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Le vocabulaire des médecins peut blesser un enfant avec un surplus de poids

En fait, ces derniers trouveraient les termes « large » et « prise de poids excessive » plus appropriés afin d’établir un lien entre les enfants et les parents.

« Les termes qui sont plus neutres, moins critiques et moins stigmatisants devraient être employés. La plupart des familles voudront ce type de langage plus sensible. Et c’est que les cliniciens devraient vouloir, aussi, puisque c’est ce que les familles veulent », explique le chercheur au Département de Pédiatrie de l’Université de l’Alberta, Geoff Ball.

Certains parents, à l’usage de ces termes plus crus, se sentent blâmés pour le poids de leur enfant.

De plus, les parents estiment que c’est le rôle du médecin d’aborder le sujet, tandis que les médecins, de leur côté, trouvent la chose délicate et sont réticents puisqu’ils ne veulent pas offenser la famille et nuire à la relation qu’ils entretiennent avec leur patient.

Il est d’autant plus important que les experts entretiennent une relation de confiance avec leurs patients et leurs parents puisqu’il a récemment été prouvé que les connaissances des parents au sujet du surpoids de leur enfant comportaient d’importantes lacunes.

Rappelons que la majorité des parents ne sont pas conscients de ce qui cause l’embonpoint chez leurs enfants.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Les enfants perçoivent les intentions des autres

Une récente étude parue dans Child Development semble indiquer que les enfants ne sont pas portés à offrir leur aide à une personne qui s’en prend à quelqu’un d’autre.

Ils seraient même en mesure de percevoir l’intention d’agir des autres derrière leur comportement. Dans le cadre de cette recherche, une centaine d’enfants allemands âgés de trois ans ont été observés dans différents scénarios.

Le contexte était celui d’une activité de dessin. Il en est ressorti que les tout-petits ne voulaient pas offrir leur aide à un adulte s’en étant pris à quelqu’un (en prenant son dessin, par exemple) ni s’ils devinaient ses intentions (essayer de prendre un dessin sans y arriver).

Toutefois, lorsque l’adulte faisait du tort à une personne de manière accidentelle, l’enfant voulait bien l’aider quand même.

Cela veut dire que les enfants, dès cet âge, sont non seulement en mesure de comprendre les principes moraux liés aux différents comportements, mais aussi l’intention qu’ils peuvent cacher.

Cette étude allemande fait donc la lumière sur certains aspects du développement moral de l’enfant.