Des chercheurs de l’Université Harvard ont comparé le taux de sérum de PBC et l’indice de masse corporelle (IMC) de garçons russes âgés de 11 ans.
Les résultats de leur étude de trois ans sont récemment parus dans Pediatrics.
Ceux qui vivaient dans une ville très polluée, étant ainsi exposés aux biphényles polychlorés (PBC) et aux dioxines, accusaient une moins forte croissance que les autres.
En effet, ceux-ci avaient un IMC de 16,1, alors que les enfants qui y étaient moins exposés (ayant un plus faible taux de sérum de PBC) avaient un indice de masse corporelle moyen de 18,2.
Une différence semblable a été remarquée dans la taille des enfants. Les garçons les plus exposés à la pollution avaient un retard de 0,19 cm par rapport aux autres, pour un total de 0,6 cm au bout de 3 ans.
Selon l’explication scientifique, les dioxines s’attaqueraient au récepteur d’hydrocarbure aryle, tandis que les PBC influeraient sur l’homéostasie des hormones thyroïdes.
Les chercheurs soulignent finalement que les mesures ont été effectuées lors de la prépuberté, non pas durant la période de gestation. D’autres analyses pourraient suivre.