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Des tests au cerveau permettent d’identifier les risques de troubles bipolaires

Une nouvelle étude prétend qu’il est possible de détecter les personnes susceptibles de développer des troubles bipolaires à un très jeune âge.

C’est du moins ce que rapporte www.nlm.nih.gov, alors que des chercheurs australiens ont utilisé des tests à résonnance magnétique au cerveau sur de jeunes sujets pour en arriver à ces conclusions.

« Nous avons trouvé, chez les gens qui ont un historique de bipolarité dans leur famille, une réponse cérébrale moins grande lors d’expressions faciales données, comme celles de la peur, que chez ceux qui n’ont pas (ou moins) de risques de développer ces troubles. Il s’agit d’une percée extrêmement prometteuse », explique l’auteur en chef de l’étude, Philip Mitchell, de l’Université New South Wales.

Le chercheur australien poursuit en expliquant que la zone cérébrale en question en est une qui doit justement réguler plusieurs réponses émotionnelles.

Cette étude permettrait de faire avancer la qualité des soins et traitements concernant les troubles bipolaires, en plus d’assurer une meilleure prévention, alors que d’autres recherches sont prévues à la suite de ce succès.

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Sinéad O’Connor annule sa tournée

Sinéad O’Connor, dépressive et suicidaire depuis quelques mois, a annoncé au début de la semaine qu’elle se reposerait cette année et, par le fait même, annulerait sa tournée, selon le magazine US.

« Comme vous le savez tous, j’ai fait une très sérieuse dépression entre décembre et mars. Mon docteur m’a suggéré de ne pas faire de tournée, mais je ne voulais pas “échouer” ou laisser tomber quiconque, étant donné que la tournée était déjà prévue pour coïncider avec le lancement de mon album. Alors, stupidement, j’ai ignoré son conseil à mon grand détriment, tentant d’être plus forte que je le suis », a-t-elle écrit sur son blogue.

Plus tôt en janvier, O’Connor écrivait sur Twitter s’en aller à l’hôpital pour être traitée contre la dépression. Une semaine avant, elle demandait conseil à ses fans après avoir échoué une tentative de suicide.

Rappelons que la chanteuse de Nothing Compares 2 U s’était mariée avec le thérapeute irlandais Barry Herridge le 8 décembre, mais avait mis un terme à leur relation à peine 16 jours plus tard.

Il s’agissait du quatrième mariage de Sinéad O’Connor. La cérémonie avait eu lieu à Las Vegas, le jour de son anniversaire.

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Les traumatismes à l’enfance sont-ils à l’origine de la maladie mentale?

La schizophrénie, le trouble bipolaire et la dépression psychotique pourraient être provoqués par l’expérience et les divers traumatismes que les jeunes ont vécus avant l’âge de 16 ans.

Une recherche de l’Université de Maastricht aux Pays-Bas et de l’Université de Liverpool suggère qu’il y a une forte corrélation entre l’environnement et le passé de la personne et le développement d’une psychose.

En effet, cette nouvelle étude, qui couvre plus de 30 ans de données, ne fait plus nécessairement référence uniquement aux facteurs biologiques et génétiques à l’origine de la maladie mentale, mais fournit aussi des indices sur les mécanismes pouvant conduire à une maladie mentale grave.

Grâce aux données médicales de plus de 27 000 personnes, les chercheurs ont même découvert que ceux qui avaient un passé très lourd étaient 50 fois plus à risque de souffrir d’une maladie mentale que ceux qui avaient vécu un traumatisme plus léger ou une enfance « normale ».

Les chercheurs ont même été en mesure d’associer des symptômes psychotiques spécifiques d’un type de traumatisme subi dans l’enfance. Par exemple, ils ont constaté que ceux ayant subi des sévices sexuels souffraient davantage d’hallucinations plus tard, tandis que les enfants en centres ou familles d’accueil étaient plus paranoïaques.

Encore aujourd’hui, malgré plusieurs expériences et études, les spécialistes de la santé n’arrivent toujours pas à bien cerner et définir comme il se doit les problèmes mentaux.

Les chercheurs de cette étude croient qu’il serait important de poursuivre les recherches afin de savoir comment les traumatismes de l’enfance affectent le développement du cerveau et découvrir pourquoi les symptômes de la psychose apparaissent plusieurs années après que le traumatisme ait été vécu.

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Les enfants de parents bipolaires produisent plus de cortisol

Une étude de l’Université Concordia nous apprend que la bipolarité a des répercussions sur la réponse hormonale des enfants.

En effet, comme nous pouvons le lire dans Psychological Medicine, les enfants dont au moins un des parents est bipolaire ont de plus hauts taux de cortisol que les autres. Ils répondraient donc plus fortement au stress de la vie quotidienne.
 
Les chercheurs ont mesuré le taux de cortisol chez ces enfants lors de situations stressantes chroniques et à court terme. Dans les deux cas, ils ont accusé une plus forte élévation de leur taux de cortisol.
 
On pense donc que cette hormone du stress serait intimement reliée au désordre bipolaire. Des recherches précédentes avaient par ailleurs démontré que les enfants de parents bipolaires étaient quatre fois plus enclins à développer un trouble de l’humeur que les autres enfants.

Cette recherche a donc démontré que ces enfants étaient biologiquement plus sensibles au stress. Il faudra maintenant cibler à quel moment intervenir pour mieux outiller ces enfants.

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Influence des émotions sur le TDAH

Une récente étude de l’Université de l’Illinois à Chicago a levé le voile sur l’influence des émotions sur la mémoire chez des enfants avec des problèmes d’attention ou de bipolarité.

