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#Nightlife25: 25 questions avec Isabelle Blais!

NIGHTLIFE souligne ses 25 ans et pour l’occasion nous nous sommes cette fois entretenu avec Isabelle Blais!

Ayant été mentionnée sur le site et dans le magazine à plus d’une reprise, mais notamment en 2008, la comédienne et musicienne répond à 25 questions sur le passé, son évolution, sa relation avec le nightlife et bien plus!

NIGHTLIFE: «NIGHTLIFE a parlé de toi à plusieurs reprises au cours de ta carrière! Comme on couvre en ce moment la une datant de mars 2008, peux-tu nous dire quel projet réalisé autour de ces années t’a le plus marqué?»

Isabelle Blais: «Le film Borderline. Il y a peu de projets aussi risqués et stimulants dans une vie. C’était un défi engageant, autant physique qu’intime. Et la rencontre avec une œuvre et une auteure qui a changé le cours de mes jours! Le film est sorti en 2008.»

NL: «À quoi ressemblait ta vie en 2008?»

IB: «J’ai commencé la 2e saison de C.A. Du gros fun noir et de bonnes discussions sur le sexe. Mais surtout, je suis tombée enceinte et j’allais devenir maman. À travers tout ça, mon groupe Caïman Fu roulait pas mal. Nous avons sorti l’album Drôle d’animal.  Donc, une année de gestation et d’accomplissement de projets qui me tenaient à coeur.»

NL: «Comment t’habillais-tu?»

IB: «En mou et en Kollontaï. Cette designer québécoise m’a habillée durant des années. Encore aujourd’hui je propage la bonne nouvelle!»

NL: «Quel était ton endroit favori où faire la fête?»

IB: «J’ai toujours aimé accueillir les gens chez moi. Alors c’était là que ça se passait. Mais, vous devinerez que je n’ai pas tant festoyé en 2008.»

NL: «Quels types de musique écoutais-tu?»

IB: «De tout. Sauf peut-être le rap. Pas que je n’aime pas, mais je connais moins. J’aime me perdre dans toutes sortes de styles. Autant Nina Simone, Fred Fortin que Stéréolab, Harmonium, BachBeck ou Björk, Radiohead, Les Beatles, Pixies, Astrud Guilberto, Alain Bashung, Fleet Foxes…»

NL: «Ta chanson favorite de ces années-là?»

IB: «White Winter Hymnal et Tiger Mountain Peasant Song de Fleet Foxes; cet album est magnifique!»

NL: «Qui était ta plus grande inspiration?»

I.B: «Je ne peux pas en nommer qu’un seul… tous les artistes m’inspirent.»

NL: «Ton meilleur souvenir de ces années-là?»

IB: «La naissance de mon gars Lewis! La vie change pour toujours et on réalise avec effroi que nous aimerons désormais d’un amour inconditionnel.»

NL: «Un jeu de société qui s’introduit bien à une soirée?»

IB: «Un jeu que j’aime bien et qui ne s’impose pas trop est celui des personnalités. Un papier collé dans le front avec le nom de quelqu’un connu qu’il faut deviner que par oui ou non. Amusant et convivial.»

NL: «Ta chanson favorite pour le karaoké?»

IB: «Je déteste le karaoké. Mais, je dois avouer que mon amie Tousi a réussi à m’y convertir à quelques reprises et ça défoule. Mais de préférence, j’évite.»

NL: «Ton cocktail favori (avec ou sans alcool)?»

IB: «Pas le choix de penser au Spritz Aperol sur une terrasse à Rome. Difficile à battre.»

NL: «Décris-moi un vendredi soir parfait?»

IB: «Des amis qui arrivent pour l’apéro, un souper, de la musique et des conversations enivrantes à plus finir!»

NL: «Es-tu plus festival ou spectacle en salle?»

IB: «Spectacle en salle. Je n’aime pas trop les foules. Les spectacles en salle permettent plus d’intimité et je m’y plaîs.»

NL: «Quel type de fêtarde es-tu?»

IB: «De façon générale, c’est une certaine réserve en public et plus de folies en privé. Et plus je vieillis, j’ai envie de passer du temps avec les amis et la famille. Je suis toujours capable de danser jusqu’aux petites heures, mais ça arrive rarement.»

NL: «Qui est le DJ dans un party dans ton entourage?»

IB: «Mon chum. Si ce n’était que de moi, on dirait que je n’écouterais pas tant de musique. J’ai toujours la tête pleine de mélodies. J’ai besoin de silence.»

NL: «Celui qui a toujours faim?»

IB: «Mon chum! Il aime grignoter.»

NL: «Le chauffeur désigné?»

IB: «C’est toujours bon d’avoir dans l’entourage des gens qui ont arrêtés de boire! Mais la plupart de temps, le taxi est mon chauffeur désigné. Je salue d’ailleurs toutes ces personnes avec lesquelles j’ai pu discuter et qui m’ont ramené en toute sécurité.»

NL: «Le comique?»

IB: «Mes amis belges, la belle-famille, mon chum et plusieurs amis ont un bon sens de l’humour et je leur en sais gré.»

NL: «Si tu es en charge de la musique lors d’une soirée, quels artistes retrouverons-nous dans ta playlist?»

