Catégories
Uncategorized

Accouchement : avec ou sans étriers?

De nos jours, les grossesses multiples et les chances que le canal vaginal soit élargi à maintes reprises sont devenues choses rares. Voilà pourquoi la Dre Marlene Corton, auteure principale de l’étude et professeure au centre médical Corton de l’Université du Texas Southwestern, déclare que les étriers sont aujourd’hui devenus, dans la plupart des cas, obsolètes.

La spécialiste explique à Reuters que « les femmes qui ont des grossesses sans complications et qui souhaitent accoucher dans une position confortable sur le lit devraient être autorisées à le faire. Dans les cas simples d’ailleurs, les bébés ne courent pas plus de risques pour leur sécurité sans l’utilisation d’étriers ».

Dre Corton ajoute que le maintien des pieds et des genoux soulevés lors de l’accouchement met une pression supplémentaire sur le périnée et conduit souvent à un plus grand risque de déchirure.

Toutefois, parmi les 214 femmes qui accouchaient pour la première fois et qui ont été choisies aléatoirement dans le cadre de l’étude, il n’a pas été démontré que celles qui avaient utilisé les étriers subissaient plus de déchirures que celles qui n’y avaient pas eu recours.

Marie-Hastings Tolsma, professeure infirmière et sage-femme à l’Université du Colorado à Denver, conseille même aux femmes de donner naissance sur le côté pour réduire la probabilité de lacérations, lors du premier accouchement.

À ce propos, Dre Corton a l’intention de poursuivre ses études pour déterminer les meilleures positions d’accouchement pour prévenir les blessures vaginales.

 
Catégories
Uncategorized

Attention aux blessures durant les déménagements

Ce week-end du 1er juillet sera marqué par une vague de déménagements au Québec. Selon un sondage Léger Marketing, un Québécois sur 5 s’est déjà blessé durant un déménagement. Les hommes et les étudiants sont le plus à risque.
 
Selon RDI Santé qui s’est entretenu avec la Dre Johanna Blais, les gens font beaucoup de faux mouvements et se blessent surtout au dos, aux épaules, aux jambes et aux chevilles.
 
« Les gens ne prennent pas le temps d’utiliser l’équipement nécessaire ou les techniques recommandées pour soulever et transporter des charges très lourdes. Certains mouvements répétitifs, comme lever des boîtes de livres, peuvent également causer des blessures importantes », explique aussi le kinésiologue Mathieu Drugeon.
 
Il est donc important de vous rappeler certaines choses lorsque vous déménagez. D’abord, toujours bien s’hydrater au cours de la journée. Prendre le temps de s’échauffer et d’étirer les muscles. Soulever des charges en pliant les genoux et en maintenant le dos droit.
 
Assurez-vous que les boîtes sont équilibrées et ne sont pas trop lourdes pour vous. Utilisez des gants antidérapants pour avoir une bonne prise et de bonnes chaussures pour éviter de glisser. Enlevez tous les tapis pour ne pas vous y accrocher et tomber.
 
Finalement, lorsque vous soulevez de lourdes charges, demandez de l’aide, mais assurez-vous que la personne a la même taille et la même force que vous afin de partager équitablement le poids.
 
Catégories
Uncategorized

Les enfants avec un rein peuvent faire du sport

Bien que les médecins ne recommandent pas aux enfants nés avec un seul rein de pratiquer des sports de contact, par peur de blessures nécessitant des dialyses régulières définitives ou une transplantation, les chercheurs de l’Utah ont remarqué que très peu de blessures sportives étaient reliées au rein.

De plus, la plupart des blessures des reins chez les sportifs sont de simples ecchymoses, et aucune d’entre elles ne cause de dommages permanents.

La plupart de ces blessures superficielles ont été subies durant des matchs de football, mais encore là, les blessures des genoux et de la tête étaient plus fréquentes. Les experts soutiennent qu’une seule blessure du rein était recensée pour 67 commotions.

« Nous savons que les blessures aux reins des accidents de voiture sont dix fois plus communes que les blessures des reins reliées aux sports. Des gens ont même dit qu’il pourrait être plus dangereux de conduire jusque chez votre médecin pour lui parler de votre blessure sportive au rein que de pratiquer un sport », dit le docteur de l’University of Utah, Matthew Grinsell.

Rappelons que le sport fait partie des recommandations pour entretenir une bonne santé. Toutefois, les enfants n’ont pas seulement besoin de sport pour garder leurs reins en bon état. Une alimentation à forte concentration en sel a des répercussions importantes et peut atteindre le développement de leurs reins.

Catégories
Uncategorized

Attention à la tétine, au verre à bec et au biberon!

C’est ce que révèle une étude américaine du Nationwide Children’s Hospital dans l’Ohio, qui mentionne dans la revue Pediatrics que 86 % des blessures associées aux objets mentionnés précédemment surviennent lors de chutes.