Pour ce faire, on a observé l’activité cérébrale d’enfants qui devaient faire une tâche requérant la mémoire active demandant la reconnaissance de visages exprimant diverses émotions.

Parue dernièrement dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, la recherche comptait 56 jeunes participants âgés de 10 à 18 ans.

Parmi eux, 23 étaient bipolaires, 14 souffraient du TDAH et 19 ne vivaient aucun de ces problèmes de santé. Aucun des enfants souffrant de bipolarité ou du trouble de l’attention ne prenait de médicaments.

Il en est ressorti que les deux premiers groupes accusaient une dysfonction du cortex préfrontal lors de l’expérience. De plus, ceux atteints du TDAH avaient la dysfonction la plus sévère des trois groupes.

Rappelons au passage que le cortex préfrontal est responsable de la mémoire active, du langage et de l’attention, entre autres.

La voie à suivre pour le traitement de ces troubles du comportement serait donc d’aider les patients à employer cette partie de leur cerveau.

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La bipolarité chez les parents affecte les enfants

Les enfants dont les parents souffrent de troubles bipolaires (sautes d’humeur sévères ou maniacodépression) ont huit fois plus de risques de souffrir d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), rapporte l’American Journal of Psychiatry.
 
De plus, ces jeunes enfants ont également six fois plus de chances d’avoir deux troubles mentaux ou plus par rapport aux enfants dont les parents ont une santé mentale normale.
 
Pour l’étude, on a recruté 121 enfants âgés de 2 à 5 ans de 83 parents ayant des troubles bipolaires et 102 enfants du même groupe d’âge de 65 parents n’ayant aucun antécédent de troubles mentaux.
 
Les chercheurs en arrivent à la conclusion qu’il y a plus de risques de TDAH et d’autres troubles psychiatriques chez les enfants dont les parents ont ce genre de problèmes.
 
Bien que le diagnostic de troubles mentaux chez les enfants en bas âge demeure controversé, il a été démontré que des enfants de deux ans peuvent être dépressifs et avoir des troubles de santé mentale.
 
La santé mentale des parents affecte donc clairement celle de leurs enfants.
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Les patients bipolaires font plusieurs rechutes

Les personnes bipolaires, qu’on appelle aussi maniaco-dépressives, sont plus sujettes à faire des rechutes de leur maladie.

Selon des chercheurs, les 3/4 des hospitalisations pour le traitement de troubles bipolaires sont des admissions répétées.

La bipolarité est la cause la plus fréquente des fluctuations d’humeur, passant d’extrêmes euphories à une dépression invalidante.

En moyenne, sur les personnes admises une première fois, 1,2 % seront réadmises dans les cinq années suivantes. Ce taux augmente à 1,9 % après une deuxième hospitalisation.

D’après les chercheurs, environ la moitié des admissions dans les hôpitaux résulte de troubles bipolaires.

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Le feu vert au Zeldox

Santé Canada a accordé à Pfizer Canada l’autorisation de commercialiser son médicament Zeldox qui traitera les épisodes maniaques ou mixtes associés au trouble bipolaire.

« Zeldox offre un nouveau choix de traitement important aux patients qui souffrent d’épisodes maniaques ou mixtes associés au trouble bipolaire, car il semble entraîner un gain de poids moins important que les autres médicaments employés pour traiter les troubles de l’humeur. Les effets indésirables, comme le gain de poids, qui sont souvent pénibles et peuvent conduire à la stigmatisation du patient, constituent l’une des principales raisons de l’abandon du traitement », a souligné le Dr Roger MacIntyre, professeur à l’Université de Toronto.

En plus de la maniaco-dépression, Zeldox traite la schizophrénie et les troubles psychotiques.

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Les troubles bipolaires causés par un gène?

Une équipe de chercheurs de l’Université d’Edinbourgh, en Écosse, croient que le gène GRIK4 pourrait expliquer les troubles bipolaires.

Selon eux, les sujets, dont un fragment d’ADN manque à ce gène, ont moins de risque de développer cette maladie, contrairement aux gens dont le gène est intact.

En 2006, l’équipe du Dr Benjamin Pickard avait identifié le gène GRIK4 comme étant responsable de la schizophrénie. Leurs recherches plus poussées ont, cette fois-ci, démontré le lien entre ce gène et le risque de maniaco-dépression.

356 maniaco-dépressifs et 286 autres sujets ont participé à cette étude.

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Découverte en matière de troubles bipolaires

Des chercheurs québécois et américains ont percé à jour les mécanismes du lithium sur le cerveau des personnes aux prises avec des troubles bipolaires. Cette découverte laisse présager de nouveaux traitements contre ce trouble psychologique.

L’étude, coréalisée par le Dr Martin J. Beaulieu, du Centre de recherche Université Laval Robert-Giffard (CRULRG) à Québec, et le Dr Marc G. Caron, de l’Université Duke à Durham en Caroline du Nord, a permis d’identifier un mécanisme cellulaire qui pourrait enfin expliquer le mode d’action du lithium sur le comportement. De plus, les chercheurs ont découvert un lien entre le lithium et la sérotonine, un neurotransmetteur modulé par les antidépresseurs.

« C’est véritablement une percée majeure que celle du Dr Beaulieu. Ces nouvelles technologies mèneront à de nouvelles formes de traitement de cette maladie, qui touche 1 % de la population québécoise et canadienne », a souligné le Dr Michel Maziade, directeur scientifique du CRULRG.