Le sport, c’est la santé : voyons-y
Le sport, c’est la santé : voyons-y
Attention aux bords des fenêtres
Bien que l’on y pense peu, le rebord des fenêtres peut être dangereux pour les tout-petits. Les parents sont souvent portés à placer la table à langer près des fenêtres ou même à poser un banc devant elles pour que leur enfant puisse regarder dehors. Cependant, il ne devrait pas en être ainsi.
C’est que les fenêtres entraînent un grand nombre de chutes responsables de blessures importantes et on compte aussi des morts. Il semble également, comme on peut le lire sur Medical News Today, que le nombre d’hospitalisations liées aux fenêtres augmente en fonction du retour des beaux jours.
Selon les recommandations d’un médecin, on suggère quelques règles simples à respecter. En premier lieu, on rappelle qu’une moustiquaire ne constitue pas une protection.
Aussi, lorsqu’on ouvre la fenêtre, on ne la laisse pas béante de plus que quelques pouces, de sorte qu’un enfant ne pourra pas la traverser. Il faut aussi éviter de laisser des meubles ou des accessoires qui permettraient aux plus jeunes d’y grimper. Finalement, quand on ne sert pas d’une fenêtre, on la laisse barrée.
En effet, Babycenter rapporte les résultats d’une nouvelle étude reliée à la sécurité des jeunes enfants dans leur environnement familial. Sur une période 2 ans, les chercheurs du Centre Hospitalier pour enfants de Cincinnati ont évalué deux groupes distincts de familles ayant des nourrissons à la maison.
L’investigateur en chef de l’étude, Dr Kieran J. Phelan, précise : « Les parents n’ont peut-être pas le temps, manquent de connaissances ou de ressources pour obtenir et installer ces produits de sécurité. Par contre, si l’on considère l’ampleur des visites annuelles reliées à la négligence de la sécurité, des millions de dollars en frais de santé pourraient facilement être épargnés. Il suffirait d’implanter à grande échelle des mesures de sécurité de base dans les environnements familiaux. »
Selon le Journal of the American Academy of Orthopaedic Surgeons, un véhicule tout terrain (VTT) n’est pas fait pour un enfant. Le poids et la taille de celui-ci ne sont pas suffisants pour qu’il puisse y monter.
Pourtant, les enfants continueront à conduire des VTT, ceux-ci faisant de plus en plus partie des activités courantes. De 1985 à 2007, chez nos voisins du sud seulement, le nombre de ces véhicules en circulation est passé de 400 000 à 9,5 millions.
Siège d’auto : laissons bébé de dos
On pourrait changer encore une fois nos habitudes quant à l’installation des bébés en voiture. Un rapport et de nouvelles recommandations sont en effet parus à cet effet dans Pediatrics dernièrement.
Finalement, un enfant devrait être assis à l’arrière d’une voiture jusqu’à ses 13 ans, et ce, en tout temps.
Allant à contre-courant des croyances populaires, une étude américaine a démontré que les étirements que nous faisons avant d’aller courir ne préviennent pas les blessures, lisons-nous sur Mail Online.
Toutefois, si une période d’échauffement est déjà incluse dans vos entraînements sportifs, ne changez pas vos habitudes, car vous pourriez vous blesser en changeant de routine.
L’étude dont il est question ici a porté sur 2 729 coureurs qui courent au moins 16 kilomètres (10 miles) par semaine. Parmi eux, avant d’aller courir, 1 366 faisaient partie d’un groupe d’étirements et 1 363 n’en faisaient pas. La période d’échauffement, s’il y en avait une, durait de trois à cinq minutes.
Aucune différence quant aux blessures n’a été observée d’un groupe à l’autre. C’est qu’en réalité, les véritables facteurs résideraient en les blessures chroniques ou celles survenues dans les quatre mois précédents, car elles entraînent souvent une augmentation de l’indice de masse corporelle et des changements dans la routine d’étirements.
On peut apprendre dans l’Emergency Medecine Journal qu’il existe des liens on ne peut plus surprenants quant à l’arrivée aux urgences des enfants et la température extérieure.
Il semble que chaque hausse de 5 °C entraîne 10 % d’entrées à l’hôpital de plus chez les enfants, en raison de blessures graves. En ajoutant l’ensoleillement, ce taux grimpe encore de 5 %.
De plus, les admissions à l’hôpital sont 50 % plus élevées d’avril à septembre. Ces chiffres sont plus marqués chez les enfants que les adultes.
Par ailleurs, chez ces derniers, une baisse de 5 °C entraîne une légère hausse des admissions (3 %), puis un peu plus s’il a neigé (8 %).
S’étant basés sur les entrées enregistrées dans 21 centres de l’Angleterre entre 1996 et 2006, des chercheurs nous ferons maintenant sourire à la vue du mauvais temps.
Au total, les cas de près de 60 000 personnes ont été observés, pour une moyenne d’âge de 48 ans chez les adultes et de 10 ans chez les enfants.