En effet, lors de leur première année d’existence, les enfants qui tentent d’apprendre à marcher tombent davantage et se blessent à la bouche, à la tête, au visage et au cou.

Dans 66 % des cas de blessures à ces parties du corps, le biberon serait en cause, alors que les suces représentent 20 % des cas, et les verres à becs 14 %.

Selon des données nationales, 45 398 nourrissons américains blessés par ces objets de puériculture ont été admis aux urgences entre 1991 et 2010.

Ces chiffres ne représentent pas tout à fait la réalité, car plusieurs petits ont certainement bénéficié de soins à la maison ou d’un médecin en clinique sans se rendre à l’hôpital, évalue la Dre Sarah Keim, coauteure de l’étude.

La spécialiste rappelle que pour réduire ou éviter les risques de blessures, il est recommandé d’asseoir les bambins lorsqu’ils boivent notamment.

Catégories
Uncategorized

Accidents : l’escalier de moins en moins dangereux pour les enfants

Dans le numéro de mars de Pediatrics, des chercheurs de l’Ohio révèlent qu’en moyenne, depuis le début des années 2000, un enfant âgé de moins de cinq ans est admis à l’hôpital toutes les six minutes pour une blessure liée à une chute dans les escaliers.

Selon les plus récentes données enregistrées par le Système national de surveillance des blessures électronique de la Commission américaine des consommateurs pour la sécurité des produits, 89 619 jeunes enfants ont été traités pour une telle blessure aux États-Unis en 2008, et 931 886 ont été soignés pour cette cause sur une période de 10 ans. Le nombre total de blessures a diminué de 11,6 % au cours de la période d’étude.

De plus, il semblerait que le plus grand pourcentage de blessures se produit chez les enfants de moins d’un an (32,4 %).

Les traumatismes sont plus fréquents chez les garçons, tout âge confondu, que chez les filles (56,9 % contre 43,1 %).

La tête et le cou (76,3 %) sont les membres les plus touchés. Toutefois, la grande majorité des blessures n’étaient pas graves, et seulement 2,7 % des blessés ont dû être hospitalisés.

Finalement, un quart des accidents a lieu lorsque l’adulte porte l’enfant dans ses bras.

Il semblerait que les efforts de prévention accrus déployés auprès de la population ont porté des fruits, expliquent les chercheurs. Ils rappellent que jusque dans le milieu des années 90, la marchette roulante pour poupon était en cause dans la plupart de ces accidents.

Catégories
Uncategorized

Quand les brûlures provoquent la mort d’enfants

Dans une étude publiée en ligne par The Lancet, des chercheurs des universités de Toronto et du Texas invitent les médecins qui traitent les enfants brûlés à donner plus d’attention, être plus vigilants et améliorer la thérapie pour ces patients.

Les spécialistes recommandent notamment que les patients pédiatriques atteints de brûlures couvrant plus de 60 % de leur corps soient immédiatement transférés dans un centre spécialisé pour grands brûlés.

De plus, l’enfant en question et sa famille devraient pouvoir bénéficier d’un meilleur suivi psychologique postbrûlures.

Sur un total de 123 952 morts infantiles à l’hôpital Shriners pour enfants aux États-Unis, entre 1998 et 2008, les enfants brûlés du groupe de 30-39 % TBSA ne représentaient que 3 % des décès, tandis que ceux du groupe de 90-100 % TBSA en représentaient 55 %.

Des cas de septicémie et de défaillances multiviscérales ont été trois à quatre fois plus diagnostiqués chez les enfants qui se sont retrouvés dans le groupe des brûlés à 90-100 % de leur corps.

Les chercheurs ont également constaté que la présence et la concentration de nouveaux biomarqueurs pour la fonction des organes, du métabolisme et du contrôle de l’inflammation dépendaient en grande partie du fait que le patient avait des brûlures au-dessus ou en dessous du seuil de 62 % TBSA.

Les nouvelles techniques de greffage, les traitements médicamenteux et les méthodes d’amélioration des soins ont permis de sauver davantage de vies depuis le début des années 90. Cependant, les chercheurs affirment qu’il reste du travail à faire afin de répondre au taux élevé de mortalité des personnes atteintes de brûlures couvrant plus de 60 % de TBSA.

Catégories
Uncategorized

Neuf cents kilos par jour pour maman

Rester à la maison pour s’occuper de son enfant ne serait vraiment pas sans risques. Une récente étude menée par une compagnie d’assurances a démontré qu’une mère au foyer devait soulever en moyenne 900 kilos par jour.

Comme nous pouvons le lire sur Bischolar.com, c’est en tenant compte de toutes les réalités quotidiennes (repas, siestes, etc.) que l’on a pu évaluer le poids soulevé quotidien des mamans à la maison.

