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Les bouteilles d’eau laissées à la chaleur sont cancérigènes

Vous a-t-on déjà dit de ne pas boire l’eau d’une bouteille parce qu’elle était restée au soleil? L’avertissement était justifié.

Le plastique est composé de polytéréphtalate d’éthylène, et lorsque ce dernier est soumis à une chaleur importante, il émet des substances chimiques et du bisphénol A, communément appelé BPA. Il s’agit d’un produit cancérigène, rapporte Science World Report.

Des chercheurs de l’Université de la Floride ont testé 16 marques de bouteilles d’eau. Sur les 16 marques analysées, une seule dépassait les normes établies. Même si la FDA affirme que les niveaux de BPA sont trop faibles pour être préoccupants, les spécialistes du milieu de la santé croient que cela a une incidence sur la santé des enfants.

Les chercheurs mettent en garde contre toute autre boisson commercialisée dans du plastique contenant du polytéréphtalate d’éthylène, tels que les jus acides, le café et le lait.

« Nous avons testé de l’eau pure uniquement. Qui sait ce que révélerait un contenant de jus acide. »

L’étude a été publiée dans la revue Environmental Pollution.

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Le bisphénol A serait capable d’altérer l’émail des dents dans la première année de vie

Une exposition précoce au bisphénol A (BPA) altèrerait l’émail des dents, selon une étude de l’INSERM conduite sur l’animal.

Les incisives de rats traités avec de faibles doses journalières (5 microgrammes/kg/jour) de BPA peuvent être altérées, montrent les chercheurs de l’INSERM dont les travaux sont parus dans une revue spécialisée, l’American Journal of Pathology.

Cet effet est observé dans une fenêtre de développement qui ne dépasse pas 30 jours postnatals chez le rat, traduisant une fenêtre de sensibilité à l’exposition.

Ces altérations présentent de nombreuses caractéristiques communes avec une pathologie de l’émail des dents récemment décrite, la « MIH » ou « hypominéralisation molaires-incisives », qui affecterait environ 18 % des enfants de 6 à 8 ans. Les enfants atteints par cette pathologie ont des dents hypersensibles à la douleur et sont sujets aux caries.

La période de formation de ces dents (premières années de la vie) correspond en effet à celle où l’individu est le plus sensible au bisphénol A, note l’INSERM.

En outre, l’analyse de protéines de la matrice des dents de rats a montré l’augmentation de la quantité d’énaméline une protéine clé de l’émail en formation, et l’accumulation d’albumine traduisant une hypominéralisation. De plus, deux gènes cibles du BPA, l’énaméline et la kallicréine 4, ont été mis en évidence.

« Dans la mesure où le BPA aurait le même mécanisme d’action chez le rat et chez l’homme, il pourrait être un agent causal du MIH », selon Sylvie Babajko., directrice de recherche à l’INSERM, coauteure de l’étude.

La dent pourrait donc être utilisée comme marqueur précoce d’exposition aux perturbateurs endocriniens agissant comme le BPA et aiderait ainsi à dépister des pathologies lourdes apparaissant plusieurs années après, ajoute la chercheuse.

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Le taux de BPA chez les enfants pourrait prédire des maladies futures

Des chercheurs ont analysé les données provenant de 710 enfants et jeunes, dont le niveau de bisphénol A et le niveau de créatinine ont été mesurés.

La créatinine est une substance naturellement produite par les muscles, et son taux peut varier selon la capacité d’élimination du rein. L’albumine, quant à elle, est une protéine qui peut se retrouver dans l’urine (c’est alors qu’on parle d’albuminurie), ce qui signifie qu’il y a un début de dommage rénal.

Les sujets qui avaient un taux de BPA plus élevé avaient également un ratio albumine/créatinine beaucoup plus élevé que ceux qui avaient moins de bisphénol A dans leur urine.

Les chercheurs ont expliqué que l’albuminurie persistante pouvait éventuellement mener à des maladies cardiovasculaires ainsi qu’au diabète.

Même si l’étude n’établit pas les conséquences de l’exposition au BPA de manière définitive, les chercheurs ont urgé les autorités en santé à implanter des règlementations plus strictes quant à ce perturbateur endocrinien très répandu, entres autres dans les cannettes et les boîtes de conserve, selon Med Page Today.

L’étude a été publiée dans la revue médicale Kidney International.

