Medical News Today rapporte que selon la National Institute of Mental Health, 11,2 % des adolescents américains âgés de 13 à 18 ans ont déjà souffert d’une dépression sévère. Les chercheurs du Royaume-Uni viennent d’établir un biomarqueur qui pourrait aider à déceler et prévenir la dépression chez les garçons.
Les spécialistes ont mesuré le niveau de cortisol, une hormone de stress, présente dans les échantillons de salive d’adolescents qui devaient par la suite répondre à un questionnaire évaluant les symptômes de dépression. En se basant sur le niveau de cortisol et les symptômes, ceux-ci ont été séparés en 4 groupes.
Après un suivi échelonné entre 12 et 36 mois, les chercheurs ont réussi à établir quel groupe était le plus à risque de développer des troubles psychiatriques. Ils ont découvert qu’un niveau élevé de cortisol chez les garçons était le messager de la dépression.
Le professeur Goodyer a expliqué que cette percée permettra de réduire le nombre de personnes souffrant de la dépression en s’assurant de la traiter de façon préventive.
Les résultats de la recherche ont été publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.