Le poids moyen du bébé à soulever était de 10 kilos; il s’agissait d’un bébé de 9 mois, et maman se retrouvait à le soulever 90 fois par jour. N’oublions pas que bébé grandit continuellement, alors son poids augmente au fur et à mesure.

Une mère au foyer se retrouve donc à devoir soulever un poids de plus en plus important, et ce, tout en étant fatiguée. Et si l’on parle souvent de ce manque de sommeil si commun chez les mamans, on oublie souvent l’activité physique qu’elle doit déployer en s’occupant de bébé.

On assiste donc à une prolifération des maux de dos et d’épaule chez les nouvelles mères, car ces dernières se retrouvent souvent à faire de l’activité physique plus exigeante que ce qu’elles avaient connu auparavant. Il est donc suggéré que les femmes suivent un programme d’exercices ciblé dès le moment de la grossesse.

Catégories
Uncategorized

Prenez garde à la fenêtre

On réalise trop peu qu’une fenêtre peut être dangereuse pour un enfant. Une récente étude américaine en fait par ailleurs état. Ses résultats viennent de paraître dans Pediatrics.

Entre autres, on y apprend que près de 5 200 enfants ont été traités dans un service des urgences en raison de blessures liées à une fenêtre. Ce nombre correspond à des données américaines de 1990 à 2008. Cela correspond à un taux annuel de 14 enfants blessés en raison d’une chute depuis une fenêtre.

Il semble aussi que les bébés et les tout-petits (zéro à quatre ans) sont plus vulnérables. Ils représentent la majeure partie des blessures, soit 65 %, et les plus graves. C’est dans ce groupe que l’on retrouve les plus hauts taux d’hospitalisations et de décès.

La région la plus souvent touchée, lors d’une chute depuis une fenêtre, est la tête et le visage, soit dans presque la moitié des cas (49 %). Mentionnons finalement que 190 enfants se blessent de cette façon après avoir grimpé sur un meuble à proximité d’une fenêtre.

On rappelle donc aux parents de demeurer vigilants et surtout de se rappeler qu’une moustiquaire ne constitue pas une protection.

Catégories
Uncategorized

Est-il possible de déceler un traumatisme crânien causé par la violence?

Pediatrics a publié un article à propos d’une nouvelle étude qui a été menée afin de déterminer s’il est possible de reconnaître chez un enfant la différence entre un traumatisme crânien causé par la violence et un traumatisme crânien qui n’a pas été causé par la violence.

 

Afin d’y arriver, on a étudié les résultats comparatifs de six études réalisées sur des enfants de moins de trois ans ayant des lésions intracrâniennes.

Ces lésions ont été analysées afin de déterminer s’il y avait un lien qui permettrait de découvrir s’il s’agit d’un traumatisme crânien causé par la violence, et ce, à partir d’une combinaison de différents problèmes.

Ceux-ci pourraient être l’apnée, l’hémorragie rétinienne, les fractures des côtes, du crâne et des os, les ecchymoses ou coups ou à la tête, et d’autres blessures.

Après avoir analysé 1 053 enfants, dont 348 d’entre eux souffraient d’un traumatisme crânien causé par la violence, les prédictions positives d’un traumatisme crânien causé par la violence variaient entre 4 % et 97 %, selon les différentes combinaisons de blessures.

Il semble que la possibilité de souffrir d’un traumatisme crânien causé par la violence augmente considérablement lorsque l’enfant souffre de fractures aux côtes ou d’une hémorragie rétinienne combinée avec n’importe quelle autre blessure. Dès qu’il y a la présence de trois des blessures mentionnées, les chances que l’enfant souffre d’un traumatisme crânien causé par la violence s’élèvent à 85 %.

On conclut donc que les probabilités qu’un enfant souffre d’un traumatisme crânien causé par la violence peuvent être estimées en se basant sur la combinaison de blessures cliniques.

Catégories
Uncategorized

De nouveaux produits pharmaceutiques à base de miel

La Food and Drug Adminsitration aux États-Unis, vient d’approuver MediHoney, une gamme de produits pharmaceutiques à base de miel de Manuka provenant de la Nouvelle-Zélande. 

MediHoney permettra de traiter les plaies, à l’aide de baumes ou pansements préimbibés, généralement sans ordonnance. Cependant, les formules plus concentrées devront être remises au patient sous recommandation du médecin, puisqu’elles traiteront des blessures plus importantes.
 
Le miel est utilisé depuis très longtemps pour soigner les blessures, mais la médecine moderne commence à peine à découvrir ses bienfaits.
 
Il a été prouvé que le miel de Manuka freine la croissance de trois bactéries résistantes que l’on retrouve parfois dans les plaies. Ce miel rend ces superbactéries vulnérables et permet ainsi d’éviter l’infection.