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La gymnastique, un sport extrême ?

Selon une récente étude menée par l’Hôpital pour enfants de Columbus, en Ohio, la gymnastique est le sport qui cause le plus de blessures chez les enfants américains.

« La majorité des gens ne réalisent pas à quel point la gymnastique est un sport dangereux », a mentionné l’auteure de la recherche, la Dre Lara B. McKenzie, qui compare ce sport au hockey sur glace.

Mme McKenzie et son équipe ont analysé les dossiers médicaux d’enfants âgés de 6 à 17 ans qui se sont présentés dans les urgences des centres hospitaliers de 1990 à 2005. 425 900 cas de blessures ont ainsi été répertoriés durant cette période, dont la moitié représentait des dislocations des membres supérieurs.

Heureusement, le nombre d’accidents est en chute, passant de 28 700 en 1990 à 21 500 en 2005, mais selon les chercheurs, il reste encore beaucoup de prévention à faire auprès des jeunes athlètes en herbe.

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Hausse des blessures dans les centres de ski québécois

La Revue canadienne de santé publique vient de publier une recherche qui démontre que les skieurs et planchistes se blessent de plus en plus lors de la pratique de leur sport préféré.

De 2002 à 2005, le taux de blessures graves est passé de 8,9 à 11,6 %, et plus de 13 416 cas de blessure grave ont été signalés aux patrouilleurs des stations de ski. Ces données sont bien en deçà de la réalité, car bien des skieurs souffrant de blessures légères ne sont pas répertoriés par les centres de ski.

Les auteurs de l’étude notent que « cette situation est préoccupante et soulève des interrogations quant aux risques de blessures graves associées à la fréquentation des parcs de surf acrobatique. »

Selon les auteurs, il est essentiel d’améliorer les normes d’aménagement de ces parcs à neige afin de réduire le taux de blessure des planchistes.

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Les dangers du quatre-roues

Selon une analyse de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), il y aurait eu au Canada en 10 ans une augmentation de 25 % d’accidents de VTT requérant une hospitalisation.Ces données représentent l’hospitalisation de 100 individus de plus par année des suites de blessures à cause d’un VTT.En 2004-2005, 11 hospitalisations par jour au Canada causées par l’usage d’un VTT ont été recensées.Parmi les blessures signalées lors de ces accidents, les fractures et les traumatismes crâniens seraient très fréquents.Les traumatismes graves reliés aux loisirs ont plusieurs origines et on compte parmi les causes l’utilisation d’un véhicule tout-terrain.

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L’équitation cause de graves blessures

Selon une étude effectuée à l’Université de Calgary, la pratique de l’équitation entraînerait plus de risques de blessures que le ski ou la moto.

L’étude de dossiers médicaux de patients du Foothills Medical Center à Calgary a permis d’observer un nombre élevé de cas de blessures attribuables à l’équitation.

Selon le docteur Rob Mulloy, professeur adjoint d’enseignement clinique à l’Université de Calgary, le meilleur moyen de réduire le risque de blessures serait de porter un casque et une veste abdominale pour monter à cheval.

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Les trampolines extérieurs ne sont pas recommandés

Selon un document de la Société canadienne de pédiatrie (SCP) et de l’Académie canadienne de médecine du sport, les maisons et les terrains de jeux ne sont pas des endroits sécuritaires pour faire du trampoline.

Les trampolines extérieurs sont de plus en plus populaires, mais les risques de blessures qui y sont associés sont très élevés.

Une forte augmentation des blessures liées aux trampolines, et touchant surtout des enfants et adolescents, est à l’origine des inquiétudes vis-à-vis ce sport, selon Dr. Claire LeBlanc, présidente du Comité d’une vie active saine et de la médecine sportive.

La gravité des blessures que subissent les enfants est aussi préoccupante; entre 1990 et 2001 il y a eu 56 % plus d’hospitalisations à la suite de blessures reliées aux trampolines.

Selon D.r Lynne Warda, présidente du Comité de prévention des blessures de la SCP, même la plus grande surveillance et l’adoption de mesures de sécurité ne préviennent pas complètement les blessures.