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Le Canada devient le premier pays au monde à déclarer cette substance comme étant toxique, pouvons-nous lire dans Le Figaro.
En effet, le pays vient de reconnaître officiellement comme nocif ce composé chimique faisant partie de la fabrication de nombreux produits de consommation.
Rappelons-nous qu’en 2009, le Canada avait aussi été le premier pays à décrier l’utilisation du BPA dans la fabrication des biberons.
Les possibles dangers du bisphénol A seraient des dommages au cerveau et les poupons y seraient très vulnérables. Les risques en seraient d’autant plus grands si le biberon est exposé à la chaleur.
La substance pourrait par ailleurs se loger dans les récepteurs hormonaux des oestrogènes et, de cette façon, perturber le système hormonal.
Ainsi, il est possible de lire dans la Gazette du Canada : « Une évaluation scientifique sur l’impact de l’exposition des humains et de l’environnement au bisphénol A a révélé que cette substance constitue un danger pour la santé humaine et l’environnement ».
Une nouvelle étude pointe du doigt le bisphénol A (BPA) contenu notamment dans les conserves. Alors que certains pays comme le Canada ont interdit son utilisation dans les biberons et sucettes pour enfants, on constate que ce produit chimique serait aussi nocif pour l’homme.
Les résultats d’une nouvelle recherche, publiés dans la revue Reproductive Toxicology,démontrent que le BPA affecterait la fertilité masculine.
Le BPA est couramment utilisé pour fabriquer le plastique; on en retrouve dans les étuis à CD, les couteaux et fourchettes en plastiques, mais également les conserves et canettes de boissons.
Les hommes ayant un taux élevé de BPA dans le corps seraient plus susceptibles de voir leurs spermatozoïdes être plus faibles. L’étude révèle que le sperme des hommes ayant beaucoup de BPA dans le corps est moins concentré de 23 %, et que les dommages de l’ADN du sperme sont augmentés de 10 %.
Chez la femme, nous savons que le BPA limite l’hormone sexuelle, soit l’œstrogène, et qu’il serait lié au cancer du sein, aux dommages au foie, à l’obésité, au diabète et au problème d’infertilité également.
Une étude plus approfondie est nécessaire, car pour l’instant les autorités affirment qu’il n’y a pas assez de preuves pour dire que le BPA est nocif pour la santé humaine.
Encore un danger lié au bisphénol A
Après que l’on ait récemment mentionné que le bisphénol A (BPA) nuisait au fonctionnement des intestins et était nocif pour les femmes enceintes, voilà qu’une nouvelle étude confirme son lien avec les maladies cardiovasculaires.
Une exposition élevée au BPA augmente les risques cardiovasculaires de 45 %. Ces résultats se confirment pour une deuxième fois, car une autre étude avait établi le même lien par le passé.
Ceci ajoute donc à la controverse du BPA dans la fabrication des cannettes, conserves et bouteilles de sport. Au pays, Santé Canada surveille la situation de près. Le Canada a ajouté le BPA à sa liste de produits toxiques et il n’est plus permis dans la fabrication des biberons et sucettes depuis.
On demande encore de réduire, ou même d’abolir, l’utilisation du bisphénol A dans la fabrication des produits puisque la liste des dangers potentiels qui y sont reliés ne cesse de s’allonger.
Le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, au Québec, a démontré que le bisphénol A (BPA) compromettait la santé du placenta chez les femmes enceintes.
Le bisphénol A est un composé chimique utilisé pour fabriquer des biberons, des conserves, des cannettes et des bouteilles de sport.
Pour l’étude, on a ajouté une infime quantité de BPA à des cellules de placenta, soit le centième de ce que l’on retrouve dans le sang des femmes enceintes. On a constaté que le BPA perturbe l’activité normale du placenta qui est essentielle au fœtus. Les cellules saines meurent ou s’enflamment, ce qui augmente les risques de fausse-couche ou de naissance prématurée.
En octobre 2008, le Canada a été le premier pays à ajouter le bisphénol A à la liste des substances dangereuses. Depuis, aucun biberon ou sucette ne peut en contenir. Les chercheurs recommandent toutefois d’éliminer tout BPA dans les produits.
Il a été démontré que ce composant affecte aussi la fonction intestinale, est lié à l’apparition de certaines maladies cardiovasculaires, du diabète, du cancer du sein et de la prostate, en plus d’être un facteur d’obésité.
Le bisphénol A (BPA) utilisé pour fabriquer des biberons, des cannettes et des bouteilles de sport serait plus nocif qu’on le croyait.
Selon l’étude française publiée dans les Annales de l’Académie américaine des sciences, ce composant affecte la fonction des intestins. Le BPA était déjà relié également à certaines maladies cardiovasculaires et à l’apparition de diabète.
Une faible dose de BPA a été injectée oralement à des rats et on a constaté des effets sur les intestins avec une dose dix fois moins forte que celle jugée sécuritaire pour les humains. Le test a aussi été réalisé sur des cellules intestinales humaines en culture.
Le BPA réduit l’imperméabilité de l’épithélium intestinal qui permet la circulation de l’eau et des sels minéraux essentiels. Sur des bébés rats, on a aussi constaté que ce composant pouvait provoquer des inflammations graves de l’intestin à l’âge adulte.
Alors qu’aux États-Unis, des fabricants de biberons ont cessé la mise en marché de produits avec bisphénol A, le Canada a été le premier pays à limiter son utilisation en l’inscrivant sur la liste des substances dangereuses.
À l’Université de Sherbrooke, on affirme maintenant que le BPA affecte la santé du placenta des femmes enceintes et peut ainsi entraîner des complications durant la grossesse.