IB: «Avec presque tous ceux nommés plus haut, j’ajouterais Joe Dassin, The Doors, Rolling Stones, Robert Charlebois, Jean Leloup, Lisa LeBlanc, Martin Léon, Amadou et Mariam, Arthur H, Brigitte Fontaine, Frank Sinatra, Kenny Rogers, La bottine souriante…»

NL: «Où magasines-tu tes plus beaux looks de sortie?»

IB: «Les friperies en général. J’aime aussi beaucoup Kolontaï même si je passe parfois de longs moments à explorer le seconde main. Je pense que c’est un beau compromis. Acheter Québécois et acheter usagé. Tu économises pour encourager les gens d’ici.»

NL: «Ton restaurant préféré aujourd’hui?

IB: «L’auberge St-Mathieu à St-Mathieu-du-parc. Vous allez en entendre parler si ce n’est déjà fait. Le chef Samy Benabed a investi le territoire. Il faut s’y rendre, oui, car c’est au creux de la Mauricie, mais c’est tout simplement surprenant, élaboré et en même temps réconfortant. On peut venir de loin, c’est aussi une auberge.»

NL: «Ton restaurant préféré à l’époque?»

IB: «Le père de mon gars m’a initiée à la Pizza Amelio’s maintenant Pizza Amelia, sa fille. Montréal est très excitante au point de vue culinaire et j’aime la cuisine du monde! J’allais aussi chez Ouzeri, Maison de Cari Golden, Khyber Pass, Le Petit Alep, La maison Thaï…»

NL: «À quoi ressemble ta vie aujourd’hui?»

IB: «Il me semble qu’elle n’a pas tant changée, si ce n’est que mon reflet dans le miroir! J’ai la chance de pouvoir encore relever des beaux défis, mais j’ai envie de m’engager davantage à les créer moi-même. J’ai moins de temps à perdre donc plus à faire!»

NL: «Ta plus grande réussite en carrière?»

IB: «Durer. Il y a des moments où on brille, où on crée dans l’ombre, où on est adulé, où on est critiqué. On ne rayonne pas toujours de la même façon, mais vivre de son art, c’est pour moi une réussite. Arriver à se faufiler et se prolonger dans le temps.»

NL: «Un ou une artiste avec qui tu aimerais collaborer?»

IB: «J’aime le travail de Xavier Dolan. Son écriture, mais surtout son talent à nous faire ressentir ce qu’il y a sous les mots.»

NL: «Un projet que tu aimerais réaliser?»

IB: «Réaliser un projet! Être à la réalisation. D’un court-métrage, d’un long… je veux tenter l’expérience, on verra bien. Mais, après toutes ces années à collaborer sur plusieurs projets, j’en suis arrivée à m’intéresser à la vision globale de la création d’une histoire, pas seulement au jeu.»

NL: «Quelque chose que tu ne referais pas?»

IB: «Passer plusieurs années à me foutre de la politique. Beaucoup trop de temps perdu à se déresponsabiliser.»

NL: «Qu’est-ce qui te rend heureuse aujourd’hui?»

IB: «Faire de la musique. Écrire. Lire. Flatter mon chien, passer une soirée en famille ou recevoir des amis, faire du ski de fond quand il y a de la neige…»

NL: «Si tu pouvais parler au toi de 2008, que lui dirais-tu?»

IB: «Profite et ne perds pas ton temps, il passe trop vite.»

NL: «Parle-nous de ce dont tu as envie: un nouveau projet ou une cause qui te tient à coeur!»

IB: «Je suis porte-parole du CALACS Trêve pour Elles et je suis fière de la levée de fonds réalisée récemment pour améliorer les locaux afin de recevoir les femmes dans un environnement plus adéquat. Je travaille sur un nouveau projet musical et à l’écriture d’un scénario. Je m’intéresse aussi à la politique. Je pense que les artistes doivent s’impliquer. Pour réfléchir à notre avenir.»

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Cinéma

Un film d’horreur québécois à saveur paranormale pour Isabelle Blais

Un projet nouveau genre en termes de cinéma québécois est en train de voir le jour, rapporte le Journal de Québec, soit un film d’horreur à saveur surnaturelle basé sur de véritables histoires qui se seraient déroulées au Québec.

Mettant en vedette Isabelle Blais, Pierre-Luc Brillant et Sébastien Huberdeau, le film intitulé P=wp – L’énergie sombre pourrait se retrouver à l’affiche d’ici la fin de 2015, si tout se passe bien.

C’est que le budget pour P=wp – L’énergie sombre est assez limité. On parle de quelque 80 000 $, et une campagne de financement sera bientôt lancée afin d’assurer la promotion du film.

« C’est l’histoire de deux étudiants en anthropologie qui s’associent à une équipe d’enquêteurs en phénomènes paranormaux afin d’éclaircir le mystère entourant la mort d’un étudiant du même cours, décédé il y a 10 ans. »

« Ce sont des lieux qui existent véritablement. Le père d’un ami, qui était policier et qui était en fin de vie, nous a laissé fouiller dans ses dossiers. On a constaté qu’il y a beaucoup d’affaires inexpliquées au Québec. Vous seriez surpris. C’est un film sérieux et intelligent, et avec un côté scientifique. Ce n’est pas une comédie. C’est quelque chose qui n’a jamais été fait ici, et c’est super le fun », explique le réalisateur Léonardo Fuica.

Le tournage de P=wp – L’énergie sombre doit s’entamer en mars 2015.