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Le niveau de BPA chez la femme enceinte peut avoir un effet sur la croissance du bébé

Dans le cadre d’une nouvelle étude menée aux Pays-Bas, le taux de bisphénol A de 219 femmes enceintes a été évalué, et la croissance de leur bébé a été mesurée durant le 2e et le 3e trimestre de leur grossesse.

Lorsque les femmes avaient un niveau de bisphénol A plus bas qu’un certain seuil, il ne semblait pas y avoir de lien direct entre le BPA, un perturbateur endocrinien et le poids ainsi que la taille du fœtus.

Cependant, pour les 80 femmes qui dépassaient ce niveau, établi à 4,22 microgrammes par gramme de poids, il y avait une réduction de la taille du fœtus jugée significative.

Chez ces femmes au taux de BPA élevé, les bébés pesaient 684 grammes de moins en moyenne, et mesuraient 3,9 cm de moins.

Les chercheurs ont fait remarquer que ces dernières femmes étaient beaucoup plus susceptibles que les autres d’être néerlandaises d’origine plutôt qu’immigrantes et d’avoir un niveau d’éducation très élevé.

Ces deux facteurs étaient des déterminants directs d’une plus grande exposition au bisphénol A, selon Med Page Today.

 
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Les foetus ont une exposition considérable au bisphénol A

En utilisant des technologies de pointe, des chercheurs ont étudié le foie de 50 foetus au cours du premier et du deuxième trimestre de grossesse, pour découvrir qu’environ 95 % d’entre eux avaient des traces de bisphénol A.

Ce composé chimique nocif est présent dans de nombreuses sources, comme certains plastiques, les boîtes de conserve et les cannettes, ainsi que les reçus de caisse. Le BPA est absorbé par le corps par ingestion, inhalation et par contact cutané.

Le taux de BPA dans le foie des foetus était variable, mais certains avaient une exposition très élevée. Les chercheurs ont également remarqué que les bébés avaient une concentration plus grande de BPA libres, par opposition à la forme dite « conjuguée », qui est éliminée par l’organisme. Ce fait suggère que les foetus ne sont pas en mesure d’éliminer le BPA comme les adultes le font.

« Le message général de notre étude, c’est de faire comprendre aux gens que le corps des adultes est capable de fonctionner avec une certaine exposition au bisphénol A, mais que les foetus en développement ne sont pas en mesure de le faire », a expliqué l’auteure Muna Nahar, citée par EurekAlert.

Des études précédentes ont relié le BPA à une panoplie de problèmes de santé sérieux, incluant le cancer du sein et de la prostate, ainsi que des problèmes reliés à la reproduction et au comportement.

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Le bisphénol A influencerait le fonctionnement de la glande thyroïde durant la grossesse

C’est ce que suggère une nouvelle étude publiée dans la revue médicale Environmental Health Perspectives, révélant que lorsque le taux de BPA double au cours de la grossesse, le taux de thyroxine, une hormone thyroïdienne, chute en conséquence chez la mère.

De plus, les bébés garçons nés de ces mères ont eux aussi un taux de thyroxine 10 % inférieur à la moyenne, mais ce n’est pas le cas chez les bébés filles.

82 % des mères ayant participé à l’étude avaient un certain taux de BPA dans le sang. Le bisphénol A est un composé chimique reconnu comme étant un perturbateur endocrinien. Il se trouve dans diverses sources, par exemple certaines bouteilles d’eau en plastique, les boîtes de conserve et cannettes ainsi que l’encre contenue dans les reçus de caisse.

Les scientifiques croient que même des doses infimes de BPA peuvent avoir une influence néfaste sur la santé.

Même si les chercheurs ne connaissent pas exactement l’impact exact d’un taux réduit de thyroxine, ils ont trouvé que ces résultats étaient assez alarmants pour recommander que de nouvelles études plus approfondies « se penchent plus spécifiquement sur les relations entre l’exposition prénatale au BPA et le fonctionnement de la glande thyroïde chez les femmes enceintes », selon MedPageToday.

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Le bisphénol A dangereux pour les ovules

Publiée dans les Actes de l’Académie des sciences américaine, l’étude soutient que le bisphénol A, que l’on retrouve dans plusieurs produits de consommation courante, nuirait au développement des ovules.

Menée sur des singes femelles enceintes, la recherche prouve donc que cette substance a des effets néfastes sur le système reproducteur.

