie.
« La première chose que nous ferons sera de déterminer les traits typiques des hommes atteints. Ont-ils une habitude de vie particulière? Prennent-ils des médicaments? De quelle origine ethnique sont-ils? », a noté le Dr Armen Aprikian, urologue au CUSM.
Grâce à cette biobanque, les chercheurs espèrent trouver de meilleurs traitements au cancer de la prostate.