En fait, le bisphénol A affecte non seulement les ovules, mais aussi les ovaires et le foetus, en augmentant le nombre de follicules anormaux.

Les experts avaient déjà mené des études semblables sur des souris et avaient souligné que les effets du bisphénol alors remarqués pouvaient potentiellement être similaires sur le corps humain.

L’étude sur des primates est donc venue corroborer cette supposition.

Rappelons que l’exposition au bisphénol A (BPA) est difficile à éviter. Il se retrouve jusque dans le biberon de nos enfants.

Une exposition au bisphénol A (BPA) en début de vie pouvait augmenter les risques de souffrir de troubles anxieux, car cela provoque des changements d’expression génétiques dans l’amygdale du cerveau.

Toutefois, le soja pourrait réduire les effets néfastes du bisphénol A.

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Le bisphénol A, omniprésent et responsable de l’obésité infantile

L’étude menée auprès de 3000 enfants et adolescents est plutôt inquiétante. La recherche, effectuée par la New York University School of Medicine, conclut à une corrélation probante entre la détection dans l’urine d’une forte concentration de BPA et la prévalence à l’obésité.

Ainsi, durant l’étude, plus de 90 % des jeunes âgés de 6 à 19 ans présentait une concentration de BPA détectable dans leur urine. Pour déterminer le lien entre le taux de concentration et les risques d’obésité, l’indice de masse corporel (IMC) était également pris en considération.

Or, les résultats publiés par le Dr Leoardo Trasande de la NYU School of Medicine, selon santelog.com, démontrent clairement que le taux élevé de BPA augmente le risque d’obésité chez les enfants de plus de deux fois et demie.

Ce n’est pas tant cette information qui choque, que le fait que le bisphénol A est omniprésent, et ce, jusque dans les préparations de lait que les nourrissons boivent. Il s’agit d’un produit chimique environnemental, interdit dans certains pays, du moins pour la nourriture pour bébé.

Le Dr Trasande a même indiqué que plusieurs études ont déjà traité du sujet, indiquant même que le BPA pouvait perturber de nombreux mécanismes métaboliques. Seulement, le lien avec l’obésité infantile n’avait pas encore été mis en lumière.

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Le soja pour contrer les effets du bisphénol A

Nous savions qu’une exposition au bisphénol A (BPA) en début de vie pouvait augmenter les risques de souffrir de troubles anxieux, car cela provoque des changements d’expression génétiques dans l’amygdale du cerveau.

Selon la revue PLoS ONE, une alimentation riche en soja pourrait contrer ces effets.

Des chercheurs ont exposé des rats à de faibles doses de BPA pendant la gestation, la lactation et la puberté. Un groupe a reçu une alimentation exclusivement à base de soja, un groupe n’en a pas reçu, un groupe a eu du soja et a été exposé au BPA, et un groupe n’a pas eu de soja et a été exposé au BPA.

Les rongeurs qui n’ont pas eu de soja et ont été exposés au bisphénol A avaient un niveau d’anxiété élevé, puis on a remarqué dans leur cerveau des modifications génétiques liées aux troubles anxieux.

Les rats qui ont reçu une alimentation riche en soja n’ont pas démontré de signe d’anxiété, ce qui laisse croire que le soja peut réduire les effets du bisphénol A.

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Le bisphénol A aussi lié à l’obésité et au diabète de type 2

Bien qu’une mauvaise alimentation et un mode de vie sédentaire soient pointés du doigt pour le taux grandissant d’obésité, des chercheurs ont découvert une nouvelle cause cachée à ce fléau.
 
Déjà reconnu comme nocif pour les femmes enceinte et même cancérigène pour l’homme, le bisphénol A (BPA) est encore utilisé dans certains pays pour la fabrication de plastiques et de récipients alimentaires. Au Canada, le BPA est sur la liste des substances toxiques.
 
Selon l’étude parue dans le PLoS ONE, même une infime quantité de BPA est suffisante pour causer une réaction hormonale dans le corps, trompant ainsi ce dernier en lui faisant croire que vous avez mangé plus de nourriture qu’en réalité.
 
De plus, cela affecte le pancréas qui produit l’insuline. Ainsi, le BPA est aussi lié à l’obésité et au diabète de type 2.
 
On estime que dans le monde, 90 % de la population des pays développés ont un taux élevé de BPA dans le sang. Des données plutôt inquiétantes qui doivent être étudiées en profondeur.